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Publié : 23 nov. 2007
par dixdobby
romain23 a écrit :Et pourtant cela se passe dans un tout petit village. "
En fait, cette directrice a repris simplement à son compte
Parce ce que surement qu'il y a des reglements de compte dans ce petit village, et, que les enfants servent là encore "d'otages"!
On appelle cela des querelles de clocher.
D'une region desertifiée où j'ai vecue, on mettait tous les "momes" un peu pauvre en assistance éducative. Cela maintenait les postes et les écoles en place! Jusqu'au jour, où il n'y a plus eu " un sou" dans les caisses du conseil général ,et, donc plus d'assistance éducative!
Dans ce cas que tu cites, le maire a huit jours pour signaler au procureur,selon les lois en vigueur.Ensuite, le procureur decide de saisir ou pas,selon les moyens. Mais ,des foldingues dans l'education nationales, c'est comme partout, il y en a toujours.

Bien sûr il y a des règlements de compte, mais plutôt entre le maire et les paysans du coin.
Non, autre histoire farfelue, l'ancienne directrice avait confisqué à un petit de 6 ans son revolver en plastic ( même pas une imitation d'un vrai) lors de la cavalcade sous prétexte que les revolver étaient interdit dans l'enceinte de l'école. sic.
Actuellement tout le monde cherche à tirer le parapluie, personne ne veut être responsable.
Mais faire peur aux parents, c'est exactement ce que fait SARKO.
Publié : 23 nov. 2007
par tristesir
Mais comment fais-tu pour avoir accès à des espèces ? A ma banque, ils ont un gros panneau "nos agents n'ont pas d'espèces".
Cela est en train devenir un problème en effet !!!
L'agence qui tient mon compte, la plus proche de mon domicile, ne délivre plus d'espèces directement, il faut une carte bancaire pour obtenir de l'argent !
Je suis donc obligé d'aller dans une autre agence et c'est là que les choses deviennent ubuesques: Par défaut, à chaque fois que je présente un chèque pour retirer de l'argent, je me vois infliger une pénalité de 4,10 euros parce que cette agence n'est pas celle qui tient mon compte !!
L'option est par défaut dans le programme de l'ordinateur qui permet au guichetier de délivrer l'argent demandé. Si je ne rabache pas à l'employé
de la banque que je voudrais qu'il ne me facture pas le retrait, j'ai la surprise de voir sur mon relevé bancaire , mais pas tous les mois heureusement, qu'il m'ont sucré 4,10 euros.
Je peux encore me faire rembourser bien entendu , mais que de tracasseries !
S'ils espèrent me convaincre de prendre une carte bancaire de cette façon, ils se trompent lourdement

Publié : 23 nov. 2007
par did
St-Dumortier a écrit :Bonjour,
Did a écrit:
La plupart des usagers ont perdu des jours de congés, de RTT et de salaire. Sans compter que beaucoup d'intérimaires ont été viré et ont été remplacé. Sacrifié sur l’autel de la retraite des cheminots.
Si j'affirme que la plupart des usagers ont offert leurs jours de congés de RTT et de salaires. Que les intérimaires sont arrivés en fin de possibilités de renouvellement et (bien sûr) remplacés (comme d'hab). Sacrifiants sur l'autel des droits sociaux ;
Si j'affirme donc le contraire de ce que vous dites, quelles preuves nous départagerons ..... ?
une collection d'articles de medias tous plus "vérolés" les uns que les autres ?

Eskeuz mon gars, mais je n'ai pas compris ???
Yo!
cdt
did
Publié : 23 nov. 2007
par did
Bon, ça fonctionne correctement ce soir, C'est mieux enfin!
Enfin les FARC de la RATP ont libéré les otages, les usagers sont libres de circuler...pour le moment. Les négociations ne font que commencer.
A suivre de tres pres.
Tiens bon Ingrid, le Chavez français et Frenchy Bush vont te sauver, toi aussi tu pourras bientot prendre le metro!
Cdt
did
Publié : 23 nov. 2007
par tristesir
DID: tu nous rabaches la propagande gouvernementale mais que sais tu de la réalité de tout ceci par toi-même?
Connais tu personnellement quelqu'un qui a perdu son emploi à cause de la grève?
Publié : 23 nov. 2007
par did
tristesir a écrit :DID: tu nous rabaches la propagande gouvernementale mais que sais tu de la réalité de tout ceci par toi-même?
Connais tu personnellement quelqu'un qui a perdu son emploi à cause de la grève?
Oui, les interimaires qui ne se sont pas présentés ont été remplacé, dans ma boite.
Tous ceux qui n'avaient pas posé de RTT ou de congés AVANT de les prendre ont eu droit a une mesure de clemence, ils ont perdu un ou plusieurs jours de salaires.
Ce n'est pas de la propagande gouvernementale, mais mon avis.
cdt
did
Publié : 23 nov. 2007
par did
Arlette Laguiller prête à rouler pour les socialistes
Une bonne et excellente nouvelle, chui mort de rire
Perso, je ne roule pour personne, la politique politicienne ne m'interesse pas.
mais là, j'avoue, c'est drole!
cdt
did
Publié : 23 nov. 2007
par St-Dumortier
Bonjour,
Oui, les interimaires qui ne se sont pas présentés ont été remplacé, dans ma boite.
Cela doit être une grosse boîte
pour représenter la majorité des usagers ...
Publié : 23 nov. 2007
par tristesir
Oui, les interimaires qui ne se sont pas présentés ont été remplacé, dans ma boite.
Tu es le DRH?
Publié : 23 nov. 2007
par maguy
C'est un peu surprenant
Que les jours non travaillés ne soient pas payés, d'accord, mais un intérimaire a un contrat avec des dates de fin de mission.
Publié : 23 nov. 2007
par tristesir
Que les jours non travaillés ne soient pas payés, d'accord, mais un intérimaire a un contrat avec des dates de fin de mission.
Tu poses cette question parce que tu prends pour argent comptant ce qu'ecrit DID?
Personnellement, il ne m'a pas convaincu.
D'ailleurs, comment savoir que quelqu'un a été viré? Cela se fait plutot dicrètement quand ce sont des licenciements individuels.
Publié : 23 nov. 2007
par tristesir
Plan curieux dans un journal de France 2:
Dans un reportage sur la "reprise" on voyait un plan d'un wagon de RER surchargé et brièvement, on pouvait voir le nom d'une gare: DRANCY
Je me demande si c'est une suite à l'expression souvent entendue pendant cette grève: "les usagers pris en otages"?
Drancy était un centre de regroupement de personnes destinées à la déportation et à l'extermination pendant l'occupation.
Cette image de wagon surpeuplé et cette station emblématique est ce encore une tentative de comparaison entre la situation des usagers pris dans la grève et celle des personnes qui ont été déportées pendant l'occupation?
La prise d'otages, comme les 26 personnes qui ont été exécutées en même temps que Guy Moquet, était une arme de répression utilisée par l'occupant avec l'aide de la police de Vichy.
Qui veut la peau de Bernard Thibault ?
Publié : 23 nov. 2007
par carl
Qui veut la peau de Bernard Thibault ?
Menaces, pressions, exactions…
Le quotidien du secrétaire général de la CGT n’est pas une sinécure. Après qu’il a reçu une tête de porc, son chat a été égorgé. Bernard Thibault, décrié comme jamais, tente de résister.
Bernard Thibault n’est pas homme à se plaindre, encore moins à s’épancher sur ses joies et soucis intimes. Une allusion à sa famille ou à son train de vie le met en boule. Quant aux menaces dont il est la cible, pas de commentaire, il ne s’agit que des aléas du quotidien d’un leader syndicaliste. « Voyez Chérèque, lui aussi s’en prend plein le nez », minimise-t-on. Certes le secrétaire général de la CFDT n’est pas à la fête, mais personne encore n’a poussé l’attaque jusqu’à son domicile. Bernard Thibault, lui, a des raisons de s’inquiéter. D’où l’armada de gardes du corps qui ne le lâchent plus et qui sourient (nerveusement) deux fois par an.
Sur le pavé, on les sent limite agressifs. A leur décharge, le boss a des ennuis. Il y a d’abord eu l’épisode de la tête de porc aimablement déposée sur le pas de sa porte. Il y a eu les lettres d’intimidation. Et, plus grave, son chat a été égorgé récemment. La police, saisie de l’affaire, ne pense pas qu’il s’agisse de l’acte isolé de voyous du quartier.
Motus et bouche cousue
Une chape de plomb s’est abattue sur ces incidents. La symbolique est pourtant violente. Le sujet reste tabou, y compris dans la presse. Seul le député européen Jean-Louis Bourlanges (UDF-ADLE) a fait une allusion à la mort du chat, sur France Culture, dimanche 18 novembre : « J’ai été horrifié par l’idée que ce pauvre Thibault avait eu son chat égorgé… Cela prouve un degré de haine de la part de certaines personnes qui est assez préoccupant. » Aucune réaction dans le studio. « Beaucoup de Français ont été horrifiés par ce crime », ajoute le député.
Beaucoup de Français ? Comment être atterré par un geste dont ils n’ont pas eu connaissance ? « L’info n’intéresse personne, rétorque-t-on à la CGT, elle est du domaine privé ! » Comme les menaces de mort, « qui ne sont pas vraiment des menaces de mort ». Quoi alors ? « C’est pour lui faire peur. » Au siège de la CGT, à Montreuil, l’attaché de presse Jacques Delallée relaie la consigne : « On ne collabore pas à un article sur la vie de Bernard Thibault. »
« La trahison engendre la violence »
Une attitude qui attise la curiosité. « Non, il n’a rien à cacher, assure l’un de ses proches, c’est juste un homme discret dévoué à une cause qui, elle seule, mérite l’attention des médias. » Rien à cacher, soit. Et surtout pas cette fameuse paire de chaussures à 500 euros qu’il n’a jamais portées. Depuis des mois, la rumeur lui prête des signes extérieurs d’une richesse puisée dans le trésor de guerre de la CGT. Pas son genre, pour ceux qui le connaissent. Sous couvert d’anonymat, on reconnaît cependant qu’il est au moins « victime d’une campagne insidieuse de dénigrement. Une poignée d’extrémistes veut le pousser vers la sortie avant la fin de son mandat en 2009 ».
Pas sûr qu’il s’agisse d’un simple groupuscule incontrôlé. Une partie de la base ne lui fait plus confiance, « pas seulement à cause de sa position dans le conflit sur les régimes spéciaux, explique un avocat de cégétistes. Le divorce est depuis longtemps consommé ». Il remonterait à 2001 quand les « LU » se débattaient pour conserver leur emploi chez Danone. « A Évry, on prévoyait 420 licenciés. Thibault habitait à côté, il n’avait qu’un pont à traverser pour les encourager. Il n’est pas venu. Pourquoi s’étonner de ce qui lui arrive ? La trahison engendre la violence, voilà tout… »
Combien de temps résistera-t-il aux pressions ? Dans les hautes sphères de la CGT, où la grogne gagne aussi du terrain, certains jugent sa position intenable. Si insupportable qu’il ne fait aucun doute que Bernard Thibault jettera le gant avant 2009. Seuls les plus fidèles, conduits par le secrétaire confédéral Jean-Christophe Le Duigou, jurent que le patron ne démissionnera pas.
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Thibault en quelques dates
Bernard Thibault est né à Paris le 2 janvier 1959, dans une famille originaire du Morvan. Quinze ans plus tard, il entre au centre d’apprentissage de la SNCF de Noisy-le-Sec et décroche un CAP de mécanique générale. Embauché au dépôt de la Villette, il adhère un an plus tard à la CGT, qui lui confie la responsabilité de la commission des jeunes. A 24 ans, il est élu secrétaire des cheminots CGT Paris-Est.
Consigne de vote
Les grèves de 1986 vont asseoir son autorité. En 1987, il entre au PCF et intègre le bureau fédéral des cheminots CGT. Dix ans s’écoulent, le héraut du grand conflit de 1995 est récompensé par son admission au bureau confédéral. En 1999, consécration au 46e congrès : il succède à Louis Viannet à la tête de la puissante confédération. Il prend ses distances avec le PCF.
Le XXIe siècle sera moins clément. Des adhérents lui reprochent de ne pas assez les soutenir. L’enquête sur les comptes du comité d’entreprise d’EDF, qui paierait sa secrétaire, sème le trouble. Survient enfin l’affaire du référendum de 2005 : Thibault se refuse à donner une consigne de vote, il est désavoué par le conseil national qui recommande de voter non à la Constitution européenne.
Palace cannois
En mai 2007, il prête le flanc à de vives critiques lorsqu’il monte les marches du Palais des festivals à Cannes. Invité par le président Gilles Jacob, il fête simplement la 60e édition d’une manifestation que son syndicat a contribué à créer. Robert Hue l’y avait précédé, sans susciter autant de commentaires. Les grincheux affirmeront même que sa nuit dans un palace cannois, payée « un demi-smic », l’a été par le CE d’EDF. Un coup bas : c’est le festival qui l’avait invité, nourri et logé. Depuis, on l’a vu, sa vie ne s’écoule pas comme un fleuve tranquille. Bernard Thibault est l’auteur d’un passionnant ouvrage intitulé Ma voix ouvrière, paru chez Stock en 2004.
Source : FranceSoir.fr
Franchement, c'est pas étonnant, vue la façon dont Thibault à liquider la grève des cheminots.
Publié : 23 nov. 2007
par tristesir
Celui qui égorge un chat ne mérite pas de vivre

Publié : 24 nov. 2007
par did
Vous êtes naïfs à ce point ?
Non, je ne suis pas DRH, je suis chef de service et délégué du personnel (collège cadre) et j'ai le "pouvoir" d'embaucher et de débaucher.
Un intérimaire a un contrat qui le lie avec sa boite d'intérim, pas avec la société chez qui il travaille, même si l'intérimaire bénéficie des mêmes avantages (+ ou -) qu'un embauché. Du moment que l'intérimaire ne s'est pas présenté, il y a rupture de contrat de sa part. De plus et selon les contrats, on peut arrêter un intérimaire le lundi soir ou le mercredi soir et tous les soirs jusqu'au vendredi inclus.
Une grève n'est pas le problème de l'employeur mais de l'employé. Mon patron se moque que je vienne en transport ou en tapi volant. Et ça tous les usagers l'ont bien compris et contrairement aux fonctionnaires, nous n’avons pas la sécurité de l’emploi.
J'avais posé des jours de congés et de RTT reconductibles AVANT de les prendre. Pourquoi ?
Parce que prendre un congé de force ou sans l’autorisation de sa direction est une faute et un motif de licenciement. Il y a plein d'entreprises qui n'attendent que ça pour virer des gens sans indemnités.
Je le dis, je le "rabache", je veux bien soutenir les revendications des Cheminots mais je ne veux pas être otage d'un problème qui ne regarde qu'eux et leur direction. On n’exige pas la solidarité en ficelant les gens. Entre le goulag et le patronat, je choisi le « moins » pire.
Quant au problème de retraite, de contrat de travail, de droit du travail que nous partageons tous, j’attends que cette solidarité se manifeste dans la rue l’année prochaine, fonctionnaires et privés. On verra bien. En attendant, préparons nous aux prochaines élections municipales, si l’UMP les gagne. Vous pourrez accrocher les mots « solidarité » et « unité » au fin fond de votre séant.
Cdt
did