Merci à RPB, GT, et Paulina pour avoir poursuivi la conversation.
A mon tour, je réagis, à partir de vos mots.
RaoulPiconBière a écrit :Si le marché aux légumes était fermé et qu'il n'y a rien à mettre dans la marmite ?
Je récolte ce qu'offre la nature. Je fais de la soupe, des gratins et de la salade avec ce qui pousse de ci de là, à la faveur d'un peu de soleil, quelques gouttes d'eau, un peu de terre. J'arrive chez Popol avec mon panier bien garni. C'est fait avec de la sève brute: c'est du concentré de saveurs. C'est bourré de nutriments ultra vitaminés. Popol se nourrit de méchantes salades. Il est tout pâle, tout fade, et bien malade. C'est bien triste pour lui. Dans l'état où il est, il peut pas m'embêter. Je ne veux pas le tuer. Et je ne veux pas avaler ses salades, quand il a un sursaut de vivacité, non plus!
J'ai toujours trouvé de quoi jeter quelques herbes dans la marmite de ma vie.
GamblingTramp a écrit : 
Jolie métaphore ! Mais non, la cuisine ce n'est vraiment pas mon truc. Par contre mon sang italien fait de moi Le Parrain : c'est moi qui tire les ficelles !

Je ne signe pas et je ne pars pas tant que le PPAE ne correspond pas à ce que je veux. Et toque (de master chef) !

Merci! Et merci pour dire aussi que chacun et chacune peut trouver une métaphore qui lui parle! J'en utilise beaucoup, et je les emprunte à différents champs: cuisine, navigation, musique, par exemple. A chacun de trouver les images qui lui parlent le plus! Dans les rapports avec PE, l'idée, pour moi, c'est d'être dans un personnage. Il s'agit de jeux de rôles pour des jeux pas très drôles! C'est pas marrant du tout d'aller chez Popol! Les égayer par le jeu de l'humour est une façon de prendre de la distance, et de s'en protéger.
Paulina a écrit :Merci Plumette pour vos explications. Lorsque j'étais sous PLIE je n'avais aucun compte rendu. Je prenais note et c'est tout.
Mais si on me dit de me renseigner pour m'inscrire à une formation que je ne veux pas, je ne fais pas. Je ne me vois pas aller à un rdv à l'AFPA pour dire : je viens vous voir de la part de ma conseillère qui veut que je m'inscrive à la formation.... Elle va me répondre : êtes vous motivée pour cette formation ? Ma réponse sera : non j'en ai horreur. Elle me dira : alors inutile de remplir un dossier, laissez votre place à une personne motivée.
Je vous en prie. Votre propos montre avec brio l'absurdité du système. La logique gagne toujours sur la déraison. Laissons les plis! Nous n'avons point besoin d'amidon! Et nous avons besoins d'amis, oui! Forcer, imposer sont des méthodes d'un autre âge. Il a été démontré multe fois à quel point la violence ne produisait rien. Les accouchements aux forceps, ça fait mal. Les projets professionnels, les formations, ça vient, quand c'est le moment! Il y a des moments où l'on ne sait pas encore clairement ce que l'on veut. Et c'est parfaitement légitime! PE me fait penser parfois aux attitudes harcelantes de l'éducation nationale qui violente les jeunes adolescents :"tu dois choisir une orientation", "tu dois savoir ce que tu veux faire"! Je pense fondamentalement, que nous avons le droit de ne pas savoir, toujours, ce que l'on veut. Qu'il y a parfois des temps d'hésitation, des temps où nous sommes en jachère. Que l'on a le droit d'essayer, de changer d'avis, d'expérimenter autre chose. Et que PE, le PLIE ou d'autres voudraient nous dire "ta voie est là". Non. La voie, c'est celle que l'on choisit. Si c'est la voix d'un ou d'une autre, ça sonne nécessairement faux.