Aloha !
Idem : 6 février, fin d'une session d'accompagnement personnalisée, l'antépénultième depuis ces quatre ans de non emploi (d'un travailleur tout à fait vrai), on se fait presque la bise avec le conseiller qui lui même risquait de perdre son boulot après que sa boîte ait perdu son agrément PE, et depuis... silence radio. Il faut dire que j'en suis bien heureux (même si "personne ne m'aime" moi non plus

) car je ne sais plus quoi leur raconter. Est-ce réciproque ? J'use les conseillers, un(e) à un(e), je les tanne, je réclame des preuves de leurs actions auprès des entreprises du secteur, qu'ils motivent par écrit l'absence (ou leur refus) de propositions de formation, bref, je ne lâche rien. J'aime ça et je préparais chaque entretien comme s'il s'agissait d'un entretien d'embauche. Je croyais que cela leur faisait plaisir de me voir aussi combattif et avide de leurs "conseils", ateliers, et autres foutreries (dont un simulacre d'entretien collectif qui s'est avéré n'être qu'un moyen pour nous faire passer une batterie de tests psychologiques ... ceci expliquant peut-être cela, car n'ayant pas été prévenu par PE, j'ai soigneusement bâclé le travail car, avec un Q.I de 140 que j'entretiens sans peine, ce n'était pas trop difficile !)... Bon, là, je leur fais une fleur, je les laisse un peu en paix... la musique adoucissant les moeurs, je me suis mis au ukulele il y a un an, j'ai décidé de passer l'audition des musiciens de la RATP (je suis parigot, tête de v.... comme on disait gentiment dans ma campagne) et donc j'ai du boulot sur la planche. En ce moment, je répète "ASSEDIC" des Escrocs, "Travailler c'est trop dur" de Zachary Richard, "Le roi de la glande" de Zoufris Maracas, "La java du Caniveau" d'Eric Toulis afin d'adapter mon répertoire à l'air du temps ! Et de temps en temps je vous lis mes amis, amies anonymes qui me faites ressentir au plus haut l'amour de l'humanité ! Voilà pourquoi Le Pâle Emploi ne me verra pas de sitôt !
