Publié : 11 nov. 2006
Je suis tout à fait conscient de l'inégalité des chances concernant des difficultés à l'école, compensées par des cours particuliers qui ne peuvent pas être payés par tout le monde. Ce sont encore les ménages modestes qui sont désaventagés.
Avec un salaire moyen ou plutôt élevé, payer des cours privés ce n'est pas un problème. Mais un smicard ne pourra pas se permettre ce luxe.
En partant de l'hypothèse qu'un prof de lycée travaille actuellement en moyenne 40 heures par semaine, dont 20 heures de présence à l'école. (18h de cours + 2h de réunion/organisation/concertation...). Si on rajoute maintenant 15h de soutien scolaire pour chaque prof, c'est simplement lui demander 40 heures + 15 heures = 55 heures de travail par semaine (sans augmentation de salaire, cela va de soi).
Déjà sur le plan juridique, serait-ce légal?
Ou Mme Royale part de l'hypothese qu'un prof n'a pas besoin de concevoir et corriger des copies et de préparer des cours. Donc le ou la prof va faire son soutien scolaire en plus, mais ne préparera plus ses cours et fera la correction des copies à la va-vite, que la correction ne veut plus rien dire - et la qualité de l'enseignement va en prendre un coup sérieux. (Sans penser aux grèves pour l'instant que cette exigence va déclencher chez les profs). Quel gâchis juste pour un truc éléctoral...
J'ai du mal à imaginer que Mme R. soit si inconsciente. Réfléchir comment on peut aider des élèves qui ont besoin d'un coup de main, c'est nécessaire. Mais de là à dire simplement, ben, les profs, ils sont là, ils n'ont qu'à le faire en plus, et basta, cela ne témoigne pas d'une grande réflexion.
Avec un salaire moyen ou plutôt élevé, payer des cours privés ce n'est pas un problème. Mais un smicard ne pourra pas se permettre ce luxe.
En partant de l'hypothèse qu'un prof de lycée travaille actuellement en moyenne 40 heures par semaine, dont 20 heures de présence à l'école. (18h de cours + 2h de réunion/organisation/concertation...). Si on rajoute maintenant 15h de soutien scolaire pour chaque prof, c'est simplement lui demander 40 heures + 15 heures = 55 heures de travail par semaine (sans augmentation de salaire, cela va de soi).
Déjà sur le plan juridique, serait-ce légal?
Ou Mme Royale part de l'hypothese qu'un prof n'a pas besoin de concevoir et corriger des copies et de préparer des cours. Donc le ou la prof va faire son soutien scolaire en plus, mais ne préparera plus ses cours et fera la correction des copies à la va-vite, que la correction ne veut plus rien dire - et la qualité de l'enseignement va en prendre un coup sérieux. (Sans penser aux grèves pour l'instant que cette exigence va déclencher chez les profs). Quel gâchis juste pour un truc éléctoral...
J'ai du mal à imaginer que Mme R. soit si inconsciente. Réfléchir comment on peut aider des élèves qui ont besoin d'un coup de main, c'est nécessaire. Mais de là à dire simplement, ben, les profs, ils sont là, ils n'ont qu'à le faire en plus, et basta, cela ne témoigne pas d'une grande réflexion.