Zorro22 a écrit :écrire comme Capital que le nombre de demandeurs explose, c'est un peu forcé.
Oui, tu as raison, si on s'en tient aux chiffres bruts.
Non, si on observe une tendance, enfin le démarrage d'une tendance qui sera forcément longue et lourde.
Il est ASSURÉ que le nombre de demandes de RSA (et le nombre d'inscriptions à Pôle Emploi en général) va exploser. Les premiers retours que j'ai de l'intérieur (tant du côté de PE que des services sociaux de la ville de Paris) en attestent.
Si je prends les seuls "intermittents du spectacle" (qui se comptent par milliers sur Paris/RP), faute d'avoir travaillé depuis mars et par l'annulation de la plupart des manifestations culturelles d'été, ils ne pourront s'ouvrir des droits au chômage et vont se retrouver au RSA à la rentrée. Ça commence dès à présent.
Les services sociaux de Paris
sont déjà saturés au point que le suivi des RSastes est quasiment inexistant. On ne renouvelle plus les Contrats d'engagements réciproques (qui lient les RSastes au département de Paris et à la CAF).
C'est un bordel sans nom ! Alors que normalement, vous avez un suivi mensuel très pointilleux assuré par votre référent. Là, les RSastes que je connais (dont je suis) n'ont plus aucune nouvelle…
Certes, c'est un des effets de la crise sanitaire, mais c'est aussi la conséquence de l'engorgement des services sociaux… qui va s'accentuer.
Les gens n'ont pas encore compris que
la récession à laquelle nous sommes confrontés est INÉDITE. Elle est sans commune mesure avec la crise financière de 2007/2008 qui a laissé beaucoup de monde sur le carreau.
Depuis plus de 13 ans, les problèmes se sont accrus, notamment par l'arrivée massive de migrants qui, depuis 6 à 7 ans saturent les services sociaux… mais aussi les urgences hospitalières (phénomène que personne n'ose réellement aborder).
Comme je l'écrivais ailleurs, 100% des hôtels parisiens qui sont restés ouverts en mars, avril et mai, sont occupés par des migrants sans domicile, sans ressources…
Si vous cumulez entassement de la misère et récession économique, vous vous retrouvez avec une situation explosive.
Pour l'heure, les belles âmes et bobos gauchos se déconfinent et vont partir en vacances. La vie est belle !
Mais la rentrée de septembre promet !
