Zorro22 a écrit :@eloit :
Hi hi la croissance, entendre des pauvres la mendier alors qu'ils n'en reçoivent que des miettes, c'est assez pitoyable. C'est juste un critère de riches pour booster leur capital.
D'un côté, dans un pays comme l'Allemagne, même s'il y avait 5% de croissance, ce serait tout pour les riches et rien pour les pauvres.
Par contre, on ne peut pas dire que ce soit seulement un critère : lorsqu'il y a récession, c'est très dur pour les précaires, de manière générale.
Donc tout le monde a intérêt qu'il existe un minimum de croissance - et, en cas de croissance, c'est au final le politique qui décide de la redistribution (ou non) des sous.
Si la France avait 2,2% de croissance, Macron (& Co) ne serait pas à essayer de raboter prestations sociales et retraites (en France, c'est un peu risqué politiquement).
La croissance économique est bien un des critères capitaliste, corrélés au pib, pour calculer la santé d'une économie. Pour ma part, je ne le considère pas comme un critère de bien être, surtout quand on sait que l'augmentation de la production en biens et services provoquent des catastrophes irréversibles.
Macron souhaite sortir tout le monde de la pauvreté, c'est pas un objectif me concernant, je vis très bien ainsi et je ne souhaite pas de minimum de croissance donc c'est pas tout le monde.
Les pauvres ont plus à souffrir de l'inflation, on pourrait faire aussi des distinctions entre assistés, précaires.
Quelle redistribution quand on a 2000 milliards de dettes ? On a bien rigolé avec la distribution de la fausse cagnotte du budget Jospin et chaque budget voté se voit pulvérisé d'année en année. De toute façon, faut pas s'affoler avec la dette, les français possèdent plus du double en avoir financier donc ce sont les épargnants qui épongeront le krack . Si le gouvernement a prévu le blocage des retraits des assurances vies en cas de crise, c'est pas pour amuser la galerie.
Globalement, comme je le disais dans un précédent message, le fonctionnement capitaliste survit avec de la dette que permet l'extractivisme.
Quand on touchera du doigt le début des pénuries des matières premières et notamment des énergies fossiles, tous aux abris.