Statovore a écrit :Notre société pense encore comme une société pré-industrielle qui reposaient sur des activités exclusivement vivrière. Dans une société pré-industrielle, la croissance (donc le plein emploi à plein temps) permet d'éviter des catastrophes du style famine en allant vers une surproduction permettant de couvrir les aléas et améliorant le confort.
Avant le 19ème siècle, la croissance, qui devait être plus faible et chaotique, permettait aussi d'enrichir les nobles et les rois, de financer des guerres et des colonisations. Et il y a eu des famines, voir
http://fr.wikipedia.org/wiki/Famine.
Statovore a écrit :Notre société pense encore comme une société pré-industrielle
qui attend un chef providentiel :
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html
Interrogés dans le récent baromètre Ipsos-Steria – une enquête réalisée sur Internet du 8 au 14 janvier [2014] auprès de 1 005 personnes –, les Français ont ainsi témoigné à leur façon de leur résignation face à un système institutionnel dont ils mesurent (et subissent) pourtant pleinement tous les inconvénients. Deux de leurs réponses illustrent cette schizophrénie. A une écrasante majorité (84 %), ils approuvent l'idée, qui leur est soumise, selon laquelle « on a besoin d'un vrai chef en France pour remettre de l'ordre » ; dans le même temps, ils sont à peine moins nombreux (78 %, + 6 points en un an) à trouver que « le système démocratique fonctionne plutôt mal en France », et que leurs idées « ne sont pas bien représentées ».
Statovore a écrit :Cela signifie qu'a terme, il n'y aura quasiment plus de travail. Or dans notre systeme actuel, on en tient pas compte sauf quand le systeme est au bord de l'explosion sociale et la on considère des aménagements du temps de travail (genre les 35h) mais sans jamais toucher à la rigidité lié au systeme actuel.
Et on ne tient pas compte de l'accumulation des moyens de production automatisés au mains de quelques possesseurs. Le chômeur est sommé de s'adapter, de trouver une formation dans une nouvelle branche dont il n'est pas sûr qu'elle lui convienne, qu'elle ne soit pas bientôt saturée, ou devenant obsolète par automatisation ou changement d'orientation politique ou autre, ou où personne ne veut aller à cause de conditions de travail esclavagistes.
Kaii a écrit :Les métiers les plus utiles à la société sont les plus mal payer.
Pas toujours, par exemple dans les branches médicale et pharmaceutique.
serabeth a écrit :Certains emplois très pénibles et indispensables pour la société sont très mal payés (les agents du tri des ordures, ceux qui bossent dans l'équarrissage, dans les égouts, les agents hospitaliers, le personnel des cantines, des usines, certaines professions artisanales et dangereuses etc etc...).
Et indirectement les emplois délocalisés qui fournissent notre habillement, nos appareils électroménagers, nos autos, une partie de notre alimentation, etc.