did a écrit :superuser a écrit :Désolée de me répéter mais les petits tracas d'aujourd'hui ne sont rien à côté de ce qui nous attend dans les mois qui viennent si ceux qui le peuvent ne se mobilisent pas.
Le "pragmatisme" est un terme cher à l'UMP (de Villepin n'avait que ça à la bouche). Le vrai réalisme, c'est d'essayer de voir plus loin que le bout de son nez : ce que nous laissons perdre aujourd'hui (et qui ne se limite pas à quelques euros sur une fiche de paie), demain nous ne pourrons plus le récupérer !
De Villepin ? Merci pour la comparaison, ça fait plaisir. De Villepin n'a pas inventé le pragmatisme, heureusement. Chacun voit midi à sa porte.
Je ne vis pas d'amour et d'eau fraîche, et je ne suis pas un idéaliste. J'aime rêver mais les pieds sur terre. Notre monde se resserre de plus en plus et en parlant de voir plus loin que le bout de son nez, je ne pense pas à ma retraite parce que je pense que je n’en aurais pas. Car le vrai débat c’est : aurons nous encore une retraite dans 10 ou 20 ans ?
Ceux qui s’en mettent plein les poches vont continuer à le faire et on n’y pourra rien. Je ne suis pas défaitiste et je ne suis pas un adepte du laisser-faire mais je préfère réfléchir à la façon dont je vais pouvoir m’en sortir plutôt que d’espérer une nouvelle révolution populaire et démocratique du peuple. Là malheureusement, ça sera le chacun pour soi. Le consumérisme a remplacé la solidarité. Tout le monde est Nintendo, pas communiste.
Cdt
did

Pendant qu'on nous leurre avec les régimes spéciaux voyez ce que touchent nos hommes politiques :
Capital révèle les retraites des politiques
Dans son numéro de mai, le mensuel Capital révèle la liste des 15 seniors politiques "les plus gâtés", avec en tête Jacques Chirac, qui touchera 18.800 euros par mois après avoir quitté l'Elysée. Il cumulera en effet sa pension d'ex-président (5.250 euros brut) et celles de magistrat, député, conseiller général de Corrèze, conseiller municipal de Sarran et maire de Paris. Valéry Giscard d'Estaing arrive en deuxième positionavec 17.000 euros. Puis vient Raymond Barre, ex-Premier ministre, maire de Lyon et commissaire européen, entre autres (16.100 euros).Capital énumère ensuite Jacques Delors (14.000 euros), Philippe Séguin (12.200), Alain Juppé (11.700), Pierre Mauroy (11.200), Michel Rocard (11.000), Christian Poncelet (10.900), Jack Lang (10.800), Laurent Fabius (9.600), Michel Charasse (9.500), René Monory (8.900), Edith Cresson (8.800), Jean-Louis Debré (8.700). A partir du cinquième homme sur la liste, ces sommes ne seront perçus en totalité qu'une fois que les intéressés feront valoir leurs droits à la retraite.
Si les syndicats étaient moins cons ils auraient pu avoir la population à leurs côtés en commençant par dénoncer ces privilèges de nantis qui veulent réformer le régime des autres mais pas le leur !!!
