Pour tout savoir sur le traité de lisbonne
ce soir
JEUDI 15 NOVEMBRE 2007
de 19h30 à 21h30
Au bar le Saint René
148 bd de Charonne
75020 Paris
Métro Alexandre Dumas
moi j'y serais ce soir

"Il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements" dit sarkozy cela révele bien son mépris et son déni de la démocratie !Bruno Waterfield, le correspondant à Bruxelles du quotidien britannique
The Telegraph révèle le 14 novembre que Nicolas Sarkozy, le 13 novembre devant un groupe de parlementaires européens réunis à huis-clos, a admis que « des référendums sur le nouveau traité européen étaient dangereux et perdants en France, en Angleterre et dans d'autres pays. Il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements »
Parlant du référendum du 29 mai 2005, Sarkozy a dit que « La France n'était qu'en avance sur les autres pays dans son vote pour le NON. ».
« La même chose arriverait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé », a-t-il ajouté. « Un référendum aujourd'hui mettrait l'Europe en danger. Il n'y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, et il en va de même pour un référendum au Royaume-Uni. »
Nous voulons un référendum !
Appel du Comité National pour un Référendum
Un nouveau traité –dit traité de Lisbonne- vient d’être approuvé par les dirigeants européens suite au rejet du projet de traité constitutionnel refusé majoritairement par les Français et les Néerlandais lors des référendums de mai et juin 2005.
C’est donc à nouveau le suffrage universel qui doit trancher par référendum.
Sur un sujet qui a tant d’influence sur la vie de chacun et l’avenir de la France, l’organisation d’un nouveau référendum est une exigence démocratique majeure pour notre pays. C’est aussi une nécessité pour la construction européenne qui doit être fondée sur l’adhésion des peuples et la souveraineté populaire.
Seule une mobilisation sans précédent des citoyens peut obliger le président de la République à organiser un référendum. Il y sera contraint s’il n’obtient pas, début 2008, 3/5 des suffrages exprimés des parlementaires pour la modification préalable de la Constitution française, nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ainsi les députés et les sénateurs ont le pouvoir d’imposer le référendum, en votant contre cette révision de notre Constitution.
C’est pourquoi des personnalités diverses, les signataires de différents appels déjà lancés sur ce sujet, ont décidé de rassembler leurs efforts au sein d’un Comité National pour un Référendum.
Nous appelons en urgence toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à une Europe fondée sur l’adhésion des peuples, qu’ils soient pour ou contre ce nouveau traité, à nous rejoindre pour empêcher un déni de démocratie et exiger la tenue d’un référendum.