Vu la législation, ce concept ne sera pas généralisé sur le réseau routier en France. Mais, dans moins de dix ans, Renault croit qu’il pourra conduire à la création de flottes de taxis pour les aéroports, centres commerciaux, campus universitaires...
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Au-delà des constructeurs automobiles qui seront naturellement amenés à repenser leur offre, pour faire des véhicules plus fonctionnels et moins orientés vers le plaisir, des véhicules plus durables, adaptés à l’autopartage, des véhicules intelligents où les nouvelles technologies représenteront une part encore plus significative de la valeur, c’est la société dans son ensemble, fortement marquée par l’automobile, qui va changer.
- Sans chauffeur, la voiture n’a plus besoin de chauffeur ! Exit donc le métier de taxi et ses précieuses licences,
- Sans chauffeur, exit aussi les chauffeurs routiers aux longues heures de travail et à l’attention parfois défaillante en fin de transit,
- Sans chauffeur encore, exit aussi les agents de la circulation, les radars de limitation de vitesse, les amendes multiples pour excès de vitesse, dépassement de ligne blanche, brulage de feu rouge,
- Sans chauffeur aussi, que vont devenir les stations-services, les aires d’autoroute ?
On devrait se réjouir de l'automatisation. Mais dans une société qui considère encore qu'on ne peut exister que par le travail et qui redistribue aussi mal ses richesses...
Coup sur coup, les deux éditorialistes anglo-saxons les plus en vue, Paul Krugman, du "New York Times", et Martin Wolf, du "Financial Times", ont pris le sujet très au sérieux. En juin 2013, le premier publiait dans le grand quotidien américain une tribune intitulée "Sympathie pour les luddistes". Tandis que le second lançait un appel : "Non au techno-féodalisme !". Si les emplois disparaissent, si les revenus et richesses se concentrent entre les mains des "techno- féodaux" - les grands groupes qui maîtrisent la technologie -, comment l'économie tournera-t-elle ? D'où viendra la demande de biens et de services ? Et ne faudrait-il pas imaginer de nouvelles taxes (sur la propriété intellectuelle notamment) dans le but de financer "un revenu de base à tout adulte, auquel s'ajouterait un financement de périodes de formation à tout âge de la vie" ?
Pour partager les fruits de la croissance et les gains de productivité, encore faut-il que les entreprises investissent et se robotisent. Afin de combler notre retard, le fonds Robolution Capital lancé cette semaine par Arnaud Montebourg a été doté pour démarrer de 80 millions d'euros . C'est un début. Mais ne dites pas au ministre que des emplois pourraient être menacés, il ferait des cauchemars...
Conférence de Bernard Stiegler dans le cadre du séminaire "De quoi demain sera-t-il fait ?", co-organisé par Espaces Marx et la Fondation Gabriel Péri, séance du 21 janvier 2014.
L’automatisation va franchir dans les années qui viennent un seuil quantitatif et qualitatif qui va finir d’abattre le modèle consumériste – c’est à dire fordo-keynésien : fondé sur la redistribution partielle des gains de productivité sous forme de pouvoir d’achat – tout en transformant très en profondeur les modes de vie, les relations humaines et la nature même des savoirs. Cette intervention tentera de préciser les termes des alternatives qui s’ouvrent dans cette métamorphose qui nécessite de repenser de fond en comble les relations sociales et les temporalités pour inventer une nouvelle rationalité économique et un nouveau contrat social.
Hier soir en sortant du boulot, j’étais fatigué, mais il fallait que j’aille poster une lettre importante. La poste étant en centre ville, j’ai laissé ma voiture sur un parking, j’ai payé à un horodateur puis j’ai pris le tram. J’ai acheté un billet au distributeur automatique, et ensuite je l’ai composté moi-même sur une autre machine. Je suis arrivé à la poste et là, j’ai pesé et affranchi mon courrier avant de le poster sans l’aide de personne. J’en ai aussi profité pour retirer de l’argent à un distributeur bancaire. Dans le hall de la poste il y avait un distributeur de boisson automatique, alors je me suis fait un petit café.
Les corbeilles ? Dépassées. Les bennes à ordures ménagères ? Trop old school. Les centres de tri à la main ? Non mais allô quoi… Place aux solutions automatisées ! Il existe maintenant des robots capables de prendre en charge les déchets de manière autonome, et ce, à différentes échelles.
Pour un camion poubelle robot, l’investissement de départ est un peu plus élevé (environ 15%) que celui d’un camion benne traditionnel, auquel il faut ajouter le coût du renouvellement des bacs. Mais ces dépenses sont rapidement comblées par un meilleur service, l’amélioration significative des conditions de travail des éboueurs et la baisse de 20% du coût de la collecte.
Une équipe scientifique financée par l’Union Européenne a conçu GiraffPlus, un système d’aide à la personne qui comprend un robot personnel, destiné à prendre soin des personnes âgées chez elles. Combinant robotique et domotique le système devrait être commercialisé d’ici la fin 2015. Il est testé pour le moment dans six foyers européens. Il y a même une mamie italienne qui tient un blog sur son Giraff qu’elle a rebaptisé Mr. Robbin.
Giraff fait partie d’un projet plus large, englobant un dispositif connecté pour aider les personnes âgées à mener une vie plus indépendante avec moins de risques. Ce projet financé par la Communauté Européenne à hauteur de 3 millions d’euros s’appelle GiraffPlus. Il n’est pas à confondre avec cet autre projet de robot de téléprésence européen. Il consiste en un réseau de capteurs placés à divers endroits de la maison afin de surveiller l’état de santé des personnes âgées et leurs activités. Ce réseau intelligent peut détecter des visages, mesurer des données comme la pression artérielle, la température corporelle ou le poids, ou permettre d’interagir par la voix avec une personne à distance.
@ cestpasvrai : J'ai craint le lien entre les deux sujets...
Il existe maintenant des robots capables de prendre en charge les déchets de manière autonome, et ce, à différentes échelles.
(Là, j'ai pensé que c'était une idée pour servir Monsieur Rebsamen et se copains).
Giraff, le robot européen qui prend soin des personnes âgées
Trinita a écrit :@ cestpasvrai : J'ai craint le lien entre les deux sujets...
Trinita a écrit :Il existe maintenant des robots capables de prendre en charge les déchets de manière autonome, et ce, à différentes échelles.
(Là, j'ai pensé que c'était une idée pour servir Monsieur Rebsamen et se copains).
Re-
En bidouillant Giraff, on pourrait par exemple le transformer en robot Flix-PE, affecté à chaque chômeur pour le surveiller (pardon, le conseiller), durant la journée dans sa recherche d'emploi et le "redynamiser" à coup de taser et d'insultes, et accepter automatiquement une offre raisonnable ou non pourvue.
Il y a même une mamie italienne qui tient un blog sur son Giraff qu’elle a rebaptisé Mr. Robbin. finir mes jours en causant à internet du robot qui change mes couches ? plutôt crever maintenant.
J'espère qu'ils ont bien pensé à donner au robot Giraff cette voix suraiguë, ce ton gnangnan, et ce vocabulaire de classe maternelle si particulier au personnel des maisons de retraite ?
Vitré (France) - L'éleveur high-tech surveille son étable depuis son canapé sur sa tablette et ne se lève plus pour la traite le dimanche matin. Les vaches, elles, vaquent à leurs occupations, entre robot de traite et massage contre "rouleau-arbre".
Certains élevages se modernisent et s'adaptent aux nouvelles technologies. Une ferme de l'Isère est l'une des premières en France à être entièrement robotisée. Une gestion révolutionnaire qui a permis d'augmenter la production de lait et même de développer d'autres activités.
Je connais une ferme qui a un robot de traite ; l'intérêt pour les vaches c'est qu'elles viennent se faire traire quand elles en ressentent le besoin, et ne sont pas obligées d'attendre l'heure fixe. Les vaches qui débutent éventuellement une infection (le robot détecte les globules blancs dans le lait) ont leur lait directement mis de côté tant que l'éleveur n'est pas venu prendre une décision.
Et comme dans l'article, l'éleveur a bien réduit les frais de médicaments, car il suffit parfois de mettre la vache au repos.
Avec une salle de traite classique, on voit le problème plus tard d'où surcroît de médocs.
J'ai aussi un peu travaillé dans une exploitation avec salle de traite, c'est dur, bruyant, brutal.
Un éleveur qui passe au robot ne supprime pas un emploi, par contre il a plus de temps pour l'observation de son troupeau, le soin, et plus de temps pour sa propre famille ; est-ce que ce serait normal à notre époque qu'un type travaille tous les jours de l'année sans jamais aucun congé ?