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Re: Propositions pour sortir la France de son endettement

Publié : 15 nov. 2011
par maguy
Augmenter les recettes pour produire plus, pour vendre plus, pour consommer plus
Bon, elle a juste oublié qu'on ne pourra pas acheter plus :mrgreen:

D'ailleurs on a vu ce que donnaient tous les cadeaux faits au patronat en termes d'embauche et de hausses de salaire :evil:

Re: Propositions pour sortir la France de son endettement

Publié : 15 nov. 2011
par Leila
superuser a écrit :Là, ça n'a plus rien à voir avec le sujet du topic (que tu as, d'ailleurs, toi-même initié)...
Pour moi, ça y a trait: Parizot fait des propositions qui sont à écouter (augmentation de la CSG et de la TVA => recettes de l'Etat supplémentaires en contrepartie d'une baisse des cotisations sociales ) ,après chacun en fait ce qu'il en veut :wink:

Re: Propositions pour sortir la France de son endettement

Publié : 03 déc. 2011
par tristesir
Boursorama, une banque installée boulevard Carnot, à Toulouse, a reçu hier, à 11 h 30, la visite d'une quinzaine de manifestants qui, bloqués par le sas, sont restés sur le trottoir. « L'action est symbolique », souligne Myriam Martin, porte-parole du NPA. Les manifestants sont donc sagement restés dehors.

À l'origine de cette action : le collectif 31 qui réunit des partis politiques (le Front de gauche, les Verts, le NPA…), des syndicats (FSU, CGT…) et des associations comme Attac. Leur cible : la dette publique qu'ils considèrent comme « le casse du siècle ».

Dans le sillage du mouvement des Indignés, les membres du collectif s'interrogent sur la dette et la politique de rigueur imposée par le gouvernement. « Nous voulons un moratoire et un audit de la dette », s'exclame Jean-Christophe Sellin, conseiller municipal Front de gauche de Toulouse. « D'où vient la dette ? » « A-t-elle été contractée dans l'intérêt général ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? » : voilà les questions que pose le collectif qui organise demain mercredi un meeting, à 20 h 15, au hall 8 du Parc des expositions de Toulouse.
Article du 29 novembre 2011.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/11 ... if-31.html

Pourquoi il ne faut pas rembourser la dette

Publié : 12 déc. 2011
par batman

Re: Pourquoi il ne faut pas rembourser la dette

Publié : 12 déc. 2011
par patrice-merignac
c'est la seule et unique réponse car toutes celles proposées hélas amène une décadence sociale de notre modèle voir le sujet sur la notation des assedic, la secu, la cades, la dette de l'état lui même celle des collectivités locales car amenant inexorablement plus de chômage, pauvreté et donc en toute logique des réformes encore plus libérales

Re: Pourquoi il ne faut pas rembourser la dette

Publié : 28 déc. 2011
par superuser
Plus que jamais nos banques sont riches : en deux jours, elles viennent de déposer 864 milliards de liquidités sur leurs comptes respectifs à la BCE.

http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... upcon.html

Et pendant ce temps, nous, on continue de payer les conséquences de leur renflouement en 2009. :twisted:

Re: Propositions pour sortir la France de son endettement

Publié : 28 déc. 2011
par Invité
Pour augmenter leurs liquidités, les banques centrales ont acheté beaucoup plus d'or que d'habitude cette année.
(De là ces pubs qu'on voit partout : apportez votre or, vos vieux bijoux même en mauvais état etc...)

Je ne sais pas exactement ce que cela signifie mais je suppose que si les banques achètent de l'or c'est qu'elles ont peu confiance dans les monnaies et l'économie.
Ça ne sent pas bon tout ça.

Re: Propositions pour sortir la France de son endettement

Publié : 28 déc. 2011
par AVENIRSENIOR
En lisant ces divers commentaires, les questions qui me viennent à l'esprit :

- pour quelle raison se réfugie-t-on plus particulièrement dans les métaux précieux ?
- en "1929", comment a-t-on régulé la grande crise ?
- pourquoi les français se défont-ils de "valeurs réfuges" ? Massivement ? Cela suit-il justement des personnes qui éprouvent des urgences ? (car la pub nous ferait croire que pour s'offrir un voyage, Mme et M X ont vendu des bijoux pour s'offrir un plaisir ? Tout existe...) ?

Re: Pourquoi il ne faut pas rembourser la dette

Publié : 05 janv. 2012
par superuser
Record battu ! Les banques placent 453 milliards d'euros de liquidités auprès de la BCE

Un nouveau record est franchi. Les banques européennes ont placé mardi 453,18 milliards d'euros auprès de la Banque centrale après avoir déposé 446,3 milliards d'euros euros lundi. Le précédent record remonte au 27 décembre : 452 milliards avaient été déposés. La veille, le 26, un précédent record avait déjà été enfoncé.

Les banques ont en effet les poches pleines de liquidités depuis que la BCE a procédé à une opération inédite de refinancement en accordant 489 milliards d'euros de prêts à trois ans à 1%, le 21 décembre. Avec cette manne, elles peuvent rembourser leur propres échéances ou souscrire aux emprunts d'Etat comme elles l'ont fait par exemple pour les bons du Trésor italiens fin décembre.

Mais pour le surplus, comme elles ne veulent pas prendre le risque de se prêter en elles, les banques préfèrent placer leur argent… auprès de la BCE qui pourtant ne les rémunère qu'à 0,25%. Elles préfèrent donc être perdantes mais rester méfiantes vis à vis de leurs consoeurs et concurrentes, ce qui montre que le marché interbancaire n'est toujours pas revenu à son fonctionnement d'avant la crise de 2008.

La poursuite de la crise de la zone euro combinée aux nouvelles exigences de Bâle III explique en partie cette situation. L'autre explication tient à un changement des pratiques des banques qui ont modifié la gestion de leurs liquidités depuis la crise précédente provoquée par la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en octobre 2008.

http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... a-bce.html

Et pendant ce temps...

La Banque de France souligne un ralentissement du crédit aux entreprises

La croissance des encours de crédits aux entreprises a continué de ralentir en novembre, en particulier pour les PME et micro-entreprises. (...) Pourtant, après les plans de recapitalisation des banques européennes décidés dans le cadre du projet de sauvetage de la Grèce échafaudé par Bruxelles le 27 octobre, le Premier ministre François Fillon avait convoqué les principaux établissements bancaires français à Matignon afin de leur signifier que le renforcement de leurs fonds propres ne devait pas se faire au détriment du financement de l'économie du pays.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... rises.html

La dette de la France, un secret bancaire ?

Publié : 12 janv. 2012
par superuser
Qui détient la dette de la France ? Cette question, chaque contribuable français est en droit de se la poser. Ses impôts ne servent-ils pas à payer en partie les intérêts de la dette ? Or, si l’on dispose des quelques informations générales, savoir plus en détail qui détient les créances françaises et pour quel montant relève du secret extrêmement bien gardé. L’opacité est totale et couverte par la loi. Enquête.

1.317 milliards d’euros. Tel est le montant, fin 2011, de la dette de l’État français. Qui sont ses créanciers ? La dette est-elle concentrée entre quelques richissimes mains ? Ou répartie entre une multitude de petits épargnants, du détenteur d’une assurance vie en Picardie au retraité du Minnesota qui vit des dividendes versés par son fonds de pension ? Les prêteurs sont-ils des spéculateurs, prêts à tout pour faire monter les taux d’intérêt, ou des investisseurs tranquilles ?

«Le savoir permettrait de mesurer les conséquences potentielles d’un défaut de paiement, même partiel. Et de ne pas se retrouver dans une situation de spoliation de petits épargnants», explique Thomas Coutrot, économiste et coprésident d’Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne). Les banques européennes, et françaises, qui ont bénéficié avant Noël d’un beau cadeau de la Banque centrale européenne – un prêt à 1% sur plus de 450 milliards d’euros – pour les inciter à acheter de la dette européenne, jouent-elles le jeu ? Pour tenter de répondre à toutes ces questions, il faut suivre le parcours d’un bon ou d’une obligation du Trésor.

42,5 milliards d’euros d’intérêts versés à des inconnus ?

Pour se financer, l’État émet des titres financiers que des investisseurs achètent. Plusieurs types de titres, avec chacun leur échéance et leur taux d’intérêt, sont régulièrement proposés à la vente [1]. C’est l’Agence France Trésor (AFT) qui gère leur mise aux enchères (adjudication). Vingt grandes banques agréées, les «spécialistes en valeur du Trésor» («SVT», de BNP Paribas à Goldman Sachs en passant par Natixis, la Deutsche Bank ou la Société générale), sont chargées de les écouler sur les marchés financiers. Elles savent donc à qui elles revendent éventuellement ces titres. Ensuite, obligations et bons du Trésor circulent sur les marchés, mais son détenteur final perçoit chaque année ses intérêts. Ceux-ci totalisaient 42,5 milliards d’euros – le service ou la charge de la dette – en 2010. En théorie, on devrait donc savoir à qui ils sont versés.

Sur le site de l’AFT, le citoyen curieux apprend juste que 66% des détenteurs de la dette sont des «non-résidents». «En gros, un tiers de la dette est détenu par des investisseurs français, un tiers au sein de la zone euro, et un tiers à l’étranger, en dehors de la zone euro», précise Tân Le Quang, responsable de la communication au sein de l’agence. Problème : «Les non-résidents peuvent être de faux non-résidents, des Français détenteurs d’un portefeuille d’obligations via un paradis fiscal», objecte Michel Husson, de l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires). «Un investisseur saoudien, qui détient de la dette française car il a investi dans un fonds d’investissement à Londres, est comptabilisé comme un investisseur britannique», complète Patrick Artus, économiste à la banque Natixis [2]. «Les trois plus gros détenteurs de la dette française sont le Luxembourg, les îles Caïmans et le Royaume-Uni», lance-t-il. Les Îles Caïmans, un paradis fiscal des Caraïbes autant peuplé que Châteauroux (44.000 âmes), pourrait donc ainsi faire basculer le destin des Français ?

La dette, un secret d’État ?

Les enquêtes réalisées par l’Agence France Trésor auprès de ses vingt banques partenaires permettent d’en savoir un peu plus sur les gros acheteurs : principalement des banques centrales, des fonds souverains, des assureurs, des banques commerciales et des fonds de pension. Ce que confirme la base de données financières eMAXX, mise en place par Thomson et l’agence de presse Reuters, qui publient régulièrement la liste «des 50 plus gros détenteurs de dette souveraine française» (hors banques centrales). Nous y retrouvons des assureurs (Axa, Allianz…), des mutuelles (MMA, MAAF, Groupama…), des banques (BNP-Paribas, La Banque postale, ING…) et une multitude de fonds d’investissement, principalement européens. Nous n’en saurons pas davantage : «Ce sont les banques qui voient les flux, pas nous. Les investisseurs en dette souveraine n’ont pas l’obligation de dévoiler leur position», confie Tân Le Quang. Mais pourquoi est-il impossible de savoir qui détient quoi et combien ?

C’est pourtant simple : cette absence de transparence est inscrite dans la loi. «Les textes actuellement en vigueur [3] n’autorisent les conservateurs d’instruments financiers (…) à communiquer aux émetteurs la liste de leurs détenteurs finaux qu’aux seuls émetteurs d’actions, de bons de souscription d’actions ou d’instruments de taux donnant immédiatement ou à terme accès au capital. Par conséquent, l’Agence France Trésor (AFT) ne peut pas identifier précisément les détenteurs [des obligations et bons du Trésor]», répond, en 2010, le ministère de l’Économie et des Finances à un sénateur trop curieux. Traduction : si les entreprises ont le droit de savoir qui sont leurs actionnaires, il est interdit à l’État français de connaître ses créanciers. La dette, un secret bancaire ?

Opacité généralisée

Face à cette opacité, «nous soupçonnons une extrême concentration, confie Thomas Coutrot. On pourrait très bien disposer d’informations statistiques sur la concentration des portefeuilles et la nature de ceux qui les détiennent». Des chercheurs suisses ont récemment révélé que 147 multinationales, tout en se contrôlant elles-mêmes, possèdent 40% de la valeur économique et financière des dizaines de milliers de multinationales du monde entier (lire notre article). Il serait étonnant qu’il n’en soit pas ainsi pour les dettes souveraines. Selon les données présentées par la Banque des règlements internationaux (BRI), un organisme géré par 58 banques centrales nationales, les banques étrangères possédaient en juin dernier 13% de la dette de l’État français. Soit 176 milliards d’euros, dont plus des deux tiers sont entre les mains de banques britanniques, japonaises, allemandes, états-uniennes et suisses. Mais il ne s’agit que d’un euro sur dix empruntés.

Il est pourtant tout à fait possible, en théorie, d’en savoir plus. C’est la société Euroclear France [4], un organisme boursier privé, qui est «le dépositaire central des titres français». Elle sert d’intermédiaire entre la Banque de France et les détenteurs de titres du Trésor pour leur verser leurs intérêts ou leur pécule quand l’emprunt arrive à échéance. Un peu comme la chambre de compensation Clearstream sert, au Luxembourg, de «péage» entre les transactions financières. Euroclear France sait donc parfaitement qui détient combien à quel moment. Mais la loi l’autorise à ne pas rendre publiques ces données. Pourtant, ce sont bien les citoyens qui paient la charge de la dette.

[1] Leur échéance de remboursement s’étale d’un à cinquante ans. Leur taux varie entre 1% et 4%. Plus l’échéance de remboursement est lointaine, plus le taux est élevé.
[2] Le Monde du 23 juin 2011.
[3] Notamment l’article L. 228-2 du code de commerce, décret d’application n° 2002-803 du 3 mai 2002 publié au Journal officiel du 5 mai 2002, et l’article L. 212-4 du code monétaire et financier relatif à la nominativité obligatoire.
[4] Ancienne Société interprofessionnelle pour la compensation des valeurs mobilières (Sicovam).

http://www.bastamag.net/article2041.html

La dette, c'est la droite !

Publié : 20 janv. 2012
par superuser
Image

Le billet de l'économiste Jean Gadrey => http://alternatives-economiques.fr/blog ... la-droite/

Re: Propositions pour sortir la France de son endettement

Publié : 28 janv. 2012
par conundrum
Que se passerait-il si la France annulait sa dette ?
Chaque fois que vous abordez le sujet tabou d'une annulation unilatérale de la dette de votre pays, vous déclenchez le même torrent d'imprécations :

« Malheureux, la France serait mise au ban des nations, plus personne ne voudrait commercer avec elle, ni lui prêter un fifrelin... »

Eh bien pas sûr, et je vous le démontre illico.
http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/20 ... tte-226394



Équateur : le courage politique de dire non à la dette et au FMI
Le 14 décembre 2008, le président de l’Équateur, Rafael Correa, prenait la décision simple et ferme de ne plus payer la part « illégitime » de la dette publique et de suspendre le remboursement des titres de la dette. Retour sur une réussite politique, sociale et économique.
http://www.legrandsoir.info/equateur-le ... u-fmi.html