Oui, c'est vrai : c'est l'environnement, la société globale qui fabrique le prédateur-patron et encourage ses mauvais comportements. Le libéralisme flatte nos penchants à la facilité et nos instincts les plus bas. Le nouveau capitalisme financier pousse la monstruosité à son paroxysme.
Donc, même si selon nos "valeurs morales" la prédation humaine (et ses personnalités asociales) est considérée comme anormale voire dangereuse pour notre espèce, notre société instaure en parallèle un fonctionnement qui les glorifie.
Ce qui est totalement paradoxal.
Nous en sommes toujours à la lutte entre le bien et le mal ?
les patrons sont-ils des psychopathes en puissance ?
-
chris
oui ,c'est le principe des arméesIls n'ont rien fait d'autre que d'appliquer la consigne. Et il s'agissait juste de types normaux, pris au hasard...
sauf que dans les democraties enfin tout au moins pour la france ,en ecole de police et des armées ,le principe de ....desobeissance est acquis
ya eu un reportage sur l"ecole de police ou le formateur pique une severe gueulante car l'eleve a qui ,il a tendu un piege du genre cité plus haut et qui a l instar de tes scientos a plongé droit dedans !!!
comme quoi ,meme en les formant ,ya une severe tendance naturelle .
j'ai entendu beaucoup d'histoires familiales relatant la guerre d'algerie ou il etait dit que les appelés de base avaient beaucoup plus tendance a basculer sevices et brutalités inutiles que les ex indos par exemple et que seul une discipline de fer avait souvent permis d'eviter le pire .
donc rien d'etonnant a l'exactitude de ta these ,un individu lambda placé dans le contexe revelateur et t'a la bonne reponse ,c'est clair !!
une petite histoire vraie
Mais, mais... si l'environnement et l'éducation y sont pour beaucoup dans notre comportement, comment expliquer le cas ci-dessous, pour lequel j'aimerais avoir vos avis de philosophes/éthologues et chômeurs-ses éclairé-e-s :
Le petit ouvrier devenu… patron à la con
Un vieil ami à moi était salarié dans un environnement ouvrier. Il travaillait la main dans la main avec un collègue d'origine réunionnaise ; entre eux s'était nouée une forte relation d'amitié.
Ce collègue était la gentillesse même : à la fois plein de sagesse, et le cœur sur la main. Il avait également de grands talents de cuisinier.
Mon vieil ami et lui, lassés de leur emploi du moment, ont décidé de démissionner pour monter ensemble un restaurant réunionnais. Plusieurs mois après de beaux efforts, c'était chose faite. Mon ami était à la gestion et au service, son gentil et talentueux collègue aux fourneaux.
Bien située, leur affaire a pris de l'ampleur et une bonne vitesse de croisière. Tout se déroulait à merveille et honorablement, dans un état d'esprit cordial.
Hélas, au bout d'un an, le comportement du cuisinier est devenu étrange. Disons-le : il a pris la grosse tête.
Alors qu'il était un salarié serviable, modeste et juste, aimé de tous, le succès d'entreprise (pourtant sans excès) et les compliments de sa clientèle l'ont peu à peu transformé. Devenu la "star" de "son" restaurant, son comportement vis-à-vis de son associé a viré au despotisme larvé. Pourtant, mon vieil ami était tout aussi indispensable que lui : il gérait les stocks, faisait les courses, se tapait tout l'administratif, et le travail en salle. Le petit patron cuisinier s'est mis à le traiter en subalterne.
De plus, ivre de succès, l'appât du gain lui est monté au cerveau et il est devenu magouilleur.
Ce que n'a pas toléré mon vieil ami.
La belle histoire (simple) avait viré au cauchemar. La mort dans l'âme, n'ayant pu lui faire reprendre raison, il a jeté l'éponge... et le resto a fermé.
Comment, d'un individu simple et aimable - mais sans pouvoir - on devient en quelques mois un être exécrable et véreux malgré un pouvoir relatif. Je vous laisse méditer !
Le petit ouvrier devenu… patron à la con
Un vieil ami à moi était salarié dans un environnement ouvrier. Il travaillait la main dans la main avec un collègue d'origine réunionnaise ; entre eux s'était nouée une forte relation d'amitié.
Ce collègue était la gentillesse même : à la fois plein de sagesse, et le cœur sur la main. Il avait également de grands talents de cuisinier.
Mon vieil ami et lui, lassés de leur emploi du moment, ont décidé de démissionner pour monter ensemble un restaurant réunionnais. Plusieurs mois après de beaux efforts, c'était chose faite. Mon ami était à la gestion et au service, son gentil et talentueux collègue aux fourneaux.
Bien située, leur affaire a pris de l'ampleur et une bonne vitesse de croisière. Tout se déroulait à merveille et honorablement, dans un état d'esprit cordial.
Hélas, au bout d'un an, le comportement du cuisinier est devenu étrange. Disons-le : il a pris la grosse tête.
Alors qu'il était un salarié serviable, modeste et juste, aimé de tous, le succès d'entreprise (pourtant sans excès) et les compliments de sa clientèle l'ont peu à peu transformé. Devenu la "star" de "son" restaurant, son comportement vis-à-vis de son associé a viré au despotisme larvé. Pourtant, mon vieil ami était tout aussi indispensable que lui : il gérait les stocks, faisait les courses, se tapait tout l'administratif, et le travail en salle. Le petit patron cuisinier s'est mis à le traiter en subalterne.
De plus, ivre de succès, l'appât du gain lui est monté au cerveau et il est devenu magouilleur.
Ce que n'a pas toléré mon vieil ami.
La belle histoire (simple) avait viré au cauchemar. La mort dans l'âme, n'ayant pu lui faire reprendre raison, il a jeté l'éponge... et le resto a fermé.
Comment, d'un individu simple et aimable - mais sans pouvoir - on devient en quelques mois un être exécrable et véreux malgré un pouvoir relatif. Je vous laisse méditer !
contre-modèle
... ça mouline !!!
Voici un autre petit patron,
qui était également fils de patron,
mais qui se souciait visiblement du sort d'autrui : ENGELS…
Alors ?
Voici un autre petit patron,
qui était également fils de patron,
mais qui se souciait visiblement du sort d'autrui : ENGELS…
Alors ?
-
victorine83
Sophie a écrit :
Je peux dire que, dans son cas, à la base, il y avait un énorme complexe d'infériorité et une attirance très prononcée pour le monde des "flambeurs".
De même que le cas du restaurateur, le succès et l'argent ont très vite transformé le personnage et je me suis retrouvée dans le même rôle que l'associé gestionnaire avec le même traitement... puis... divorce.
Il s'agit là du cas typique de l'arriviste dans toute sa splendeur... de l'or dans les mains et la connerie dans la tête.
C'est exactement l'histoire de mon ex-mari que j'ai connu ouvrier et qui s'est mis à son compte en tant que décorateur lors de notre troisième année de mariage.Le petit ouvrier devenu… patron à la con
.../...
Hélas, au bout d'un an, le comportement du cuisinier est devenu étrange. Disons-le : il a pris la grosse tête.
.../...
Je peux dire que, dans son cas, à la base, il y avait un énorme complexe d'infériorité et une attirance très prononcée pour le monde des "flambeurs".
De même que le cas du restaurateur, le succès et l'argent ont très vite transformé le personnage et je me suis retrouvée dans le même rôle que l'associé gestionnaire avec le même traitement... puis... divorce.
Il s'agit là du cas typique de l'arriviste dans toute sa splendeur... de l'or dans les mains et la connerie dans la tête.
-
chris
ca conforte 
il ya la genétique ,l'enfance qui va forgée l'historique emotionnelle et apres pour que le joyeux coktail se melange ,il manque plus que le contexe revelateur .
certains vont se reveler des chevaliers blancs ,d'autres d'affreux cafards alors qu'ils pouvait etre restés endormis pendant de années
donc l'origine sociale n'est qu'une des composantes de la fabrication , on peut etre fils de patron et communiste ,ya plein de cas , et meme patron communiste ou anarchiste !
et communiste predateur , le comportement depasse les ideaux a ce niveau .
pour nos reunionnais
ca me parait un cas de figure ,apres des années de salariat ,il est difficile de devenir independant ,je l'ai souvent vu et je le vois encore
surtout aujourd'hui , ca ramene a nos predateurs patrons qui si ils avaient eu le choix auraient choisis sans nul doute un poste salarié equivalent ;
ya donc et je le vis de par des clients qui se lachent parfois , y se confient ,j'ai l'air a l'aise et d'avoir l'experience
et bien ,c'est un ressenti qu'ils ont d'avoir l'impression de prendre tout les risques ,ils voudraient des associés en fait et oublient que ce ne sont que des salariés ,la relation se degrade au fil des jours dans ce consensus la .
meme moi
j'ai passé mon premier mai a taper un cahier des charges lourdingue arrivé vendredi soir pour le deposer a l'heure aujourd'hui ,bon ya pas fait beau de toutes façons
mais les informaticiens et leurs mentales ex salariés ,tous barrés en week end et j'ai pas le moindre bout de planning possible bien sur ,portable debranché le week end ,normal .
chacun voit midi a sa porte mais dans une boite ,ya pas mal de portes possibles .
j'ai une cliente partenaire ,call center tout neuf , qui est rentrée dans le comportement predateur doucement comme ca au rythme des emmerdes balezes pour ses petites epaules .
et lorsque je passe vers 19 heures ,quand tout le monde s'est cassé ,je la trouve la ,au fond du grand bureau directorial ,les epaules affaissées pour pas dire effondrées par le poids de la solitude manageriale
elle etait DG deja avant ,d'une grosse boite pourtant ..mais salariée
moi ,c'est pas pareil ,j'aime etre la quand les gens ont besoin
et c'est pas forcement desinteressé
mais moi ,j'ai trop la notion de bandes ,de gang pour rentrer dans ces schemas la .
j'ai ete les deux a tour de role bien trop successif ,salarié et boss , mais les deux mentalités me gonflent bien parfois ,y en a une qui sert a fabriquer l'autre et vice versa
comment s'etonner qu' ya des mauvais instincts qui se revelent a ce jeu la , toujours darwin qui disait que c'est l'espece qui crée elle meme ..son predateur !
faudrait rever d'un autre monde
tiens ,je vais brancher ma gratte et entonner "faudrait rever d'un autre monde " ou alors j'attends la fete de la musique
il ya la genétique ,l'enfance qui va forgée l'historique emotionnelle et apres pour que le joyeux coktail se melange ,il manque plus que le contexe revelateur .
certains vont se reveler des chevaliers blancs ,d'autres d'affreux cafards alors qu'ils pouvait etre restés endormis pendant de années
donc l'origine sociale n'est qu'une des composantes de la fabrication , on peut etre fils de patron et communiste ,ya plein de cas , et meme patron communiste ou anarchiste !
et communiste predateur , le comportement depasse les ideaux a ce niveau .
pour nos reunionnais
ca me parait un cas de figure ,apres des années de salariat ,il est difficile de devenir independant ,je l'ai souvent vu et je le vois encore
surtout aujourd'hui , ca ramene a nos predateurs patrons qui si ils avaient eu le choix auraient choisis sans nul doute un poste salarié equivalent ;
ya donc et je le vis de par des clients qui se lachent parfois , y se confient ,j'ai l'air a l'aise et d'avoir l'experience
et bien ,c'est un ressenti qu'ils ont d'avoir l'impression de prendre tout les risques ,ils voudraient des associés en fait et oublient que ce ne sont que des salariés ,la relation se degrade au fil des jours dans ce consensus la .
meme moi
j'ai passé mon premier mai a taper un cahier des charges lourdingue arrivé vendredi soir pour le deposer a l'heure aujourd'hui ,bon ya pas fait beau de toutes façons
mais les informaticiens et leurs mentales ex salariés ,tous barrés en week end et j'ai pas le moindre bout de planning possible bien sur ,portable debranché le week end ,normal
.chacun voit midi a sa porte mais dans une boite ,ya pas mal de portes possibles .
j'ai une cliente partenaire ,call center tout neuf , qui est rentrée dans le comportement predateur doucement comme ca au rythme des emmerdes balezes pour ses petites epaules .
et lorsque je passe vers 19 heures ,quand tout le monde s'est cassé ,je la trouve la ,au fond du grand bureau directorial ,les epaules affaissées pour pas dire effondrées par le poids de la solitude manageriale
elle etait DG deja avant ,d'une grosse boite pourtant ..mais salariée
moi ,c'est pas pareil ,j'aime etre la quand les gens ont besoin
et c'est pas forcement desinteressé
mais moi ,j'ai trop la notion de bandes ,de gang pour rentrer dans ces schemas la .
j'ai ete les deux a tour de role bien trop successif ,salarié et boss , mais les deux mentalités me gonflent bien parfois ,y en a une qui sert a fabriquer l'autre et vice versa
comment s'etonner qu' ya des mauvais instincts qui se revelent a ce jeu la , toujours darwin qui disait que c'est l'espece qui crée elle meme ..son predateur !
faudrait rever d'un autre monde
tiens ,je vais brancher ma gratte et entonner "faudrait rever d'un autre monde " ou alors j'attends la fete de la musique