ils ne te doivent pas obéissance
Si. Parce que nous les faisons vivre. Ce qu'il y a dans l'assiette de leurs gosses, c'est nous qui l'y mettons. S'ils ont un boulot, un salaire, c'est à nous qu'ils le doivent. Et s'ils ne sont pas satisfaits de leurs salaires ou conditions de travail, ils ont le droit de grève. S'ils ne l'utilisent pas, qu'ils se taisent. Nous n'avons pas à en faire les frais.
Parce que l'Anpe est une machine à produire des statistiques politiquement exploitables et à broyer les chômeurs dans l'arbitraire le plus total.
L'Anpe est une police politique. Un KGB du libéral-fascisme.
Te rends-tu compte que ces gens disposent d'un droit de vie ou de mort sociale, que c'est exorbitant, totalitaire ; qu'ils pratiquent le déni de réalité, qu'ils font
comme si il y avait des emplois ?
Parmi tous ceux qui couchent, et meurent, dans la rue, combien de radiés de l'Anpe ? Assassinés par l'Anpe ?
Rien, absolument rien ne saurait justifier une radiation. Le saccage de vies, de destins, d'humains.
Parce que c'est le chômeur qui le nourrit, lui et sa famille, le conseiller Anpe doit être totalement soumis à la décision du DE. Et aussi parce que c'est le moyen de priver le patronat du vivier d'esclaves corvéables à merci qui lui permet de casser les salaires, de régner par la peur et le chantage, et de violer quotidiennement le Code du travail. Tu ne trouves pas qu'on se suicide beaucoup en ce moment dans les entreprises, ces goulags du libéral-fascisme ?
Désolé : le libre choix de son travail est inscrit dans la Déclaration des droits de l'homme. La décision de refuser un emploi appartient au chômeur seul, et il n'a pas à s'en justifier, devant personne.
Le chômeur ordonne. Le conseiller obéit sans discussion. S'il n'en est pas ainsi, et c'est le cas, on ne vit pas dans une démocratie, mais dans un régime absolutiste dont le conseiller Anpe est un des rouages essentiel. Alors, ils proposent, nous disposons. C'est tout. Oui, les référents nous doivent obéissance ; ils n'ont pas à juger de nos raisons, qui ne les regardent pas, ni eux, ni personne. Cela porte un nom : liberté.