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Publié : 13 févr. 2008
par Antoine
maguy a écrit :
Techniquement ne pas répondre à une offre c'est du refus d'emploi
Qui a dit récemment "les mots ont leur importance" ? hmmmmm????

Antoine, une offre d'emploi c'est une annonce, en aucun cas un refus d'emploi, ce n'est pas la même chose !
Si un jour vous recevez un avertissement avant radiation vous verrez que dans la section concernant le refus d'emploi il y a deux motifs possibles: le refus en lui même et le fait de ne pas donner suite à la proposition. Dans les deux cas, c'est un refus.

quant à la mobilité. Je suis d'accord c'est beau sur le papier. Il faut que les gens soient mobiles géographiquement mais ce n'est pas aussi facile que cela ... Pur beaucoup de personnes ce seraient déplacer le problème (monsieur madame retrouverait un emploi, madame / monsieur se retrouverait au chômage avec peut être encore moins de chance de retrouver un emploi que son conjoint dans leur région d'origine)

A.

Publié : 13 févr. 2008
par Antoine
diety a écrit :Bonsoir,

Si vous ne faites ni l'un ni l'autre vous ne donnez pas suite à l'offre. il peut être généré un avertissement avant radiation pour refus d'emploi. Un demandeur se doit de répondre çà une offre de l'une des deux façons. Faire le mort, ignorer le courrier ou penser que votre refus est évident ne sont pas acceptable.

En tout cas c'est bien de savoir.

D'ailleurs, comment l'ANPE peut-elle savoir que l'on à postulé?
il y a un suivi fait avec l'employeur. la consigne dans notre agence est un suivi hebdomadaire. Mais on adapte en fonction d ela situation ou non. Dès qu'un courier d'offre est édité votre nom apparait sur l'historique des meises en relation de l'offre et sur votre dossier. Le suivi avec l'employeur est fait à partie de la première liste. Une variable en compte est qu'il y a des employeurs sérieux (vous avez même les noms des gens qui ont vu l'offre sur le site et qui ont postulé d'eux même par exemple) et d'autres où c'est un peu plus hasardeux.

2 anecdoctes à ce sujet: un jour j'ai eu à traiter une offre. J'ai envoyé la proposition à plusieurs personnes. je fait le point avec l'employeur. Celui ci me dit avoir personne. Examen des dossiers de personnes. Il y a un courrier d'avertissement avant radiation qui part pour une personne (les autres on sentait que sur le papier ils risquaient d'avoir une bonne raison...). Et là le gars se présente pour s'expliquer. Dans les faits ils s'étaient présenté mais l'employeur l'avait fait travailler au noir afin sois disant de le tester. Il avait peur que je le dénonce il s'était donc tu et avait dit n'avoir vu personne....
Autres cas. un demandeur qui nous raméne une offre pour un remplacement. il nous dit refuser l'offre car c'est lui qui a effectué le remplacement... Vérification faite, dans les faits l'offre a été déposé par l'employeur le jour où le demandeur terminait son remplacement chez l'employeur.. Grand silence de ma part. Et hésitation de ma part entre lui dire "oui nous sommes stupides de vous envoyer cette offre avec retard" ou "en fait l'employeur a déposé l'offre après votre départ, vous ne deviez pas faire l'affaire"....
diety a écrit :Une autre lettre/annonce m'avait donné cette impression qu'il s'agissait d'un envoi automatique:
Ce sont des courriers type. les seules choses modifiables par le conseiller sont les modes de contact et le descriptif de l'offre. Le reste est fixé dans le marbre...
diety a écrit :Je reçois une annonce pour une courte mission de 2 semaines, à 700km de chez moi, cette fois-ci l'annonce en principe correspondait à mon profil, enfin la matière enseignée était la bonne, seulement la lettre a été écrite quand la mission avait déjà commencé depuis 4 ou 5 jours, donc le temps que la lettre arrive chez moi la mission était presque finie. En outre, le salaire gagné serait entièrement partie dans une chambre d'hotel, le billet de train (la bouffe n'en parlons pas) et j'aurais payé pour avoir travaillé. (CDD de 2 semaines à mi-temps)
Ce sont des choses qui arrivent. Le système informatique de gestion des offres est assez archaique (c'est un avis personnel). un oubli du conseiller, un moment d'inattention ou une absence involontaire (et donc un collègue qui gère l'offre momentanément sans connaitre l'historique de l'offre) peuvent entrainer ce genre de problèmes qui ne devrait pas être.
diety a écrit : C'est exactement là que j'avais (j'ai) des craintes. Avancer une raison pour ne pas postuler, dans ma tête c'était risquer que la raison de mon refus ne sera pas acceptée. J'avais peur que si on prête la même attention à la raison du refus qu'à la correspondance entre profil et offre d'emploi ou à la faisabilité de la mission, que le refus se termine par une radiation. Mais si vous dites qu'il vaut vraiment mieux répondre, je ne laisserai plus courir. Merci.


Attention. Ne me faites pas dire ce que je veux pas dire. Il y a des motifs de refus qui ne sont pas entendables. Mais dans les faits très souvent le motif est légitime. Et quant il ne l'est pas j'ai tendance à renvoyer l'offre avec un mot d'explication. Mais franchement de mes 5 ans je vois rarement des retour de proposition où le motif de refus pose problème.

A.

Publié : 13 févr. 2008
par Antoine
Monolecte a écrit :Ceci dit, c'est la loterie : y a les conseillers comme Antoine (A), ceux qui laissent courir(B) et ceux qui ont le doigt collé au bouton de radiation(C).
oui. De mon coté j'essaie d'appliquer les textes en restant humain. J'ai des missions pour lesquelles je suis payé. J'applique non pas à la lettre mais dans l'esprit en essayant de tenir compte de l'intérêt du demandeur et de l'employeur. Sans oublier les injonctions de mon employeur. De la gymnastique mentale...
Monolecte a écrit :D'un point de vu purement rationnel, et c'est ce que je dis depuis le début, la meilleure gestion des chances pour un chômeur devant une offre ANPE pourrave, c'est de postuler à tous les coups en jouant le jeu de la négociation contractuelle (effort mental consistant à se percevoir comme offreur de service à égalité avec l'aspirant employeur et non un quémandeur avec le fusil dans le dos devant un être tout puissant qui a presque pouvoir de vie et de mort sur soi!)


C'est un avis personnel de citoyen et non pas d'agent anpe. Ne pas postuler à une offre parce que vous pensez que l'offre est merdique est à mon avis une erreur. Un employeur qui se retrouve face à des candidats avec des exigences se retrouve face aux réalités de l'offre qu'il a en face de lui. c'est comme un employeur qui dépose une offre de couvreur. Nous n'en avons pas d'inscrit. Il y a celui qui entendra qu'il n'y a pas ce genre de profils, celui qui l'entendra mais qui se refusera à en tenir compte et celui enfin qui pensera que l'on en cache sous le tapis et que ce sont tous des fainéants... Mais ne pas aller au contact de l'employeur suite à sa proposition d'emploi c'est l'enfermer dans sa tour d'ivoire que son offre est intéressante et qu'il trouvera facilement candidat à son pied.

A.

Publié : 14 févr. 2008
par St-Dumortier
Bonjour,

Faut voir aussi ce que l'on appelle une offre merdique.

Pour moi c'est un offre dont la probabilité de réponse
est trop basse en fonction du mode de candidature et donc du coût
de la candidature.
Si c'est par courrier, faut que ce soit du trés sérieux.
Mon calcul est le suivant :
2 timbres font +/- 1 €

1 € font +/- 1 kg de farine,

1 Kg de farine fait +/- 1,3 Kg de pain

1,3 Kg de pain fait +/- 1 semaine.


Je sais y'a les aides de l'anpe ...

:roll:

aller à l'anpe fait +/- 3 litres d'essence ......

Publié : 14 févr. 2008
par diety
Monolecte a écrit:
D'un point de vu purement rationnel, et c'est ce que je dis depuis le début, la meilleure gestion des chances pour un chômeur devant une offre ANPE pourrave, c'est de postuler à tous les coups en jouant le jeu de la négociation contractuelle

C'est un avis personnel de citoyen et non pas d'agent anpe.

Et pourquoi pas. Une réflexion d'une citoyenne qui sert à ne pas être radié, c'est bien utile.

J'avais peur que si on prête la même attention à la raison du refus qu'à la correspondance entre profil et offre d'emploi ou à la faisabilité de la mission, que le refus se termine par une radiation.

Attention. Ne me faites pas dire ce que je veux pas dire. Il y a des motifs de refus qui ne sont pas entendables.

Non, je ne vous fais rien dire du tout. Je faisais part de mes réflexions, de ma peur quand j'avais réçu cette annonce. Cela date d'un temps où je ne vous connaissais pas. Maintenant vous faites part de vos réflexions (d'agent anpe?) et c'est bien utile.

Publié : 14 févr. 2008
par diety
St-Dumortier:
Faut voir aussi ce que l'on appelle une offre merdique.

Le Canard enchaîné s'était prononcé à ce sujet:

Qu'est-ce qu'une "offre valable d'emploi" ?

Réponse du Canard: "C'est une offre que vous avez envie de refuser". :D

Publié : 14 févr. 2008
par St-Dumortier
Bonjour,

bah ! de toutes façons, cette histoire de flicage ne tient pas debout.
Une offre valable ?
Valable selon quoi ? des critères théoriques !
En ce sens des offres valables,
je pourrais en accepter des quantités
au vu des fonctions exercées dans l'emploi.
Mais même si je le voulais,
je ne serais pas recrutté (sauf bien sûr si je sors d'un trés long parcours d'accompagnement ayant permis l'emploi de x personnes).
inutile donc de postuler sur ces offres "valables" strictement parlant.

Le problème c'est que ensuite l'on vient juger de votre motivation, non pas sur la validité de l'offre, mais sur la justification du refus, c'est à dire des éléments personnels plus ou moins intimes
mais qui sortent souvent du cadre du strict accompagnement à la recherche d'emploi.

Nous avons donc une relation accompagnant/accompagné établie sur deux bases différentes :
- des critères établis professionnellement pour l'accompagnant qui le gardent de toute incursion dans la sphère privée.
- des justifications personnelles et professionnelles pour l'accompagné.

Le rapport de force est déséquilibré.
L'agent anpe n'est pas compétent à juger des éléments personnels.

La preuve,
on ne lui demande jamais, ses motifs pour accepter.

Bon dites moi,
amis agents anpe,
je suis emmerdé sur une offre là , faut me donner un coup de main.

Ma conseillère m'a envoyé une offre justement. C'est pas mal (suis pas difficile, c'est un remplacement trés court mais ça fait du relationnel on ne sait jamais).
Seulement voilà,
on va me demander sans doute comment je vois un peu l'avenir avec eux (déjà je rêve que mon talent les incitent à me garder).
Et là si je veux être sincère il me faudra répondre :
"Ici sur le secteur, si monsieur X est toujours le représentant de votre principal financeur, je prévois bien une rapide incompatibilité d'humeur entraînant la supression du financement avant 24 mois. Nous avons déjà "travaillé ensemble" lui et moi, malheureusement il n'appréciait pas mon humour ... ".

Avouez que ça le fait pas pour une candidature à
0,650 Kg de pain non ? (Sans compter le poids de l'essence s'il y a entretien.)
Je sais bien qu'un boulot même temporaire et sans suite, il faudrait le prendre.
mais, ...
Il se trouve que sur un poste comme ça,
y'a au moins un de mes enfants qui le prendrait avec bonheur
s'il était sur le secteur.
A choisir, bien sûr,
je lui laisserais la place tant j'estime insupportable de ne pouvoir construire d'avenir alors que l'on n'a même pas de passé.
Alors comme ça je me dis que sur le secteur, il doit bien y avoir
unE p'titE jeune qui sera bien contentE de décrocher le truc
et qu'il/elle en fera (peut-être) meilleur avenir que moi.

:roll: Alors qu'en pensez vous ?
Ces arguments seraient-ils recevables ....
et
si j'avais seulement envie de les exposer,
seraient-ils entendus ?

Quand se posera la question,
le problème n'existera que si l'offre n'est pas pourvue.
j'en doute fortement, et par conséquent,
avec cette offre, non pas d'emploi mais de candidature,
l'on m'enlève littéralement le pain de la bouche.

Dans le même style,
l'on pourrait autoriser les patrons de brasserie
à tirer le panier de provision des passants,
s'ils ne lisaient pas leurs menus affichés !

étonnant non !

Publié : 23 févr. 2008
par diety
Antoine a écrit :Précisons que le fait d'être inscrit en catégorie 1 (recherche CDI) ne justifie pas un refus d'un CDD ou d'une mission d'intérim.
Qu'en est-il pour quelqu'un qui est en catégorie 2 (temps partiel) et à qui l'ANPE envoie une annonce pour un emploi à plein temps ?

Je viens de recevoir une invitation pour me présenter dans une anpe parisienne en vue d'un contrat à plein temps. Je suis en catégorie 2, mais il vaut mieux y aller quand-même, non ?

En tout cas je sais que je ne vais pas faire un temps plein.

L'Anpe pourrait-elle me demander de justifier mon choix pour le temps partiel?

Ah, encore une question. J'ai déjà un CDI (intermittent, temps très partiel).
L'ANPE peut-elle exiger que je démissionne de ce contrat pour un autre contrat ? Je cherche juste des heures compémentaires, soit dans l'organisme dans lequel je travaille, soit dans un autre, soit chèque emploi service...

Publié : 24 févr. 2008
par superuser
Il est évident que si tu es en catégorie 2 et que tu as déjà un CDI à temps partiel qui te convient, l'ANPE ne peut pas te forcer à changer de catégorie et à démissionner pour un CDI à temps plein qui ne t'apportera peut-être pas satisfaction... Si tu cherches un autre temps très partiel, elle ne peut pas t'imposer son contraire.

L'ANPE - quand elle en propose - tape souvent à côté en ce qui concerne ses offres (en tous cas, les quelques personnes que j'ai connues et à qui l'ANPE a proposé quelque chose n'avaient rien à voir avec le profil demandé ! Il faudrait déjà qu'elle réactualise et améliore tous ses codes ROME).

Vas-y quand même, ça mange pas de pain et surtout, faut pas risquer la sanction. Mais je suis sûre que c'est un coup pour rien.

Tu auras fait ton devoir de chômeur ! :lol:

Publié : 24 févr. 2008
par diety
Merci. Ok, c'est ce que je vais faire.

Publié : 27 févr. 2008
par diety
Encore une:

Est-ce je peux demander une attestation que j'ai été présent à l'invitation ?

Publié : 27 févr. 2008
par superuser
En principe, à l'issue de tout entretien à l'ANPE, on te remet un compte-rendu imprimé.

Publié : 28 févr. 2008
par diety
Bonjour,

j'ai envie de faire un petit compte rendu.

Il s'agit de l'annonce n° 612180L. L'employeur qui est derrière a été révélé en fin de la réunion d'information: mathelan.com

200 personnes ont été invitées par l'ANPE Paris Flandre (Anpe spécialisée dans l'enseignement). Présentes étaient environ 50 personnes. En début de réunion un des deux intervenants a fait l'appel, et les présences ont été marquées sur la liste.

L'entreprise, installée en province, veut monter un site à Paris. Elle cherche entre 8 et 10 enseignants avec des talents multiples: ils doivent être à l'aise dans les deux matières, maths et physique, avoir des compétences pédagogiques, communiquer avec les parents, avoir un esprit commercial. Le style vestimentaire va avec l'esprit commercial : costard-cravate exigé. L'employeur aurait déjà vu plusieurs candidats et retenu aucun. (Regardez la vidéo "extrait conférence" sur leur site internet, on la l'impression de voir des traders à la bourse de New York, tous bien formatés) L'employeur serait très très exigeant.

Le contrat: c'est un CDI à plein temps (35h) annuel. Il peut donc arriver que l'on travaille 20 heures dans une semaine, et il faudra se rattraper plus tard en faisant 50 heures une autre semaine, conséquence logique. À ce sujet, les questions pleuvent dans la salle. Pourquoi ? On travaille le mercredi entier, le samedi entier puis les autres jours de la semaine entre 17h et 20h. Un petit calcul approximatif : disons 9h le mercredi, 9h le samedi, 3h+3h+3h+3h pour les autres jours de la semaine, cela fait en total 30 heures. D'autres heures pour le côté commercial ? Des réunions ? Une présence on ligne ? Les deux intervenants de l'Anpe ont du mal a calmer la salle. Ils ne peuvent faire aucune précision sur l'organisation du temps, les horaires etc. Quelques questions ont été virulentes: si les conditions de travail étaient légales. Si on avait des vacances, vu qu'il était de première vue impossible à remplir les 35 heures par semaine.
Réponse : C'est un contrat de travail légal, et pour les autres questions ce serait l'employeur qui répondrait pendant l'entretien. En même temps, on nous conseille de ne pas poser trop de questions sur les horaires dans l'entretien, car cela pourrait déplaire à l'employeur. Il semble exiger une grande disponibilité, il n'est pas possible de négocier un arrangement d'horaires.

Le Salaire: 2000 euros bruts, primes d'intéressement possibles (si on ramène d'autres élèves, si on communique bien avec les parents, si on fait de la pub, si...). Le salaire peut évoluer jusqu'à 2400/2500 (brut).

La réunion à l'ANPE serait faite pour faire un premier tri, ceux qui savent qu'ils ne sont pas intéressés ne vont pas postuler inutilement. Un tiers des personnes partent au cours de la réunion, parmi ceux qui restent, certains s'inscrivent une liste et laissent leur CV. L'employeur ensuite fera une sélection sur les CV et viendra dans une semaine à Paris pour faire des entretiens.

Je demande si à la fin on peut avoir une attestation de présence. Réponse: ce ne serait pas nécessaire, car ce n'est qu'une "invitation", sous-entendant que l'absence n'aurait pas eu de conséquences. Je suis dubitatif. En partant, tous qui ont été présents demandent un tampon+signature à l'accueil de l'Anpe. (La confiance règne, ça sent le chômeur expérimenté :) )

J'ai demandé à un des intervenants pourquoi j'ai été convoqué étant en catégorie 2, or qu'il s'agit d'un temps plein. La réponse est vague, je ne l'ai pas comprise. En revanche, d'après lui, j'aurais pu répondre par courrier de ne pas venir à l'invitation car je suis en catégorie 2. Cela aurait été une raison valable. Mais je crois que je m'y rendrai aussi à la prochaine invitation pour un temps plein. Avoir un tampon et une signature dans la main est plus rassurant que des spéculations si les raisons avancées pour l'absence sont acceptées.

Je me pose aussi la question ce qui arrivera aux 150 personnes qui ne sont pas venues.

Publié : 28 févr. 2008
par maguy
Je suis sidérée Diety, écoeurée par ces "employeurs" devenus fou furieux, exigeants, un tel mépris. Cela me rappelle un billet du Monolecte les salariés au sifflet

On vous siffle avec quel délai avant de commencer ?

Comment peut-on prévoir les séances chez le médecin, RV administratifs, garde des enfants et je ne parle pas de vacances avec son conjoint et ses enfants :roll:

L'ANPE laisse passer cela ?

Dans tout contrat il y a des heures de travail fixes, sauf pour les commerciaux itinérants ou autres professions bien précises.

Cela ressemble à un boulot de bouche-trou :evil: C'est impossible à l'année.
on nous conseille de ne pas poser trop de questions sur les horaires dans l'entretien, car cela pourrait déplaire à l'employeur
Poser des questions est pour moi la base de l'intelligence et de la capacité d'apprendre, pour des profs c'est logique et constructif. Et derrière les profs il y a des femmes et des hommes qui ont le droit de bâtir une vie.

Effectivement il serait intéressant de voir ce qu'il advient de ceux qui ne sont pas venus :evil:

Consternant, le niveau de mépris où vous tient ce s... d'employeur :evil: Est-ce qu'il est solvable d'abord ?

Publié : 28 févr. 2008
par diety
L'ANPE laisse passer cela ?

Oui, elle était zen avec ça. Le discours était: Ils existent depuis des années en province, ils n'ont pas eu de retours négatifs, donc c'est ok. (S'il y avait un problème, on pourrait toujours contacter l'Anpe pour un signalement, et pour le reste il y aurait les prud'hommes. (Je cite!)

Ce que je trouvais bizarre c'est que justement sur le sujet où les gens avaient le plus de questions (horaires, organisation, incohérence 35h/sem avec les horaires indicatifs données, l'employeur n'a pas donné les informations à l'Anpe, sachant que les gens veulent avoir des précisions là-dessus.

Dans tout contrat il y a des heures de travail fixes, sauf pour les commerciaux itinérants ou autres professions bien précises.


Apparemment, les "heures fixes" sont celles écrites plus haut sachant que cela peut bouger d'une semaine à l'autre. Elle a précisé qu'il ne s'agissait pas d'un CDI intermittent de formateur. Ce que je présume est que l'on sera au sifflet comme tu dis, un peu comme les caissières dans certaines grandes surfaces. Le type cherche le mouton à 5 pattes (prof en 2 matières, commercial, communication), et il peut se le permettre, il a le choix.

En tout cas, la vie de famille sera contrariée. Un parent isolé, c'est impossible. C'est pour célibataires et divorcés.