J'Accuse...

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Yves
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Re: J'Accuse...

Message par Yves »

Un sujet très important cette histoire de "lutte" contre les fake news… supposées.

Faut-il rappeler que quasiment toutes les entrées en guerre des USA ont été motivées par des informations fausses ou erronées, et plus souvent encore par des complots ourdis par les USA eux-mêmes, donc par des fakes news largement relayées dans les médias "officiels", mainstream comme on dit.

==> Entrée en guerre contre l'Espagne (suite à une explosion accidentelle sur le cuirassé le Maine, qualifié d'acte de sabotage par le gouvernement états-unien). Les USA feront ainsi main basse sur Cuba et les Philippines alors colonies espagnoles.

==> Entrée dans la Première Guerre mondiale (à laquelle l'opinion publique américaine n'était pas favorable) à la suite de l'attaque du paquebot Lusitania par l'Allemagne, soi-disant à usage strictement "civil" mais chargé d'une énorme cargaison d'armes.

==> Deuxième Guerre mondiale. On a fait croire à l'opinion que le Japon avait attaqué les USA sans avoir déclaré au préalable la guerre alors que c'est administration états-unienne qui a fait poireauter des heures les représentants japonais venus officiellement déclarer les hostilités.

==> L'accident du Golfe du Tonkin (bateau de guerre des USA soit-disant attaqué par les nord-vietnamiens - une opération montée par la CIA) a motivé la massification de l'intervention des USA au Vietnam.

==> Pour orienter le vote du Congrès qui ne souhaitait pas que les USA engage la première Guerre du Golfe, on a prétendu que les soldats de Saddam massacraient les nourrissons dans les couveuses au Koweit. Une histoire montée de toutes pièces.

==> Pour la seconde Guerre du Golfe, c'est Colin Powell lui-même qui a présenté à l'Assemblée des Nations Unies des faux documents sur des armes de destruction massive et des fioles d'anthrax, une arme bactériologique que ne produisait pas l'Irak.

Toutes ces informations largement véhiculées par la presse mainstream en leur temps sont aujourd'hui considérées - OFFICIELLEMENT - comme "orientées", le plus souvent fausses, voire carrément montées de toutes pièces par les services spéciaux pour convaincre l'opinion et le Congrès américain d'intervenir militairement dans des conflits.

Parfois pour la bonne cause, reconnaissons-le (première et deuxième guerres mondiales). Souvent pour de très mauvaises (Guerres du Golfe, Vietnam…).

Dans ce contexte, je ne vois pas comment ne pas être "complotiste" ou "conspirationniste", c'est-à-dire estimer que des forces occultes manipulent l'opinion. Ça se passe ainsi depuis la nuit des temps. :roll:

Des assassinats de Jules César, Henri IV, Luther King, JFK, Salvador Allende… à la révolution Bolchevique, l'envahissement du Koweit par les troupes de Saddam (avec l'aval des USA), la Baie des Cochons, la création d'Al-Qaïda et de Daesh… Toute l'Histoire OFFICIELLE n'est que complots ou tentatives de…  
Yves
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Re: J'Accuse...

Message par Yves »

Introductions au Complotisme de A à Z

Parution au format Pdf du livre « Introductions au Complotisme de A à Z » mis gratuitement à disposition de toute personne qui en fera la demande (1).

Le complotisme est l’idéologie des individus surnommés complotistes qui adhèrent et croient à la théorie du complot.

Une frange de la population estime que des forces occultes manigancent dans l’ombre (et à la lumière comme nous le verrons) pour diriger le monde et, avant cela, s’emparer des leviers du pouvoir ; des pouvoirs devons-nous écrire. Pouvoirs économiques et politiques, mais aussi médiatiques, culturels, scientifiques, religieux… La quintessence étant de s’arroger le pouvoir d’écrire l’histoire dont se targuent certaines communautés et obédiences.

Le champ d’investigation des analystes complotistes est donc sans limite puisqu’elles se fondent sur l’irrésistible inclinaison de la nature humaine à diriger et dominer ses semblables, en usant souvent de stratagèmes secrets ou de stratégies déclarées aux objectifs illégitimes.

Pourtant, de nos jours, épingler à un individu le qualificatif «complotiste» revient généralement à l’accuser de paranoïa aiguë, comme si la théorie du complot ne relevait que du seul fantasme.

Toute personne objective sait pourtant que l’histoire de l’Humanité n’est faite que de complots de petite et de grande envergures. Il en est ainsi depuis l’Antiquité.

«Complotiste» et «complotisme» sont donc des termes qui visent à disqualifier des adversaires idéologiques qui émettent des analyses alternatives aux thèses défendues par la doxa, le système dominant, les médias mainstream, la bien-pensance des élites dirigeantes, en vue d’anesthésier toute contestation de leurs inféodés.

Les accusés de complotisme sont pourtant pour beaucoup des résistants aux thèses officielles qui apparaissent mensongères ou à tout le moins contestables. Ils s’attribuent alors la stature de journalistes dissidents, d’essayistes et écrivains dissidents, d’historiens dissidents. Tous revendiquent leur volonté de réinformer les masses conditionnées par la police de la pensée, estiment-ils.

Au terme d’une enquête de plus de 5 ans, je considère que nombre d’intellectuels taxés de complotistes sont en réalité de vrais résistants aux manipulations d’opinion constitutives de la prise de pouvoir et sa conservation. Malgré tout, j’ai accolé ce terme disqualifiant au titre de mon ouvrage par souci de simplification. Pour être compris du plus grand nombre.

J’aurais pu le désigner sous des formules plus adéquates aux développements, analyses et commentaires qui suivent : «Introductions à la Résistance» ou «Introductions à la Dissidence». Mais les mots «résistance» et «dissidence» embrassent des significations et domaines inintelligibles, aux portées complexes et contradictoires. Même s’il reste approximatif et stigmatisant, le terme «complotisme» fixe bien l’environnement éditorial dans lequel s’inscrit cet ouvrage.

Je considère que la plupart des «complotistes» ont toute légitimité d’exprimer leurs vues le plus souvent. Certains même sont de vrais dissidents et de vrais résistants tant le système s’acharne à les sanctionner pour leurs idées, leurs combats et engagements.

Compte tenu de l’insignifiance de l’audience réelle des thèses soutenues par cette dissidence, on s’étonnera du déferlement de sanctions judiciaires, de tracasseries policières et administratives, et de l’unanimisme médiatique à les condamner sans offrir l’occasion aux concernés, aux fustigés, aux bannis, de s’exprimer.

Cela pourrait s’entendre dès lors qu’on couvre d’une chape de plomb les élucubrations supposées de ces personnages, ne leur accordant aucune publicité, aucun relais. Le plus surprenant est que beaucoup s’en réfèrent. Hommes politiques, intellectuels, journalistes, commentateurs… en ont fait leur fonds de commerce, tout en s’indignant de la diffusion d’idées qu’ils promeuvent par leur acharnement à les combattre en apparence, comme nous le verrons tout au long de cet essai, dont je vous soumets à présent le sommaire.

Une fois n’est pas coutume, peut-être entamerez-vous la lecture de cet ouvrage par la fin. Il m’est paru intéressant (mais pas essentiel) de vous parler de mon parcours, de ma maturation intellectuelle et morale, de mes intuitions originelles, instinctives, et de l’éclosion de mes convictions. Considérant ce récit autobiographique assez banal et par moments d’une déconcertante superficialité – il l’est, je ne le conteste pas –, je vous en épargne la lecture introductive. Je le relègue en fin d’ouvrage par lequel vous pouvez néanmoins commencer. Celles et ceux qui s’intéresseront à ce qui me constitue le feront donc de la page 245 à 278 sous l’intitulé : «Un auteur, un parcours de vie, des intuitions, des convictions».

Je propose aux autres d’attaquer dans le vif du sujet par une introduction qui s’organise autour de cinq idées-forces :

• L’affaire Dieudonné m’ouvre les voies de la dissidence – Page 5

• Des marginaux élevés au rang d’ennemis publics numéro 1 – Page 11

• Les premiers diffuseurs de fausses nouvelles sont les médias mainstream – Page 15

• Quand s’acharner à combattre des idées leur assure une promotion inespérée – Page 18

• Au cœur des débats et des enjeux – Page 23

Puis suivront vingt-et-un chapitres qui introduisent les grands dossiers de ces 130 dernières années, des «Protocoles des Sages de Sion» aux rebondissements de l’actualité nationale et internationale. Je précise qu’il s’agit «d’introductions», de regards alternatifs (parfois subversifs) et superficiels portés sur les événements majeurs de l’Histoire contemporaine. Je les aborde sous un angle radicalement contestataire – je le revendique –, n’accordant la parole qu’aux seuls «complotistes» frappés d’ostracisme qu’on ne lit donc pas dans les journaux, qu’on n’entend pas à la radio, qu’on ne voit pas à la télévision.

Je ne fournis que quelques clés forcément subjectives, laissant à chacun le soin d’approfondir les sujets évoqués auprès d’auteurs qu’il lui conviendra de convier à la structuration de sa propre opinion.

L’Auteur

==> Les personnes intéressées adresseront un mail à contact@actuchomage.org - Objet : Bouquin.

Elles recevront gratuitement en retour «Introductions au Complotisme de A à Z» en Pdf, un livre de 278 pages au format A4 (l’équivalent de 600 à 700 pages au format Poche), fruit de 5 années d’investigations.

(1) Sous réserve d'acceptation de nos conditions de diffusion.
Yves
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Re: J'Accuse...

Message par Yves »

Quand Télérama et Le Monde Diplomatique versent dans le "complotisme", voilà ce que ça donne.

http://www.actuchomage.org/201811102717 ... efend.html
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