La séparation des activités de spéculation et de dépôt induirait que seuls les spéculateurs se retrouveraient en faillite et perdraient leur argent, sans que ne soit remise en question la capacité des banques de dépôt à rendre leur argent aux épargnants.C'est une autre facette du même cube. C'est un point de vue qui permet de dire "houu, le vilain acteur bancaire qui à cassé tout le systeme" et de ne pas remettre en cause l'integralité du systeme. On fera des semblants d'ajustement et on continuera de la même maniere.
Remettre en cause d'emblée l'intégralité du système nécessite de penser un autre système global, ce qui parait infiniment complexe.
Il y quand même des exonérations, dont la vente de la résidence principale et dépendances.On a mis en place une mesure qui a pour but de ralentir les mises en ventes dans le secteur immobilier en créant la fameuse taxe sur les plus-value immobilière ce qui fait qu'un certains nombre de personnes vont repousser la mise en vente de leurs bien d'une ou deux années par exemple. Ça permet de maintenir le prix en évitant qu'il y ai trop d'offre par rapport au capacité d'endettement des ménages surtout dans une période comme la nôtre.
De toutes façons, il y a beaucoup de choses pas nettes dans l'immobilier :
- L'attrait compulsif qui pousse à s'endetter sur 20 à 30 ans et bosser comme un fou pour avoir sa petite maisonnette + piscine + pelouse bétonnée + ...
- La culbute du passage en PLU de terrain non constructible à constructible (prix de vente multiplié par 10 environ).
- La vente de terrains grands hors de prix (pour attirer les bons payeurs d'impôts locaux ?) ou de tous petits terrains dont le prix au mètre carré est alors multiplié par 2.
- L'espoir de la rente, à acquérir un bien qui prendra beaucoup de valeur, et en plus sur lequel on va collecter des mensualités de location.
- L'étalement rurbain, qui fait essaimer des lotissements dortoirs à la campagne, avec des trajets domicile-travail et domicile-courses qui s'allongent, la multiplication des embouteillages, l'augmentation des dépenses de carburant et la pollution qui en découle, les mises en clotûre d' espaces autrefois accessibles.
- La quantité de travail au noir + import de main d'oeuvre étrangère pour bétonner du locatif ou de la vente et faire exploser le profit.
A Marinelada en Espagne, les logements sont construits collectivement, et le loyer mensuel est de 15 euros...