did a écrit :"Si tu veux vivre longtemps, tiens ta langue" proverbe chinois.
C'est sûr : c'est d'ailleurs ce que font les Chinois depuis des temps immémoriaux,

eux qui sont passés de l'impérialisme crasse à la dictature communisto-capitaliste.
Vivre longtemps dans ces conditions en se demandant quand "la douceur reviendra", c'est trouver le temps fichtrement long !!!

Au bonheur du printemps, comme y disent leurs restos.
did a écrit :C'est fou comme on peut tenir longtemps en pliant comme le roseau. "Celui qui possède la patience, possède tout" Hassan II -roi du Maroc.
Tout dépend du caractère et, surtout, du libre-arbitre de chacun.
Qu'est-ce qui est le plus facile ?
Plier comme le roseau
pour vivre le plus longtemps possible dans un monde pourri, au risque de trouver le temps très, très long, voire mourir injustement de "dégâts collatéraux" sans même l'avoir cherché,
ou l'ouvrir et agir
pour ne pas se renier et préférer, finalement, risquer de mourir pour que les choses changent plus vite ? Nous ne sommes rien et, d'ailleurs, nous sommes trop nombreux (je pense encore à la Chine : tous ces roseaux soumis qui, en plus, tirent l'humanité vers le bas sans s'en rendre compte - beurk).
did a écrit :Tout arrive à celui qui sait attendre, la roue finie toujours par tourner. Hitler a disparu, Staline a disparu, Bush a disparu, Sarkozy disparaitra...
Hormis Staline qui est mort au pouvoir et la Russie qui est un cas aussi désespérant que la Chine,
on a Bush qui ne pouvait de toutes façons pas se faire réélire mais laisse sa saloperie de dictature capitalisme derrière lui,
et Hitler qui a été bouté hors du pouvoir par la force.
(Quant à Sarkozy...... qui vivra verra.)
Tu illustres en les citant les trois cas de figure : le statu quo (dictature neutralisant un peuple qui fait à fond le roseau et pullule), le pouvoir des urnes (qui ne règlera rien non plus, même si c'est moins pire) et le pouvoir des armes (un désastre qui a donné l'après-guerre, ses "Trente Glorieuses" et ses acquis sociaux).
did a écrit :La fin du monde n'est pas pour tout de suite. L'avenir est plein de promesses.
Il ne s'agit pas de "fin du monde" mais de son évolution positive. Et les promesses ne sont que des promesses...
Faire le roseau, être patient ? Why not. Dans certains cas, certainement. Dans d'autres, non.
Il faut de tout pour faire une salade : des passifs, des "sages" ou des contestataires.
En France on a eu nos collabos (qui se revendiquaient résistants après),
En Inde il y a eu Gandhi,
En Guadeloupe il y aura peut-être cette "première" inaugurée par le LKP.
Je ne crois pas qu'une philosophie unique ou un comportement unique soient la panacée. Les contestataires servent souvent la cause des "sages".
did a écrit :Le monde était bien plus dur il y a 50 ou 60 ans, la vie y était plus courte. Aujourd'hui je n'entends que plaintes et râles, jamais de remise en question. Et pourtant nous vivons tous mieux aujourd'hui qu'avant!
La différence de taille, c'est le creusement - et l'affichage décomplexé - des inégalités !
On vivait peut-être moins longtemps (d'ailleurs, c'était tant mieux) et on était plus pauvre (ça aussi, c'était tant mieux : on ne succombait pas comme ça à cette putain de société de consommation), mais il semblait que davantage de monde était logé à la même enseigne. Ce qui créé la colère, c'est de voir que d'autres ont plus ou mieux
et qu'ils l'étalent, en font un mode de vie (type la rollex de Séguéla) alors que ce n'est pas justifié. Dans les pays pauvres, tout le monde est pauvre (sauf la poignée qui en profite et se cache…) et on se serre les coudes. Dans les pays riches, on est pauvre rien qu'en trimant au Smic et on se sent seul.
did a écrit :Je ne suis ni jaloux ni envieux, je m'en fous de tout ça!
Nous aussi. Moi, je suis très fière, finalement, d'être pauvre et au chômage : j'ai découvert un nouveau mode de vie dont beaucoup devraient s'inspirer.
Ce qui est insupportable c'est le mépris, l'insulte, la suspicion voire la criminalisation que notre société "de riches" accorde à mon statut alors que je fais moins de mal à la société et à la planète que les gens qui se considèrent "normaux".
Sur ces bonnes paroles,
Good night everybody
