C'est quoi l'ultra gauche ?

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Modérateurs : superuser, Yves

romain23

Message par romain23 »

La diabolisation va bon train. On imagine qu'elle est inversément proportionnelle au succès du futur NPA !(quote)

Ben voyons. Prenons une bande de jeunes qui vivent au fin fond de la Corrèze, là ou tout le monde surveille tout le monde ( la campagne, dès que l'on bouge un rideau de fenetre, tout le monde est au courant). Parce qu'il est evident que ces jeunes sont montées sur des installations electriques se prendre des volt sans sauter , ni etre brulés!Installations a la portée de tout un chacun, bien evidemment!
Et, puis, ils possedaient des horaires de tous les trains ! ( mon fils qui passe son temps sur google earth et sur le site de la sncf parce qu'il a envie de voyager plus tard, est terroriste, alors!)et un plan de Limoges ( ville rouge, bien sur) .

C'est curieux , mais connaissant le bled , où ils vivaient, j'ai de plus en plus de mal à croire la version officielle de l'histoire. Dejà , il faut presque 2 jours pour sortir du coin , que ce soit en train ou en voiture!
Alors pour aller y mettre des barres de fer à la vue de tout le monde!

C'est evident que la théorie du " Bouc -emissaire" fonctionne à plein regime!
Je crois plus à un probleme interne à la SNCF, manque d'effectifs, vengeance syndicale ou autre!
quoiqu'il en soit , il reste indeniable, que meme se refugier, dans les fermes abandonnées des " trous desertés" va devenir des actes subversifs, si de surcroit ta couleur politique n'est pas le bleu marine!
maguy

Message par maguy »

Je n'ai pas vraiment suivi le bouzin, mais il me semble que si un groupe anarcho-ultra-gauche-avec-un-coûteau-dans-les-dents-qui-mangent-les-petits-enfants était impliqué, il y aurait eu revendication avant, sinon quel est le sens d'un attentat ?
Dans cette émission, Coppé était invité (on se demande pourquoi)
Tristesir il n'y a qu'un "p" à copé, comme dans cloporte :lol: :lol:

Il adore se montrer, je zappe ce genre de trucs, mais j'aime assez quand la camera se fixe sur sa calvitie plus que naissante ou sur sa position assise de profil avec un sacré bide. :lol: :lol: Je sais, je suis mauvaise langue :wink:
tristesir

Message par tristesir »

L'article du Figaro cite un livre qui aurait inspiré ce groupe, ou qu'ils auraient écrit.
En cherchant sur le web, j'ai trouvé de nombreuses références à ce livre qui semble avoir été salué à sa sortie.

Sur un blog j'y ai trouvé cet extrait que je trouve intéressant:

Nous appartenons à une génération qui vit très bien sans cette fiction. Qui n’a jamais compté sur la retraite ni sur le droit du travail, encore moins sur le droit au travail. Qui n’est même pas «précaire » comme se plaisent à le théoriser les fractions les plus avancées de la militance gauchiste, parce qu’être précaire c’est encore se définir par rapport à la sphère du travail, en l’espèce : à sa décomposition. Nous admettons la nécessité de trouver de l’argent, qu’importent les moyens, parce qu’il est présentement impossible de s’en passer, non la nécessité de travailler. D’ailleurs, nous ne travaillons plus : nous taffons. L’entreprise n’est pas un lieu où nous existons, c’est un lieu que nous traversons.

Nous ne sommes pas cyniques, nous sommes juste réticents à nous faire abuser. Les discours sur la motivation, la qualité, l’investissement personnel glissent sur nous pour le plus grand désarroi de tous les gestionnaires en ressources humaines. On dit que nous sommes déçus de l’entreprise, que celle-ci n’a pas honoré la loyauté de nos parents, les a licenciés trop lestement. On ment. Pour être déçu, il faut avoir espéré un jour. Et nous n’avons jamais rien espéré d’elle : nous la voyons pour ce qu’elle est et n’a jamais cessé d’être, un jeu de dupes à confort variable. Nous regrettons seulement pour nos parents qu’ils soient tombés dans le panneau, deux du moins qui y ont cru.

La confusion des sentiments qui entoure la question du travail peut s’expliquer ainsi : la notion de travail a toujours recouvert deux dimensions contradictoires : une dimension d’exploitation et une dimension de participation. Exploitation de la force de travail individuelle et collective par l’appropriation privée ou sociale de la plus-value ; participation à une oeuvre commune par les liens qui se tissent entre ceux qui coopèrent au sein de l’univers de la production. Ces deux dimensions sont vicieusement confondues dans la notion de travail, ce qui explique l’indifférence des travailleurs, en fin de compte, à la rhétorique marxiste, qui dénie la dimension de participation, comme à la rhétorique managériale, qui dénie la dimension d’exploitation. D’où, aussi, l’ambivalence du rapport au travail, à la fois honni en tant qu’il nous rend étranger à ce que nous faisons et adoré en tant que c’est une part de nous-mêmes qui s’y joue. Le désastre, ici, est préalable : il réside dans tout ce qu’il a fallu détruire, dans tous ceux qu’il a fallu déraciner pour que le travail finisse par apparaître comme la seule façon d’exister. L’horreur du travail est moins dans le travail lui-même que dans le ravage méthodique, depuis des siècles, de tout ce qui n’est pas lui: familiarités de quartier, de métier, de village, de lutte, de parenté, attachement à des lieux, à des êtres, à des saisons, à des façons de faire et de parler.

Là réside le paradoxe actuel : le travail a triomphé sans reste de toutes les autres façons d’exister, dans le temps même où les travailleurs sont devenus superflus. Les gains de productivité, la délocalisation, la mécanisation, l’automatisation et la numérisation de la production ont tellement progressé qu’elles ont réduit à presque rien la quantité de travail vivant nécessaire à la confection de chaque marchandise. Nous vivons le paradoxe d’une société de travailleurs sans travail, où la distraction, la consommation, les loisirs ne font qu’accuser encore le manque de ce dont ils devraient nous distraire. La mine de Carmaux, qui se rendit célèbre pendant un siècle pour ses grèves violentes, a été reconvertie en Cap Découverte. C’est un « pôle multiloisir» où l’on fait du skateboard et du vélo, et qui se signale par un « musée de la Mine » dans lequel on simule des coups de grisou pour les vacanciers.

Dans les entreprises, le travail se divise de façon toujours plus visible en emplois hautement qualifiés de recherche, conception, contrôle, coordination, communication liés à la mise en œuvre de tous les savoirs nécessaires au nouveau processus de production cybernétisé, et en emplois déqualifiés d’entretien et surveillance de ce processus. Les premiers sont en petit nombre, très bien payés et donc si convoités que la minorité qui les accapare n’aurait pas idée d’en laisser une miette lui échapper. Leur travail et eux ne font effectivement qu’un en une étreinte angoissée. Managers, scientifiques, lobbyistes, chercheurs, programmeurs, développeurs, consultants, ingénieurs ne cessent littéralement jamais de travailler. Même leurs plans cul augmentent leur productivité. «Les entreprises les plus créatives sont aussi celles où les relations intimes sont les plus nombreuses », théorise un philosophe pour DRH. « Les collaborateurs de l’entreprise, confirme celui de Daimler-Benz, font partie du capital de l’entreprise […] Leur motivation, leur savoir-faire, leur capacité d’innovation et leur souci des désirs de la clientèle constituent la matière première des services innovants […] Leur comportement, leur compétence sociale et émotionnelle ont un poids croissant dans l’évaluation de leur travail […] Celui-ci ne sera plus évalué en nombres d’heures de présence mais sur la base des objectifs atteints et de la qualité des résultats. Ils sont des entrepreneurs.»

L’ensemble des tâches qui n’ont pu être déléguées à l’automation forment une nébuleuse de postes qui, pour n’être pas occupables par des machines, sont occupables par n’importe quels humains – manutentionnaires, magasiniers, travailleurs à la chaîne, saisonniers, etc. Cette main d’œuvre flexible, indifférenciée, qui passe d’une tâche à une autre et ne reste jamais longtemps dans une entreprise, ne peut plus s’agréger en une force, n’étant jamais au centre du processus de production mais comme pulvérisée dans une multitude d’interstices, occupée à boucher les trous de ce qui n’a pas été mécanisé. L’intérimaire est la figure de cet ouvrier qui n’en est plus un, qui n’a plus de métier mais des compétences qu’il vend au fil de ses missions, et dont la disponibilité est encore un travail."

Ce livre est en grande partie en ligne sur le site de son éditeur.
Il contiendrait une partie litigieuse mais j'ai l'impression que l'éditeur a pris les devants pour éviter les problèmes.

Bien sûr, je désapprouve les méthodes de ce groupe de personnes qui conduit à la mise en danger d'hommes et de femmes.
tristesir

Message par tristesir »

Maguy:
Copé évoque pour moi, à tort, François Coppée
maguy

Message par maguy »

Tristesir, je pensais à sa sortie il n'y a pas si longtemps où ils traitaient les "socialistes" de cloportes, maintenant il pourra dire "mes frères" :wink:
tristesir

Message par tristesir »

il y aurait eu revendication avant, sinon quel est le sens d'un attentat ?
Pour ce que j'ai entendu et lu dans les média, ce groupe serait plutôt composé de nihilistes qui voudraient détruire efficacement la société en s'en prenant aux moyens de communication.
(leur actions auraient fini par causer des victimes, à supposer que cela soient bien les gens qui sont en garde à vue qui sont les responsables de ces sabotages)
maguy

Message par maguy »

Rhooooo la Main Noire, le retour ???? :lol:

J'admire ton courage de lire ou d'écouter la presse :?
tristesir

Message par tristesir »

J'admire ton courage de lire ou d'écouter la presse
Il faut savoir à quelle désinformation est soumis le peuple pour la combattre 8)
jean-marc

Message par jean-marc »

tristesir a écrit :
Bien sûr, je désapprouve les méthodes de ce groupe de personnes qui conduit à la mise en danger d'hommes et de femmes.
Une question,

Comment ce sabotage a-t-il été découvert ? Par des trains qui circulaient avec des personnes dedans ? Etaient-ce des lignes normales ou étaient-ce bien des lignes de tgv ? S'ils ont découverts ces sabotages, c'est qu'il y avait un moyen de vérification soit par un train de surveillance soit par un système d'alarme en cas de court circuit (le plus probable) parce que pour mettre des bouts de fer sur des lignes à 20 000 volts si j'ai bien compris, un court circuit doit se remarquer, non ?

A l'ère du numérique où l'ensemble des système sont de plus en plus numérisés donc informatisés surtout pour des lignes comme le tgv, oserait-on nous faire croire qu'on vit dans un monde encore mécanique avec des leviers et des poulies sur lesquels un bâton dans cette roue mécanique suffirait à mettre en danger tout un/le monde alors que quelques semaines auparavant on nous vantait encore une performance supplémentaire pour le tgv (environ 30 km/h de plus pour sa vitesse moyenne) avec tout un système de mesures et de techniques à la pointe du numérique ?
romain23

Message par romain23 »

Un comité de soutien s'est crée par les habitants du plateau de Millevaches (terre sensible et rebelle , mais aussi terre solidaire) et les maires des differentes communes du voisinage de Tarnac qui ne croient pas un mot de ce qui est annoncé dans la presse.

Si vous souhaitez manifester votre solidarité envers les prisonniers et
les mis en examen arrêtés le 11 novembre, un comité de soutien s'est
notamment créé joignable ici :

http://www.soutien11novembre.org/
Jean-Claude

Message par Jean-Claude »

Pour moi l'ultra gauche c'était AD (action directe) , la bande a badeer , les brigades rouge etc...

Les autonomes sont plutôt anarchiste radicaux (enfin on dit libertaire maintenant !) , m'enfin la création de AD c'est faite par des autonomes au départ comme quoi ....
Jean-Claude

Message par Jean-Claude »

:lol:
tristesir

Message par tristesir »

Un peu trop de viande sanguinolente dans ce clip.
danslamouise

Message par danslamouise »

tristesir a écrit :Un peu trop de viande sanguinolente dans ce clip.
:lol: :lol: :lol:
J'étais sûre que tu allais dire ça!
Je milite d'ailleurs pour l'aligot (et la truffade) et non pour les tripoux :
http://www.auvergne.chambagri.fr/pages/ ... tripou.htm#
A noter la subtile distinction entre les tripous de l'Aveyron et les tripoux d'Auvergne. Ce qui n'est pas indiqué sur la fiche c'est surtout l'odeur très, très (très) particulière de ce plat.
Je peux aussi vous donner la nuance entre l'aligot et la truffade, mais on s'éloigne...
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