Je ne vois pas le rapport entre le racisme et le problème Roms. Le parallèle m'échappe complètement.
Aujourd'hui, le "racisme", on le met à toutes les sauces… arrangeantes évidemment.
C'est comme la "peste brune" et le "nazisme". Au moindre pet de travers, on nous balance un petit coup de "racisme" par-ci, un petit coup de "fascisme" par-là. Dès que le débat contrarie, on place l'argument massue. Et le débat est clos. Ça fait 30 ans que j'entends ça.
T'es exaspéré par les Roms ? T'es raciste ! Circulez y'a plus rien à voir.
Et ici, sur Actuchomage, on entend souvent un autre discours tout aussi simpliste. Les "pauvres" et les chômeurs - comme les Roms - vont tous finir dans des camps, parce que certains l'ont décidé. Ben voyons ! Cette fois, l'argument massue c'est la "théorie du complot mondialisé" contre les opprimés. Comme si nous étions passé d'une époque où tout le monde vivait dans l'opulence et la facilité, à une époque où on "fabrique" les pauvres à la chaîne, juste pour le plaisir de les voir en baver.
Il y a 100 ans, 200 ans, 500 ans…, la pauvreté n'existait pas en France et dans le monde. C'est bien connu. Les gens n'avaient pas de soucis de santé, de travail, de logement… Aucun problème, c'était le paradis ! Faut arrêter le délire.
Les problèmes, ça se surmonte. Certainement pas en occultant les débats avec des discours réducteurs, des arguments éculés et ressassés à l'envi. C'est trop facile.
C'est comme l'histoire des "très riches" qui pillent les pays pauvres. Ça aussi, c'est un argument qui tue ! Mais les riches, les moyennement riches, les "un peu riches" et même les "pas riches du tout", ils n'en profitent pas de ce pillage ?
Nous avons tous été des prédateurs, des profiteurs,
à un moment où un autre de notre vie, alors qu'à l'autre bout de la planète y'en avait qui crevaient la dalle (pour de bon !). Faut être honnête, un peu… parfois.
Sous prétexte qu'on a été des "profiteurs", des "colonialistes", des "collabos", des "bien portants", des "bien nourris"… dans un passé plus ou moins récent, faut plus bouger le petit doigt et plus ouvrir sa gueule. Surtout pas !
Alors, fermons-la !
