"je travaille mais je suis pauvre"

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Modérateurs : superuser, Yves

romain23

Message par romain23 »

conclusion : supprimer la solidarité et le principe de l'intervention de l'Etat pour mettre en oeuvre les conditions permettant à tous de vivre de façon décente est sans aucun doute le remettre en cause a écrit PILI.

Si l'on en Juge par la suppression du nombre de postes de travailleurs sociaux , ces dernières années et par le demantèlement de beaucoup de structures sociales, foyer ou autres, l'on est en droit de se dire que la solidarité est déjà terminée. Faudra aller chez le curé!
Me rendant l'autre jour, dans un bureau de police dans une cité de la desespérance, j'ai pu constater qu'il ne manquait pas de personnel.Ils étaient 3 dans le bureau, avec le major en surplus.La donzelle , sans doute un besoin de se valoriser, cherchait sa casquette, puis racontait ses vacances en Espagne, pendant que le major, etudiait ses stastitiques.Satisfait de la culture des resultats de son comissariat de quartier qui enregistrait 3 plaintes par jour, il critiquait l'autre cité où rien ne se passait.
Avec un brin de nostalgie, je me suis rappelé ma jeunesse où nous étions 3 dans un bureau à écouter un " malade"
Maintenant, en psychiatrie, quand il y a quelqu'un pour écouter c'est vraiment du grand luxe.
Signe de l'evolution des temps et du remplacement d'une société de soins et d'écoute par le remplacement d'un état policier.
maguy

Message par maguy »

Signe de l'evolution des temps et du remplacement d'une société de soins et d'écoute par le remplacement d'un état policier.
Oui Romain, mais même eux sont des humains qui craquent souvent, il n'est qu'à voir le nombre de suicides et quand ils craqueront, il n'y aura plus personne pour les écouter :?
Satya

pourqui/pourquoi travailler

Message par Satya »

je pense qu'il nous faut nous questionner vraiment sur le travail: pourquoi et pourqui travailler?

le travail est censé "officiellement" au travers d'un salaire nous permettre de satisfaire nos besoins vitaux : avoir un toit pour être au sec et au chaud/frais, avoir de l'eau, de la nourriture et dans beaucoup de pays des vêtements, de l'éducation et des savoirs faire.

or, nous devons faire le constat honnêtement que le travail aujourdhui pour la majorité de la population ne remplit même pas ce rôle essentiel: donc nous devons le remettre en cause car plus que jamais le travail ne sert qu'à engraisser les plus riches et les plus cupides !!
de plus, ce mode de travail tant vanté par sarko et son gouvernement casse profondemment les liens sociaux et familiaux: nous en sommes à encourager l'expatriation (iil est des pays plus honnêtes qui donnent caremmmet une prime à ceux qui partent - je ne dis pas que c'est positif juste plus honnête et moins démago.)

lorsque nous arrivons à vivre et à nous procurer l'essentiel sans passer par la case travail esclavagisme, ni la case salaire rémunération en monnaie, nous faisons echec à leurs politiques destructrices et mortifères amha: ce sont des actes vraiment révolutionnaires et politiques.
carl

Message par carl »

Une autre petite vidéo très intéressante.

Le résumé :
Conversation avec Seb Musset.

Notre souverain nous ressasse les oreilles avec son modèle anglais…. Quel modèle anglais ? Celui qui profite à sa clique d’élites. Le modèle des working-poors qui se sont substitués aux chômeurs. Grâce à la force de frappe des médias, l’idéologie « de l’Angleterre qui se lève tôt » est partagée par ceux qui en sont les seules victimes. La résignation du salarié précaire anglais est à se tirer les cheveux.

Mais y a t-il encore un espoir de prise de conscience des intéressés en France ? Pourtant majoritaire, le salarié précaire est un esclave qui se fait peu entendre. Il se réconforte dans l’achat compulsif d’objets qui le persuadent un bref moment qu’il appartient à la classe sociale supérieure. Les plus chanceux d’entre eux visent la propriété immobilière à l’image des « riches » à la différence que, eux, règleront leurs pavillons en trente années de soumission supplémentaires. Oui, Seb Musset, à la veille d’un Krach boursier, a relu son petit Baudrillard et ça se sent.

« Le crédit est en fait un dressage socio-économique systématique à l’épargne forcée et au calcul économique de générations de consommateurs qui autrement eussent échappé, au fil de leur subsistance, à la planification de la demande, et eussent été inexploitables comme force consommative… Le crédit est un processus disciplinaire d’extorsion de l’épargne et de régulation de la demande – tout comme le travail salarié fut un processus rationnel d’extorsion de la force de travail et de multiplication de la productivité. » Jean Baudrillard, la société de consommation
Le lien : www.dailymotion.com
Monolecte

Message par Monolecte »

Bien vu et répercuté!
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