@felinarchy:
je ne sais si ce ne sont mes messages ici qui laissent à penser que je ne sois pas "polie",
Non, pas particulièrement, en fait, c'est surtout qu'il faut absolument rester poli face à l'administration,
sinon ils vous dégainent par exemple l'
article 24 de la loi 2000-321 du 12 avril 2000, qui dit entre autres
"
L'autorité administrative n'est pas tenue de satisfaire les demandes d'audition abusives, notamment par leur nombre, leur caractère répétitif ou systématique. "
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTe ... 0006529215
Et après, ils ne vous répondent plus. Je m'en suis déjà pris un chez Paul Emploi de ce goût-là il y a quelques temps,
et celui cité vient d'arriver ce matin au courrier (CAF 22) (mais pas le cadre "RSA et 3%", je ne détaille pas pour le moment).
La CAF 22 a d'ailleurs dit que c'est le nombre de mes demandes qui posait soi-disant problème et non le contenu. No comment.
Ceci juste pour dire que l'administration peut botter en touche très, très facilement... et cela marche probablement
presque à chaque fois. Ceci dit, dans mon cas, c'est sur un sujet particulier qu'ils en veulent plus répondre, pas sur le tout.
Je peux toujours leur écrire sur d'autres sujets.
Lettre avec signature manuscrite de Mme la Directrice : même dans le cadre RSA et 3%, je n'avais pas réussi à en obtenir une. Un superbe trophée-dédicace.
D'expérience, quand ça remonte tout en haut, c'est qu'il y a un hic.
Dans votre cas, je note que vous contactez souvent votre administration : cela peut donc vous arriver.
Etant donné que certains réponses vagues de l'administration entrainent forcément des contacts supplémentaires,
il y a donc un risque réel pour l'allocataire de voir ses demandes légitimes bottées en touche s'il ne prend pas des précautions.
Quant à la légalité de tout cela...
Dans le cadre RSA et 3%, vu les nouveautés récentes et le dialogue de sourd qui peut rapidement s'installer, il faut rester prudent :
préférer par exemple une longue demande initiale à de multiples demandes mal étayées.
De manière générale (je ne parle pas spécialement des CAF, ici), utiliser un ton agressif dans un courrier ne fait qu'indiquer à l'administration
que vous êtes excédés donc dos au mur sur le sujet, et donc ainsi soit plus facile à rouler dans la farine, soit plus facilement contraint au compromis
ou à l'abandon.
Mimer la force face à l'administration est essentiel. Sans peut-être trop en faire ? Je ne suis là pas certain que mentionner
dans un courrier "je suis soutenu par telle association" ne risque pas de provoquer des problèmes supplémentaires plus tard.
Des formulations du type "
je suis conscient que face à la pauvreté qui augmente, vos services sont débordés et je ne saurais à ce stade
vous contraindre davantage à me répondre plus rapidement en sollicitant l'expertise d'une association. Notez toutefois ma détermination polie
et respectueuse à faire avancer ce dossier", voila. Ce n'est pas pour donner des leçons, mais bon, j'en ai beaucoup appris au cours de cette
odyssée au RSA, donc, ma foi, si cela peut inspirer quelqu'un...
@Yves: il faudrait d'ailleurs peut-être une section "courrier type" sur le site d'Actuchomage (en particulier dans cette affaire de RSA et 3%) ?