L'Emploi et le Chômage en Débats

Si tu te pends sur ton lieu de travail, ce n'est plus la faute de l'employeur, qui t'a donné des "tickets-psy" mais celui du psy qui les a reçus Un moyen pour une entreprise de se débarrasser du problème, qui devient visible après avoir été longtemps occulté, pour pas cher.

Exactement ce que je me disais Tristesir, ils se dédouannent pour pas cher, mais alors où est l'anonymat ?

Et ce n'est pas le psy-machin qui va résoudre les problèmes d'une personne harcelée par sa hiérarchie ou ses propres collègues (plus besoin de kapos aujourd'hui, ils font cela très bien entre eux), sauf lui prescrire des psychotropes et trois ave deux pater (ben oui mon brave, il faut porter sa croix) pfffff

Et ce n'est pas le psy-machin qui va résoudre les problèmes d'une personne harcelée par sa hiérarchie ou ses propres collègues (plus besoin de kapos aujourd'hui, ils font cela très bien entre eux), sauf lui prescrire des psychotropes et trois ave deux pater (ben oui mon brave, il faut porter sa croix) pfffff

En effet, on ne voit pas bien ce que peut faire un psy contre le harcèlement répété subi par un travailleur ou le surmenage.
Ou peut-être si, lui conseiller de changer de crèmerie

Bref, je vois déjà la tête d'un directeur du grosse boîte, expliquant à la tv, qu'il ne comprend pas le suicide d'un de ses travailleurs, d'autant moins, que ce dernier a reçu des chèques-psy.

Encore une façon de rejeter le problème, et toutes responsabilités, sur le travailleur lui-même en faisant croire que c'est à coup de chèques-psy, et surtout pas en changeant l'organisation du travail et l'encadrement, que les choses vont s'arranger.

Qu'ils gardent leur chèques bidon et cessent de considérer les travailleurs comme du bétail qu'il faut presser comme des citrons pour une profitation maximum.

Ben c'est une avancée car lors du colloque de l'appel Coppernic -le travail tue impunément - appel qu''Apnée soutient mais qui veut aussi élargir la problématique aux Chômeurs et travailleurs précaires, la question était évoquée

Voir le compte rendu fait par Triste Sir suite à notre présence à ce dense colloque (dernière page)

http://www2.actuchomage.org/forum/index ... 2a880d62b3

Par contre si quelqu'un arrive à mettre la main sur la décision de justice, je suis preneuse

Merci d'avance

@plus

Pili

Il faut 25 suicides pour que l’on parle de stress, angoisse ou autre malaise au travail (j’oubliais le harcèlement moral.)

En expliquer la raison, cela me semble difficile. Cependant depuis plusieurs semaines on ne parle que de France Telecom. Oui 25 suicides c’est intolérable.

On apprend que la fusion ANPE, ASSEDIC à déjà fait un suicide, Renault également (un ingénieur).

Mais quelque chose me dérange. Pourquoi ne pas parler des personnes qui sont licenciées du jour au lendemain, des grandes surfaces qui pressent leurs salariés comme des citrons (voir le dernier livre Harcèlement d’un ancien cadre a carrefour.)

On parle des 800 salariés de Métaleurope qui se sont retrouvés sans emploi, on parle des conséquences, des divorces, des suicides, des personnes devenus alcooliques et des autres sans travail à ce jour.

Il y a beaucoup d’autre exemple.
Alors oui il faut parler des suicides de France Telecom, oui il faut comprendre pourquoi des personnes en arrivent là ?

Mais vous arrivent-ils, Messieurs les politiques et journalistes de penser à toutes ces personnes qui depuis la perte de leur emploi, ou la peur de perdre leur emploi vive un calvaire sont en stress ou angoisse permanente ?
Que va-t-on faire pour eux ?
Des personnes qui se bourrent de psychotrope, pour aller au travail ?
France Telecom avez le monopole du téléphone aurait-il maintenant le monopole de la souffrance, du stress au travail ?

Faut-il en arriver à se suicider pour que l’Etat, les médias se préoccupent des employés, salariés, cadres, qui chaque jour subissent des brimades, des cadences de plus en plus infernales,

Quelle tristesse d’attendre toujours les excès pour en parler.

Mais c’est vrai qu’il est plus important messieurs les politiques, messieurs les journalistes de nous bassiner chaque jour avec Jean SARKOZY, la semaine d’avant Frédéric MITTERAND et avant M. POLANSKY. Mais peut être que vous aussi vous subissez des pressions ?

Ch. WATTIEZ

Un agent précaire de la ville du pré-saint-gervais a tenté de mettre fin à ses jours sur son lieu de travail alors que sa hierarchie lui avait annoncé le non renouvellement de son contrat après plus de 5 ans de présence sur 14 contrats.
(...)

suite:
http://jacques.tourtaux.over-blog.com.o ... .fr/?p=463

Cela me donne à réfléchir. Je suis moi même précaire (contractuel éducation national). Je commence à subir des pressions psychologiques de la part d'une collègue et surtout de mon proviseur.
J'ai pas envie de finir la "corde au cou".

J'ai pas envie de finir la "corde au cou".

Nous non plus, nous n'avons pas envie que tu finisses la corde au cou (ou alors avec la bague au doigt)

Aucun boulot ne vaut la peine qu'on se foute en l'air, surtout à cause de gens malsains. J'ai remarqué que la meilleure attitude devant un harcèlement restait le sourire, le calme et surtout suite à une pique de demander carrément la raison. Les lâches n'ont en général pas le courage de répondre. Une simple question du genre "pourriez-vous me dire ce que je vous ai fait, ou alors vous devez avoir de graves problèmes ?" souvent ça calme.

J"ai été choqué par l'attitude de mon supérieur, qui ma reprocher d'être absent, alors que cette absence fais suite à des pressions que je subis de la part d'une collègue.


C'est pour cela que j'envisage de démissionner (voir mon message à la rubrique "questions").

C'est pour cela que j'envisage de démissionner

Tu nous connais depuis assez longtemps pour savoir qu'il ne faut jamais démissionner, ou alors avoir les reins assez solides pour tenir 4 mois sans un rond, à condition que PE te réinscrive après.

Si la pression est trop lourde, arrête-toi en maladie, ton supérieur n'a rien à dire. Ou parle-lui carrément de cette collègue et provoque une réunion à trois pour mettre les choses au point.

Si tu ne lui a rien fait, qu'elle comprenne que son attitude est inacceptable et non constructive.

Si la pression est trop lourde, arrête-toi en maladie

C'est ce que j'ai fait. Mais, grand hasard ou non, quand j'ai appelé mon établissement lundi dernier pour prévenir que je serais absent, l'agent d'accueil me transfert chez le proviseur. Ce dernier, à peine ouvre t'il la bouche qu'il me dit :" vous me causez du souci". Je suis resté sans voix.
La, j'ai compris que ma collègue l'avait retourné contre moi.

Mon arrêt maladie c'est terminé vendredi dernier. Demain, si je me sens pas apte à retourner au travail, je vais revoir mon médecin. Mais, c'est sur que mon chef va encore me taper une gueulante !

A vrai dire, moi non plus je ne suis pas pour une démission. Surtout que je perdrais le bénéfice de 15 mois d'ARE.
Me faire licencié pas facile, sauf, à faire une faute grave. Que faire ? Compliqué comme situation.

Non, ni faute grave ni lourde, tu perds également des indemnités. Si tu te sens trop stressé ou déprimé prends un arrêt plus long avant de péter un câble et de réellement commettre la faute grave.

Ce dernier, à peine ouvre t'il la bouche qu'il me dit :" vous me causez du souci". Je suis resté sans voix.

Et le harcèlement de ta collègue aussi. Et dans son rôle de proviseur, il ne devrait jamais prendre partie, mais rester au-dessus de la mêlée et impartial.
Faudrait lui rappeler ses obligations aussi.

Faudrait lui rappeler ses obligations aussi.

Un proviseur ou tout autre chef d'établissement n'a qu'une fonction: faire tourner la taule à tout prix (c'est à dire le plus bas possible) comme n'importe quel chef d'entreprise.

Un proviseur ou tout autre chef d'établissement n'a qu'une fonction: faire tourner la taule à tout prix (c'est à dire le plus bas possible) comme n'importe quel chef d'entreprise

Je confirme. Je pensais qu'à l'éducation nationale, les choses étaient différentes, je me suis trompé.

Je confirme. Je pensais qu'à l'éducation nationale, les choses étaient différentes, je me suis trompé

Les néolibéraux veulent transformer un chef d'établissement en patron de PME.

Tout ce qui intéresse un chef d'établissement: qu'il n y ait pas de vague: que les profs travaillent et que les parents d'élèves soient contents.
(tous les moyens sont bons pour ça)

Un agent employé comme caissier dans une agence de La Poste, à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), s'est donné la mort le samedi 8 janvier 2011. Dans un courrier adressé à sa direction, l’homme aurait mis en cause la dégradation de ses conditions de travail.

http://www.entreprise-marseille.com/sui ... 35893.html