gavrochette a écrit :Disons que, pour ma part et ça n'engage que moi, je fais la différence entre l'épargne issue du travail, et celle issue d'une rente ou d'un héritage...
Et l'héritage ou la rente peut-être lui-même être issue du travail, surtout chez les ouvriers. Les parents ont souvent sacrifié leurs niveau de vie pour acquérir un logement aussi bien pour eux mais aussi celui de leurs enfant (pas de vacance, pas de loisir, pas les dernières nouveauté à la mode, études à minima car pas les moyens aussi bien financier qu'en terme de temps pour aider les enfants à apprendre ce qui en a fait des travailleurs pauvre au RSA, au chômage ou au smic...). Sans compter les enfants qui ont participé à l'élaboration de cet héritage en donnant des coups de main à leurs parents pendant les travaux.
En plus de se faire taxer une première fois via les droits de succession, de devoir se faire taxer une seconde fois pas les banques pour avoir l'emprunt permettant de payer ces frais, tu te fait taxer une troisième fois via les APL ou le RSA sous couvert de "solidarité" et d'égalité. Et qui sont les victimes dans cette histoire ? Les plus pauvres.
On est dans un pays qui à réussi à faire croire aux travailleurs qu'ils ne sont que très peu imposé simplement en atomisant et éparpillant les taxes, cotisations et impôts (plus de 200).
Voici un exemple de ce qui est payé par le travail du salarié :
- cotisation salariale
- cotisation patronale
- cotisation foncière des entreprises
- impôt sur les sociétés
- taxe sur les dividendes
- taxe sur la valeur ajouté
- impôt sur le revenu
Et si la personne à le malheur d'avoir économisé en faisant le choix de ne pas flamber, on vient le taxer car elle serait privilégiée. Pendant ce temps la, les vrai rentier tel que les banques, les grands groupe continuent à enrichir des milliardaires.
gavrochette a écrit :
Ca c'est mon point de vue personnel, ce qui ne veut pas dire que je sois pour une loi prenant en compte le capital placé des demandeurs d'allocations...
Prendre en compte les revenus généré par ces biens et capitaux est à mon avis tout à fait légitime. Mais il faut le faire de manière juste. Lorsque l'on te déduis l’intégralité des intérêts du livret A au lieu de prendre la différence entre son taux et l'inflation, on est dans l'appauvrissement soit le contraire du but recherché.
Par contre, taxer des biens non productif et forcer les gens à s'en séparer au lieu de les aider à les faire fructifier, c'est faire le jeu des gros rentiers et autres requin.
Je rappelle l'esprit de la loi sur le RSA :
Article L262-1
Le revenu de solidarité active a pour objet d'assurer à ses bénéficiaires des moyens convenables d'existence de lutter contre la pauvreté et de favoriser l'insertion sociale et professionnelle.
gavrochette a écrit :
Comme je disais, vu que ça ne concerne qu'un très faible pourcentage des personnes touchant les apl ou als... je crois que c'est un peu enculer les mouches que de débattre du sujet de qui aurait droit à quoi et à partir de quel montant... et que cela consiste surtout à diviser pour mieux régner.
De plus, ce serait sans doute ouvrir la boite de Pandore et risquer de voir le principe élargi à toutes les aides
Justement, non, c'est n'est pas "enculer les mouches". C'est la méthode de manipulation mentale classique :
- On commence par stigmatiser une minorité, ici les chômeurs de longue durée qui finissent au RSA en sous-entendant que l'on peut gagner de l'argent en étant au RSA et que ce sont des privilégié
- Puis, on élargi à une autre population minoritaire, toujours avec le même argumentaire. Ceux qui ont déjà subit la mesure vont trouver normal que les autres payent aussi et la majorité de ceux qui ne payent pas vont considérer que la minorité sont des privilégiés.
Si tu ne tue pas l'argumentaire avant qu'il ne grandisse, cela sera plus difficile à faire après.