Le niveau de vie des Français progresse

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Modérateurs : superuser, Yves

diety

Message par diety »

Selon le document, la proportion de personnes vivant avec moins de 788 euros par mois, un palier défini comme seuil de "pauvreté monétaire", est passée de 13,5 % en 1996 à 11,7 % en 2004 (6,9 millions de personnes). Ce seuil représente 60 % du niveau de vie médian, qui sépare en deux parts égales la population française, ont indiqué les auteurs de l'étu
On peut aussi critiquer la notion de "pauvreté monéraire" qui ne traduit pas forcément les réelles conditions de vie. C'est la raison pour laquelle la "pauvreté en condition de vie" est aussi discutée:
Le terme « pauvres en conditions de vie » désigne les ménages dont le nombre de privations est supérieur ou égal à 8. La proportion de personnes subissant au moins 8 carences ou difficultés est du même ordre de grandeur que la proportion de personnes dont le niveau de vie est inférieur à 60%de la médiane dans l’enquête SILC (Statistics on Income and Living Condition, voir annexe Sources et méthode). En 2004, le taux de pauvreté en conditions de vie ainsi défini s’établit à 14,3 %.
rapport de l'INSEE

Avec cette notion on est alors bien au-dessus des 13,5% de la population en 1996. Si les deux notions (pauvreté monétaire - pauvreté en conditions de vie") ne sont pas directement comparables, la pauvreté en conditions de vie est néanmoins intéressante. Malheureusement dans ce rapport je ne vois pas son évolution dans le temps (ou comparaison entre 1996 et 2004/2005).
diety

Message par diety »

(Tristesir)
Tiens c'est curieux, en 1996 j'avais un salaire de plus de 10 000 ff (1500 euros) par mois alors que maintenant je suis en dessous de 750 euros (tout compris)
Puisqu'on en est aux confidences: :wink:

Mon "heure de gloire" en 1991: 17500 francs (2668 euros), statut cadre, (sans pour autant encadrer qui que ce soit), peu d'expérience professionnelle, tickets restaurant, bonne mutuelle, retraite complémentaire

En 2005: ASS+APL = 697 euros
poussin006

Message par poussin006 »

en 1998/1999, j'arrivais en moyenne annuelle à... + de 3000 euros/mois.
2006 : CAE 20H/hebdo pour 591 euros nets :?

je trouve aussi la notion de pauvreté de conditions de vie intéressante. a creuser peut être ?
ledesa

Message par ledesa »

Salut à tous,

Idem pour moi en 98 : 2000€
Aujourd'hui ASS : 440€

Si j'écoute l'INSEE, j'ai dû me tromper quelque part ? :roll:
tristesir

Message par tristesir »

Si j'écoute l'INSEE, j'ai dû me tromper quelque part ?
A moins qu'en 1998 on etait considere comme pauvre si on avait un salaire équivalent à moins de 2001 euros? 8)
TTM_FR

Message par TTM_FR »

Oh là là, plus dure fût la chute! :( La crise nous oblige aux descentes en enfer :evil:

Plus amusant, on dirait que le PSG est en train de nous suivre! :D

Je regrette beaucoup des années 70, 80 où on gagnait mieux, on vivait mieux que maintenant. J'ai bien lu l'article sur notre site préféré sur le Smic des cadres :(

De nos jours, nombreux sont celles ou ceux qui renoncent au 35 h pour sauver leur emploi. Parfois, on accepte des baisses de salaires pour éviter le chômage. Elle est où la progression du niveau de vie des français?

J'ai regardé en 1979 une série américaine 'Poor man, Rich man' mais une image amusante sur Yahoo témoigne le malaise actuel.

Image

http://fr.news.yahoo.com/24112006/332/p ... lites.html
diety

Message par diety »

Elle m'a bien fait rire, TTM_TF! :D
Monolecte

Message par Monolecte »

Je suis de la génération SMIC.
SMIC tout le temps, parce que la plupart de mes périodes de travail se termine sur du chômage et je repars systématiquement à 0.
Seule période "faste" 1998 - 2003 : 5 ans de travail sans interruption, du coup, j'ai pu grimper du SMIC à un super salaire de cadre (bac + 5) : 1496€ net, le mois de mon licenciement.
diety

Message par diety »

De nos jours, nombreux sont celles ou ceux qui renoncent au 35 h pour sauver leur emploi. Parfois, on accepte des baisses de salaires pour éviter le chômage. Elle est où la progression du niveau de vie des français?
A mon avis, il faut faire attention. En Allemagne en ce moment ce sujet est discuté avec passion, car il y auraient de grands groupes qui lanceraient une rumeur de "restructuration" ou de délocalisation" juste pour mettre la pression sur les syndicats et les employers pour qu'ils acceptent des conditions qui les désavantages bien. Même les syndicats tombent dans le panneau et "conseillent" à leurs adhérants d'accepter des conditions plus dures (travailler plus pour le même salaire ou pour moins, renoncer au 13e mois, pas de prime de nuit pour le travail de nuit etc., renoncer aux vacances - la liste peut être longue...). Donc le groupe leur fait juste peur pour presser les salariés un peu plus. Ces mesures de "sauvetage" n'empêchent aucunement la fermeture du groupe ou la délocalisation un an plus tard, mais pour cette période ça remplie les poches de quelques'uns.
Et l'idée est "bonne" car les restructurations et délocalisations font désormais partie du paysage économique, c'est devenu banal.
Donc que risque un salarié qui ne se plie pas sous cette menace aux exigeances de "sauvetage"?

Bienvenu au poker avec des cartes truquées.
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