L'Emploi et le Chômage en Débats

Victorine, je me suis peut-être mal exprimée, mais ici chacun a donné différents points de vue, tous très justes y compris le tien. Et je ne doute pas que tu as su faire la différence entre quelqu'un de "tout pourri" et le travail sérieux de cette conseillère.
Ce que j'ai voulu dire, c'est qu'il faut toujours rester objectif, si les problèmes de notre société s'éternisent c'est bien parce que des attitudes comme celles de ta conseillère restent malheureusement isolées et tu as eu raison ici d'en parler.

Chère Victorine,

Le cas de ta conseillère est un peu à part puisqu’elle est en CDD et que son éventuel renouvellement est lié à l’aval de son directeur ou directrice. Je l’admire d’autant plus ! Car dans mon agence les CDD se tiennent peinards, le petit doigt sur la couture du pantalon. Pour les statutaires les choses se présentent un peu différemment. Puisqu’il n’y a pas d’enjeu en terme de renouvellement du contrat, la seule chose en jeu sont des primes semestrielles (à l’appréciation du directeur) qui sont plutôt dérisoires d’ailleurs.
Cela dit le combat de l’intérieur n’est pas évident. Une pression hiérarchique énorme (je pèse mes mots), un discours ambiant récurent… RETOUR A L’EMPLOI ! RETOUR A L’EMPLOI ! RETOUR A L’EMPLOI… Des moyens, la formation entre autres, de plus en plus réduits. Une charge de travail de plus en plus écrasante, avec le suivi mensuel. En effet, comment comprendre, analyser, créer un rapport de confiance avec plus de cent personnes à recevoir chaque mois, sans compter les autres tâches. (perso j’en suis à 130).
Mais contrairement à ce qu’affirme The Crow, une masse importante de conseillers « résistent ». Parfois de façon « invisible » pour l’usager, voire même des collègues, d’autres ouvrent leur gueule en réunion de service, d’autres enfin affirment haut et fort leur désaccord avec la politique qu’on veut nous faire appliquer et clament leur refus de radier. (Je fais partie de la dernière catégorie, mais tous n’ont pas, ni mon âge ni mon ancienneté
)

Voilà ma vision de l’intérieur, elle est bien sur parcellaire, elle n’est que locale, au mieux départementale.

Mais que faire concrètement si les patrons doivent se faire tirer l'oreille pour se mettre en règle ?

Je dirais : "TOLERENCE 0" et une verbalisation de l'Inspection du travail.

C'est bien ce que dit Tristesir dans une autre file, c'est l'impunité qui engendre ce genre de comportement.

Patrons = pas touche... c'est eux qui embauchent.

Ils deviennent les nouveaux "intouchables".

En attendant, nous avons encore des droits et il n'est pas normal qu'ils ne soient pas respectés.

Dans le même cas de figure, j'avais téléphoné à mon ex-conseillère pour lui faire part de mes difficultés au travail puisque c'est elle-même qui s'était déplacée pour faire signer la convention de contrat aidé à mon employeur.

Sa réponse : "Ooooh, mince alors ! Ah mais ça, je ne peux pas le stipuler dans votre dossier". Je ne pouvais même pas lui en vouloir puisqu'elle était sincèrement désolée mais elle m'a dit qu'elle ne pouvait rien faire.

Il a fallu que je me demerde toute seule en procédant à une dénonciation et je dois dire que je n'y serais certainement pas arrivée sans le soutien des actuchomeurs tellement la démarche était lourde.

Conclusion : l'ANPE est là pour distribuer les contrats aidés, un agent se déplace même pour faire signer la convention afin que l'employeur perçoive les aides publiques et après, ce dernier fait ce qu'il veut... y compris être dans l'illégalité alors que l'ANPE est co-signataire.

Donc l'ANPE peut agir mais telle n'est pas sa volonté ce qui explique que des agents investis par leur mission soient dans le collimateur de la hiérarchie.

Dans le cas que j'ai cité plus haut, il s'agit là encore de travail illégal dont est victime un DE mais il ne faut pas bouger, ça ne plait pas à la Direction de l'ANPE alors qu'un simple coup de fil peut régler le problème en rappelant à l'employeur qu'il est dans l'illégalité.

A moins que... à moins que... les employeurs-voyous soient le fonds de commerce de l'ANPE et qu'il ne faudrait surtout pas effrayer cette clientèle.

Le client est ROI.

Ce que j'ai voulu dire, c'est qu'il faut toujours rester objectif, si les problèmes de notre société s'éternisent c'est bien parce que des attitudes comme celles de ta conseillère restent malheureusement isolées et tu as eu raison ici d'en parler.

Merci Jake... elle le mérite vraiment et je l'ai compris dès le premier contact téléphonique.

victorine83 a écrit : A moins que... à moins que... les employeurs-voyous soient le fonds de commerce de l'ANPE et qu'il ne faudrait surtout pas effrayer cette clientèle.

Oui justement à ce propos, une sorte de sous-traitant de l'anpe, tu sais ceux qui font les ateliers, m'a dit un jour sur des refus qui m'indignaient concernant une 1ère sélection par l'anpe, qu'il reconnaissait que l'âge était un véritable critère de sélection mais que l'anpe était obligée de suivre (selon les souhaits de l'employeur) pour ne pas perdre des clients.

Ma contribution n'était qu'une réflexion au témoignage qu'a apportée lacurieuse. Elle n'est en aucun cas une certitude ou un avis du genre "tous pourri".

Je pense qu'un équilibre entre un soutien parfois nécessaire et le respect de l'autonomie du DELD n'est pas facile à trouver, et il doit y avoir autant de personalités et de situations différentes que de DELD et de conseillers et conseillères.

Victorine:
C'est un peu surprenant car je m'attendais à ce que nos échanges débouchent sur les difficultés que vivent certains conseillers anpe.

Ce serait effectivement intéressant. Les DE ne sont pas les seuls à rencontrer des difficultés...

NYVES:
Cela dit le combat de l’intérieur n’est pas évident.

Je veux bien le croire!

Une pression hiérarchique énorme (je pèse mes mots), un discours ambiant récurent… RETOUR A L’EMPLOI...
Mais contrairement à ce qu’affirme The Crow, une masse importante de conseillers « résistent ».

Information qui me rassure un peu. Cette petite remarque va peut-être même atténuer un peu mon angoisse ou ma méfiance que je peux avoir devant un conseiller.

Personnellement je ne voudrais pas me trouver dans la peau d'un conseiller, qui doit jongler entre les exigences de la hiérarchie, la situation du DE qu'il a en face, et sa conscience et son opinion.
Chapeau a celles et ceux qui résistent, et essayons de les soutenir (Comment pourrions-nous le faire? Question que je me pose)

C'est à mon avis un des charactères déshumanisants du système, le fait que les dirigeants qui exigent le Retour à l'Emploi à tout prix ou la réalisation de "chiffres" (dont la radiation fait partie dans l'arsénal des "méthodes") ne sont pratiquement jamais en contact avec les personnes concernées qui subissent ces exigeances, et dont l'exécution ont des répercussions énormes dans leurs vies.

chère victorine,
je ne voulais absoluement pas dire que ta conseillère infantilisait votre rapport. Tout au contraire, je pense que tu as une conseillère que s'implique dans son travail. Je voulais juste témoigner de mes sensations ressenties lorsque je rencontre mon conseiller. et je suis d'accord avec toi, sur le besoin de soutien pour remettre un pied dans le travail.
Et pour revenir sur ce terme "infantiliser", je ne me sens pas forcément infantilisée juste un peu dépossedée de mes actions.

Bonsoir,
Mon petit mot simplet en passant...sans avoir lu l'ensemble des commentaires qui sont tous intéressants (désolé)

Cette conseillère est loin d'être la seule!!!...mais elle se situe à un stade préliminaire du dé...senchantement, puis découragement, puis désinvestissement...

L'ANPE est une institution qui comme toute institution qui se respecte noie (selon moi) le pouvoir et les décisions dans une infinité d'échelons hiérarchiques...Tellement d'échelons et de jargonnisme, que l'action des exécutants (acteurs terrains) devient incompréhensible, inefficace? Que dire de la question des finances?

Questions simplettes et ironiques!
Ces conseillers peuvent-ils se réapproprier leur emploi et retrouver leur liberté d'actions? Comment?
DE et conseillers ne traversent-ils pas les mêmes difficultés et problèmes? N'ont-ils pas des solutions communes à trouver? Que faut-il faire pour métamorphoser la morgue qu'est l'ANPE en lieu de vie, véritable carrefour de l'emploi?

A+

Bonjour,

A mon sens il faut accompagner .....

car il y a quelque chose qui me gène dans ce débat:
Quand Victorine83 dit:

Je viens, d'ailleurs, de vérifier le compte-rendu de notre entretien et il n'y a pas le "Nous" infantilisant. Le "Vous" est de rigueur ("Vous avez fait ceci", "Vous avez contactez", "Vous rencontrez l'association X"...) et le "Nous" n'intervient qu'en fin de compte-rendu pour dire "Nous retenons de votre situation les principaux éléments...".

Personellement, je n'y voit aucune forme d'accompagnement mais bien un questionaire de contrôle ...
Je ne doute pas qu'il soit mené avec sympathie et aussi empathie (Mais justement l'empathie est LE sentiment à éviter sur ce type de poste),
je ne doute pas que la conseillère soit de bonne foi mais, ...mais
Ce n'est quand même qu'un contrôle ....... Pas un accompagnement vers ....
Bref elle fait son boulot même si elle a l'impression d'en faire plus ... et si c'est apparement agréable ...

Je rejoins ceux qui ont dit que l'action sera d'autant plus efficace qu'elle reste discrète ...
Ce qui n'empèche que même discret ...à force de soulever des lièvres ... on finit par pointer à l'anpe ....

Personellement, je n'y voit aucune forme d'accompagnement mais bien un questionaire de contrôle ...

Oui, nous sommes bien dans le contrôle imposé par les directives aux agents anpe.

Le compte-rendu est la formalité administrative obligatoire que l'agent ne peut exclure.

L'accompagnement se situe ailleurs au niveau relationnel entre l'agent et le DE.

Mais justement l'empathie est LE sentiment à éviter sur ce type de poste

C'est un point de vue personnel auquel, personnellement, je n'adhère pas et l'empathie n'est pas incompatible avec ce type de poste à moins de le limiter à une fonction de contrôle.

Bref elle fait son boulot même si elle a l'impression d'en faire plus ... et si c'est apparement agréable ...

Elle n'a pas l'impression d'en faire plus, elle dit juste qu'elle fait son travail d'accompagnement et, apparemment, ça n'a pas l'air agréable du tout.

Je rejoins ceux qui ont dit que l'action sera d'autant plus efficace qu'elle reste discrète ...

La discrétion dans le cadre d'une activité professionnelle voudrait que la personne ne soit pas joignable téléphoniquement pendant un entretien. Ce qui impliquerait que l'accompagnateur ne serait que très rarement joignable en cas de besoin, ce dont se plaindraient et les DE, et les employeurs.

et bien tu en as de la chance moi ici sur marseille je n'ai qu'eune seule convocation en 2 ans de la part de l'anpe recu à peine 2 offres d'emplois de leur part et encore elles m'ont ete envoyés car j'avais fait une lettre à mon antenne anpe qui m'a envoyé 2 offres ne correspondant en rein à mon profil

la 1ere: une offre pour etre directeur des ressources humaines aux régies des transports de marseille il fallait 15 ans d'expérience professionnelle en tant que directeur des ressources humaines

alors que je suis hotliner micro informatique

la 2eme : un poste de programmeur informatique dans les transposrts maritimes avec experience du transport maritime


de plus icic nous voyons tous les jours des offres discrimanatoires à l'embauche du à la localisation de l'habitation du DE c'est à dire des annonces anpe où il y a a marqué HABITER OBLIGATOIREMENT EN ZONE FRANCHE POUR POUVOIR POSTULER A CETTE OFFRE

vref la region paca à le plus fort taux de chomage de france 14% de taux de chomage et ce taux augmente du a des dizaines de societes qui mettent la clé sous la porte chaque mois

enfin la le 26/09 j'ai enfin une convocation d'une autre antenne anpe que de la mienne peut etre aurais je plus de chance enfin c'est normal que je la recoive car je suis en ASS depuis le mois de juillet 2006 enfin si je n'ai pas de boulot d'ici 2 mois je perdrais mon ass car je me suis marié et ma femme a un cdi enfin il touche le smic et se fait 60km par jour (donc gagne moins que le smic en définitive) pour aller à son travail et moi j'ai encore des crédits alors j'espere retrouver un emploi meme en interim car il ne me manaque que 400 heures pour me refaire des droits assedic enfin si les lois ne changent pas entre temps bien sur

je suis de plus en plus mal , j'ai beau me dire qu'il ne faut pas demoraliser mais ca devient dur chercher chercher répondre a des annonces et ne meme pas avoir de réponse négative plus d'une trentaine de candidature ce mois ci et sur 30 lettres zero réponse

Comment on fait pour prouver dans ce cas notre recherche d emploi enfin j'attends le 26/096 avec impatience car je compte pousser une gueulante grave et montrer les annonces discriminatoires a cette antenne anpe pour voir ce qu'ils en disent

Oui, Fauc666, j'ai de la chance au niveau de mon suivi mais ça ne résoud en rien mon accès à l'emploi car je n'ai bénéficié d'offres d'emploi que deux fois dont la dernière qui a été concluante pour un CDD de 6 mois.

L'agent ANPE n'est pas créateur d'emploi et n'a aucune solution miracle d'autant moins que ses moyens sont très limités.

Un agent, comme NYVES, qui a en portefeuille le suivi de 130 DE, ne pourra pas placer 130 DE et l'ANPE n'a pas vocation de placer les DE car son rôle se limite à la mise en relation entre le DE et l'employeur.

Donc le DE reste soumis à la concurrence des candidatures et c'est l'employeur qui fixe les profils de recrutement... pas l'ANPE.

victorine83 a écrit :L'agent ANPE n'est pas créateur d'emploi et n'a aucune solution miracle d'autant moins que ses moyens sont très limités.

Un agent, comme NYVES, qui a en portefeuille le suivi de 130 DE, ne pourra pas placer 130 DE et l'ANPE n'a pas vocation de placer les DE car son rôle se limite à la mise en relation entre le DE et l'employeur.

Donc le DE reste soumis à la concurrence des candidatures et c'est l'employeur qui fixe les profils de recrutement... pas l'ANPE.

Comme tu as raison Victorine, combien confondent... Je n'ai pas le temps ni a maestria informatique de relever toutes les choses dites dans ce fil. Mais d'experience, et je ne veux pas dédouaner l'ANPE, les mise en relation sont faites par un système de requête, si les mises en relation correspondent au profil enregistré sur informatique. Ne tombez pas dans le piège de prendre les réponses de l'employeur pour argent comptant. Il est très difficile de dire NON (j'en sais malheureusement quelque chose). Il est si facile de dire que l'ANPE s'est plantée, pour ne pas dire, z'êtes trop vieux, trop femme, trop bronzé...ETC
Quand aux critères liés aux zones franches, à la durée d'inscription ou autres... C'est que le saint employeur veut un maximum d'avantages...

Ne vous trompez pas d'adversaire, même si j'entend parfaitemnent que les conseiller ne sont pas des anges, loin de là... Je les cotoie tous les jours

En 5 ans d inscription, l'ANPE ne m a adressé aucunes offres d emplois. Je me demande si je devrais pas m en rejouir

Bonjour,

Ma précédente conseillère ANPE (mon dossier a été transféré je sais pas pourquoi à une ANPE plus lointaine de mon domicile) elle est syndicaliste ! Elle se bat pour les droits d'insertion des RMIstes, en plus. Et bah, comme elle l'ouvre un peu - normal somme toute pour une syndicaliste de base ! - La direction l'a sanctionnée de manière disons "douce" : retour au boulot tous les mercredis. Pour s'occuper de ses tous jeunes enfants maintenant elle n'a qu'à se démerder !

De l'autre côté du bureau à l'ANPE, ça rame autrement que nous. Mais c'est la galère qui s'emplifie pour ceux qui prennent un peu trop à coeur leur boulot... Des deux côtés du bureau de l'ANPE, l'on devrait se tendre la main...

S.R.

NYVES a écrit :Ne tombez pas dans le piège de prendre les réponses de l'employeur pour argent comptant. Il est très difficile de dire NON (j'en sais malheureusement quelque chose). Il est si facile de dire que l'ANPE s'est plantée, pour ne pas dire, z'êtes trop vieux, trop femme, trop bronzé...ETC
Quand aux critères liés aux zones franches, à la durée d'inscription ou autres... C'est que le saint employeur veut un maximum d'avantages...
Ne vous trompez pas d'adversaire

Oui c'est assez explicite, ça rejoint ce que j'évoquais plus haut avec les dires de l'animateur d'ateliers.
Et c'est pourquoi aussi je dénonce l'hypocritie de nos institutions, nos dirigeants sur la page d'accueil au sujet d'un cas de discrimination à l'âge retenu par la justice de Niort.

NYVES a raison, on a le droit d'être mécontent "mais il ne faut pas se tromper d'adversaire", c'est un peu comme les gens qui se manifestent contre le petit employé des impôts derrière son guichet, c'est pas lui qui fait les lois et il paie aussi des impôts. De ce côté là, les gens ne réfléchissent pas beaucoup.

Idem pour le petit employé de l'ANPE comme dit Sophie Renault :
"De l'autre côté du bureau à l'ANPE, ça rame autrement que nous. Mais c'est la galère qui s'emplifie pour ceux qui prennent un peu trop à coeur leur boulot... Des deux côtés du bureau de l'ANPE, l'on devrait se tendre la main..."

Je n'en doute pas mais de là à tendre la main, pour ma part j'ai une petite méfiance quant aux syndicats, j'ai une bonne expérience de ce côté là. Mais bon je suis qqun de modéré et je ne mets jamais d'emblée tout le monde dans le même sac.

Cela dit, il m'est arrivé d'être très décue sur le fonctionnement de l'anpe, car comme bp j'ai cru que cette institution allait me trouver tout de suite un boulot, comme si c'étaient eux qui faisaient la pluie et le beau temps.

Aujourd'hui, je comprends leur limite. D'un autre côté, même si je me débrouille bien toute seule, certains ateliers m'ont bp apportés. Et on peut en effet leur tendre la main, comme le dit NYVES : "en ne se trompant pas d'adversaire", un peu comme pour l'employé des impôts.

Je veux bien admettre Sophie la pression sur les employés, mais bon on ne va pas faire le combat de tout le monde, notre propre combat pour trouver du boulot est déjà assez douloureux.
Pour ma part, comme je l'ai toujours fait quand je vais dans mon anpe, je me contente d'être toujours aimable, souriante, jamais d'agressivité même si j'évoque un mécontentement et tout le monde est content enfin si je puis dire.