Pour revenir à l'histoire des 85 € et de la menace de les "retirer" du rSa. (
Suite de ce commentaire.)
Edition d'un document à l'usage des professionnels de l'insertion : rSaguidepro.
Edifiant: faut tout leur expliquer à ces mecs, à croire qu'ils n'ont pas le niveau pour comprendre eux mêmes.
http://partenaires.rsa.typhon.net/IMG/p ... idepro.pdf
Rien de nouveau qui n'ait déjà été dit ici sauf une partie ou martin "se lache" involontairement (ou discretement ?) sur les ressources à prendre en compte.
C'est page 7 dans les "Cas Concrets" :
Mila, célibataire, vit seule avec sa fille de deux ans. Durant le dernier trimestre,
son revenu d’activité moyen s’élève à 800 euros par mois. Elle perçoit en plus 87 euros d’allocation de soutien familial et 360 euros d’allocation logement.
>> Le revenu garanti de Mila s’élève à 1 274 euros, qui correspondent au montant forfaitaire de 778 euros augmenté de 496 euros (62 % de 800 euros). Mila touchera donc un rSa de 278 euros. Au total, avec son allocation logement, elle disposera de 1 525 euros par mois.
Revenu garanti = 778 + 496 = 1 274 euros
rSa = 1 274 – 800 – 87 – 109 (forfait logement) = 278 euros
Dans cet exemple on voit que l'ASF (allocation de soutien familial) est versée quand Mila ne travaille pas.
L'ASF est destinée à compenser la défection d'un parent en matière de pension alimentaire (avec obligation de demander cette pension en justice).
Quand Mila reprends un emploi cette ASF est comptée comme ressource et elle est déduite du montant du rSa.
L'allocation est versée mais elle s'annule par déduction du rSa.
En reprenant un emploi Mila n'est plus aidée pour faire face à la défection du père de son enfant.
La menace de réduire le rSa pour cause de non recours à la justice est partiellemnt abusive,
mais en cas de reprise d'emploi ou de versement de la pension par le parent , c'est bien l'état qui empoche le bénéfice de l'action d'insertion. (Charité bien ordonnée ...)
On voit aussi qu'avant le rSa Milla perçoit 1247 € et que sont revenu garanti est de 1274 € soit 27 € de mieux.
Bonjour le "deal" !
Pour les aides locales (versées par les départements) martin estime que si elles restent en l'état (attribution sur titre de RMI ou API transférée au rSa), les budgets seraient triplés.
Comme y'en est pas question (dit-il), il faut faire à budget constant en établissant de nouvelles conditions (de ressources) pour les aides locales.
Comme il ne veut pas non plus que le pognon aille qu'aux plus pauvres (le rSa est fait pour inciter au retour à l'emploi), il préconise de répartir plus largement les fonds attribués.
En résumé :
Avec le rSa et les aides locales actuelles, la loi fait tripler le budget des aides locales.
Comme y'a pas d'argent, y'est pas question de faire comme çà donc il faut changer les aides locales.
On garde le même budget et on répartit sur plus de bénéficiaires ... (Combien de nouveaux entrants au rSa ?)
http://partenaires.rsa.typhon.net/IMG/p ... 0509v3.pdf
Ps:
les liens viennent de CREAI Nord-Pas-de-Calais. Remercions les tant qu'ils existent :
Le Centre régional d’études et d’actions en faveur des personnes inadaptées (CREAI) de Lorraine vient d'annoncer la fin de ses activités à compter du 15 juillet, en raison d'un exercice financier très mauvais en 2008 et d'un manque important de liquidités.
http://www.ash.tm.fr/actualites/detail/ ... -porte.html