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au sujet du refus d'offres

Publié : 14 mai 2007
par steph60
Je viens d'avoir l'occasion de discuter avec un conseiller ML. Je lui ai posé la question à savoir de ce qu'il va advenir des demandeurs qui refuseront une offre de manoeuvre bâtiment ou d'agent d'entretien alors qu'il sont qualifiés pour tout autre chose, que ce soit le secrétariat, l'informatique etc
Sa réponse a était claire : Outre le fait que postuler ne veut pas dire aller en entretien ni encore moins être sélectionné, il m'a répondu qu'il avait déjà dans ses fichiers des centaines de femmes de ménage et cie et qu'avant d'aller chercher un demandeur qualifié il avait de la marge ! Le fait, selon lui, d'envoyer une offre non qualifiée à quelqu'un de qualifié, ne servira que très très rarement et seulement quand, effectivement, un conseiller voudra "coincer" un vrai de vrai fraudeur ... et même là, postuler ne voulant pas dire être recruté cette mesure n'aura pas beaucoup d'effets selon lui sur les demandeurs qualifiés. Là où il pense qu'il y aura le plus de répercussion c'est sur les demandeurs non qualifiés qui touchent un minima social et qui vivent dans des régions où il y a temporairement besoin de main d'oeuvre justement non qualifiée comme par exemple pour les vendanges. Bref, une mesure qui ne fera peut être surtout que faire souffler un vent de panique chez les demandeurs ... pour rassurer les "travailleurs qui se lèvent tôt" ??

Publié : 14 mai 2007
par superuser
Ce raisonnement me semble tout à fait sensé. Pour certaines professions à la fois sinistrées et très spécialisées où il y a + de main d'œuvre disponible que de postes à pourvoir, l'ANPE ne pourra même pas faire ces fameuses "2 propositions d'emplois".

Mais pour des fonctions plus "intermédiaires" (secrétariat, par exemple…), le déclassement et la déqualification guettent. Et comme la notion d'offre valable d'emploi n'est pas vraiment définie, l'emploi proposé peut toujours être... un misérable contrat aidé à temps partiel et au Smic.