Je suis allé ce jour pour obéir à la convocation d'une structure de mon département pour le suivi RSA.
Le type m'explique qu'il n'a aucun renseignement sur moi et je me suis mis en devoir de lui en fournir.
Au bout de 20 minutes, le gars était prêt à me faire une prescription: que je suis trop négatif, je crois que le gars m'a pris pour un dingue.
(je lui ai raconté mes échecs professionnels, j'ai du être convaincant dans ma souffrance, en essayant de lui raconter ce que je faisais aujourd'hui)
Je crois qu'il voulait m'envoyer chez un psy ou autre association où je vais à nouveau ressasser un passé professionnel douloureux.
(je l'ai déjà fait au moins deux fois, je ne dis pas que c'était totalement négatif mais je ne crois pas que tout ceci puisse être davantage pertinent)
Après j'ai été un peu ironique, je lui ai dit que je ne voudrais pas le mettre dans l'embarras s'il devait remplir un dossier avec une case prescription.
Je lui ai aussi dit que s'il voulait m'aider qu'il devrait augmenter le nombre d'annonces d'offres d'emploi sur le site de P.E.
Bref un dialogue de sourds, il m'a rappelé que j'avais des devoirs et je lui ai dit que je craignais qu'il m'ait fait venir pour me proposer 7 heures de TIG, il a fallu que j'insiste pour qu'il comprenne l'allusion. Je lui ai dit que c'était facile d'être positif et serein quand on a un emploi à temps plein et qu'on est bien au chaud dans un bureau. C'était la fin de la matinée, le gars avait une grosse envie que je me tire de son bureau vite fait bien fait.
Je lui ai demandé s'il allait me convoquer à nouveau, il m'a fait comprendre qu'il n'y tenait pas.
Sauf que, je n'aimerai pas me retrouver en difficultés pour ne pas avoir signé un contrat quelconque qu'une loi dont je ne sais rien me contraint à signer sous peine de sanctions.
PS:
Ce type m'a répété deux fois que je devrais me présenter à la présidentielle et je lui ai fait remarquer qu'obtenir 500 signatures n'était pas une partie de plaisir et est hors de portée de la plupart des gens. Mais face à des gens qui vivent dans un monde virtuel qui se résume à "the right people at the right place" (citation qui m'a été faite) où il suffit de vouloir pour pouvoir, autant parler à un mur.
J'ai compris que ce type s'était mis en tête de m'aider à "vouloir".