L'Emploi et le Chômage en Débats

Dans ma région, zone aussi désertique , une association met à disposition des mobylettes et des véhicules aux demandeurs d'emploi pour des stages, entretiens d'embauche, travail.
Sinon, tu as aussi la location en grande surface de véhicule de tourisme, il y a des prix de départ à 5€/jour assurance comprise.

Après, sur place tu pourras toujours expliquer ta situation et un collègue se proposera surement de te dépanner le temps que tu retrouves ta mobilité.

@ Leila: Par ici pas d'assos' de ce genre, bien que ce serait très utile je pense!
Pas de collègues non plus, ni de co-voiturage, ni rien.

Pour en être arrivée à cette décision radicale et avoir refusé ce job, c'est vraiment que j'avais pensé à tout et qu'aucune solution n'était possible. Sans voiture ici c'est la mort assurée, pas mieux qu'au milieu du Larzac.

Tant pis. Ce qui est fait est fait. Maintenant reste plus qu'à attendre le verdict du garage, et faire comme je peux pour payer.

Il ne faut pas baisser les bras . Tu as deja appelé ton employeur ? N'as tu pas des voisins qui peuvent ou qui vont en ville ?

Oui, je l'ai prévenu vendredi soir, puisque ma voiture n'était plus roulante et ne serait forcément pas réparée pendant le week-end. (Sans même savoir si elle est réparable d'ailleurs...)
Je ne voulais pas attendre la dernière minute, tergiverser, et le planter lundi matin.
Cela ne change pas grand chose vu que je me retrouve honteusement incapable de tenir parole (bien que je le rappelle: il n'y avait rien du tout de signé ou d'écrit), et cela m'a projetée direct au fin fond d'un joli rebond dépressif. Parce que, mine de rien, j'y ai cru... Je commençais à me faire à l'idée de retravailler, malgré l'inquiétude face à la nouveauté.
C'est pour cela que je dis que c'est foutu, et que je ne peux pas revenir en arrière. Je n'en suis pas capable, moralement.

Ici, c'est l'isolement social, et comme partout ailleurs c'est "chacun sa merde". Les voisins c'est bonjour-bonsoir, comme en ville. Pas d'amis, personne sur qui compter.

En dehors de la poisse imprévue de cette panne de bagnole, je me retrouve face à ma fragilité psychologique, mon incapacité à faire face à la énième goutte d'eau de trop. C'est un énorme échec. Je m'en veux...! Et j'en veux à ma voiture, mais grave!
Je sais que ça ne sert à rien d'être superstitieuse ou fataliste, mais quand on a la poisse...!

Ce serait dommage ... Franchement ...

Vous n'avez vraiment pas d'issus de secours

mallo83440 a écrit :Ce serait dommage ... Franchement ...

Vous n'avez vraiment pas d'issus de secours

Mais non! C'est bien pour cela que j'ai dû prendre cette décision, contrainte et forcée, et au moins avoir l'honnêté de prévenir l'employeur au plus "tôt"...

Oui c'est dommage, c'est triste et c'est rageant. Je me consterne moi-même, c'est dire!

Faut pas se laisser abattre, il faut harceler le garagiste. Les voisins meme si on leur dit bonjour/bonsoir n'hesitez pas, vous leur expliquer quitte a leur rendre l'appareil, le covoiturage participation des frais;
pour le poste n'a t il pas des choses que vous pouvez faire via un télétravail

cassopolis a écrit :Faut pas se laisser abattre, il faut harceler le garagiste. Les voisins meme si on leur dit bonjour/bonsoir n'hesitez pas, vous leur expliquer quitte a leur rendre l'appareil, le covoiturage participation des frais;
pour le poste n'a t il pas des choses que vous pouvez faire via un télétravail

Non, un travail à distance n'aurait pas été possible.
Peut-être que si j'avais eu la force morale de faire face, au lieu de m'écrouler lamentablement, j'aurais pu remuer ciel et terre pour trouver une solution... Sauf que ce n'est pas le cas. C'est une épreuve qui me met en face de mes limites, et de mon état, et peut-être de mon besoin de me faire aider.

Je ne porte pas peine pour l'employeur, qui se rabattra sûrement sur une autre postulante... et je mettrais ma main à couper que d'ici 2 mois le poste sera à nouveau vacant!

Le garagiste... ben il fera son boulot. Selon son verdict je verrai bien si ça sera réparable ou pas (je ne préfère pas y penser pour le moment: une merde après l'autre, hein! ).