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Re: Pas de trève pour la souffrance au travail

Publié : 20 nov. 2010
par maguy
Qu'avais-tu fais pendant ce temps, Maguy, pouvais-tu bouquiner ?
Même pas !Ni lire, ni tricoter d'ailleurs :lol:

J'avais trouvé le truc : les autres étaient vraiment trop chargés, alors j'ai repris d'office le standard et je papotais avec les clients ou autres. Ensuite plusieurs dames se sont retrouvées enceintes, alors j'ai repris le boulot de l'une d'elle qui était à mi-temps (achats techniques)Autant te dire que le travail était trèèèèèès bien fait.

Impossible de faire autre chose, mon bureau était mitoyen de celui du boss, je ne voulais pas lui faire le plaisir de me trouver en faute.

Je ne passais jamais de coup de fil perso non plus, rien à me reprocher, je gardais le sourire, je sais je peux être très chiante :lol: mais c'est usant pour les nerfs, même si j'étais bien payée ! Finalement cette andouille d'ex chef n'a jamais su qu'il m'avait payé ma voiture d'après :lol:

Re: Pas de trève pour la souffrance au travail

Publié : 20 nov. 2010
par diety
je gardais le sourire
Ça doit être une vraie guerre psychologique. Le fait que tu aies gardé le sourire a dû faire abandonner ton ex-chef. :twisted: Situation dure quand-même. Félicitations!

à 15 ans, il meurt broyé dans un pétrin

Publié : 14 déc. 2010
par faribole

STRESS ET SUICIDE AU TRAVAIL

Publié : 12 févr. 2011
par superuser
L'ancien PDG de France Télécom Didier Lombard, président non exécutif de l'opérateur historique depuis mars 2010, annonce son départ anticipé dans une interview au quotidien La Tribune. Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC/UNSA, fait le bilan de son mandat pour L'Expansion.

L'annonce du départ de Didier Lombart est-elle une bonne nouvelle ?

Assurément oui. Le personnel ne pouvait pas tourner la page de la crise sociale qui a affecté l'entreprise durant le passage de Didier Lombard à la tête de l'entreprise de 2005 à 2010. Avec l'information judiciaire ouverte pour « harcèlement moral », le parquet va pouvoir enquêter et déterminer les responsabilités de chacun. Un rapport de l'inspection du travail a dénoncé la « mise en danger de la vie d'autrui » dont ont été victimes les salariés du fait la politique de management mise en place sous Didier Lombard.

Quel bilan tirez-vous de cette politique ?

Sur le plan social, c'est une catastrophe. 30.000 emplois ont été supprimés en cinq ans, au profit de la délocalisation des sites et de la sous-traitance. Cette politique de réduction des coûts a provoqué un sentiment d'inutilité chez les salariés, avec la vague de suicides que l'on connaît. Face à cela, Didier Lombard a joué la politique du déni et a même parlé de « mode des suicides », une vraie maladresse. L'entreprise met du temps à se remettre de ce traumatisme, mais cette année, les effectifs ont été stabilisés et il n'y pas eu de fermetures de sites.

Et au niveau économique ?

Le chiffre d'affaires global de l'entreprise n'a pas progressé en cinq ans. En 2003, France Telecom était le troisième opérateur mondial, en 2010 l'entreprise se situe à la huitième ou neuvième place. L'entreprise n'a pas mené de vraie politique de l'innovation et a connu de gros ratés, comme le téléphone Unik. Didier Lombard ne comprenait pas les télécoms d'aujourd'hui. Il s'était entouré d'une équipe de quinquas, aujourd'hui sexagénaires, en décalage avec son temps.

Et sur le plan financier ?

La réduction de la dette de l'entreprise, que l'on met souvent au bénéfice de Didier Lombard, est passé par les instruments financiers. On a augmenté le capital de l'entreprise d'une part, vendu les actifs immobiliers de l'entreprise et surtout, réduit l'investissement au niveau le plus bas. Mais sans investissement, il n'y a pas d'avenir pour une entreprise. Et les marchés financiers ont confirmé ce diagnostic : le cours de l'action est aujourd'hui inférieur d'un tiers de sa valeur de 2005.

L'arrivée de Stéphane Richard a-t-elle changé les choses ?

France Telecom a changé de direction mais l'entreprise est un vrai tanker, cela prend du temps de faire demi-tour. Sur le terrain les gens ne sentent pas encore de changement. Les directeurs ont conservé des réflexes de l'époque Lombard et se sont compromis dans la politique sociale de ces années. Ils doivent aujourd'hui faire un virage à 180 degrés. La confiance entre les salariés doit être restaurée, mais elle ne se décrète pas.

http://www.lexpansion.com/entreprise/le ... 48749.html

Re: Encore un suicide à France Télécom

Publié : 05 juil. 2012
par superuser
Mise en examen de Didier Lombard pour harcèlement moral

D'après les syndicats, entre 2008 et 2009, période pendant laquelle Didier Lombard était à la tête de France Télécom, 35 suicides ont été recensés au sein de l'entreprise en pleine restructuration. En mars 2010, Lombard avait été contraint à quitter la direction opérationnelle.

D'autres anciens dirigeants doivent être entendus par le juge Pascal Gand en charge du dossier, notamment l'ancien DRH du groupe, Olivier Barberot, et l'ancien numéro de France Télécom, Louis-Pierre Wenès.

http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#14174

Après le pédégé, l'entreprise

Publié : 08 juil. 2012
par superuser
France Telecom mis en examen pour harcèlement moral

Après l'ancien PDG Didier Lombard et son bras droit Louis-Pierre Wenes, c'est France Telecom elle-même qui a été mise en examen vendredi pour ce motif. Il s'agit de la première mise en examen pour ce chef d'accusation d'une entreprise du CAC 40.

http://lexpansion.lexpress.fr/entrepris ... 11723.html

Un salarié de France Télécom s'est immolé par le feu

Publié : 05 mars 2013
par superuser
Un responsable logistique du bureau FT de Pau, soupçonné de fraude et suspendu provisoirement, est décédé lundi matin après s'être immolé par le feu à son domicile. Il avait 41 ans.

http://lexpansion.lexpress.fr/entrepris ... 74852.html

Re: Un salarié de FT s'est immolé par le feu

Publié : 05 mars 2013
par superuser
Le salarié de France Télécom Orange décédé lundi après s’être immolé par le feu à Pau avait été mis à pied, avec d’autres collègues, dans le cadre d’une enquête interne. L’occasion de revenir sur les méthodes controversées du pôle enquêtes rattaché à la direction du contrôle général...

http://www.miroirsocial.com/actualite/8 ... com-orange

Suicide à La Poste : précarité accusée

Publié : 08 mars 2013
par diety
humanite.fr
Pauline, jeune factrice en CDD, s’est donné la mort le 15 février en Haute-Loire. La CGT pointe la surchage de travail dans sa plate-forme de distribution de courrier et la valse des contrats précaires.

leprogres.fr
Monistrol-sur-Loire. Après avoir quitté, en larmes, son poste de travail à La Poste, une factrice s’est donnée la mort au domicile de ses parents. C’était le 15 février dernier, à Sainte-Sigolène. La jeune fille avait 21 ans.

Comme un suicide à la Poste - arretsurimages.net Rubrique "Vite dit"
(le lien direct ne fonctionne pas. Pour le retrouver plus tard, c'est par la date : 8 mars 2013)

[...]
Voilà ce que disent les articles, pas davantage. Evidemment, il y a tout le cadre, qu'on reconstitue mentalement. La tournée maudite, sur des départementales enneigées, que la direction refile à de jeunes CDD, sur fond de suppressions de postes. Mais pour en savoir davantage, il faudrait aller sur place, enquêter. Il faudrait la parcourir, cette tournée du secteur de Saint-Just-Malmont, que la direction, si l'on comprend bien, suppose qu'un facteur sachant facter peut effectuer en cinq heures. Près d'un mois après le suicide, aucun journaliste n'a encore vraiment enquêté sur ses circonstances précises. L'article du Progrès, daté du 7 mars, semble être le premier consacré à l'affaire, trois semaines après le suicide. On a beaucoup moins enquêté sur le suicide de Pauline, par exemple, que sur les circonstances dans lesquelles Nicolas Sarkozy a dit à Valeurs Actuelles qu'il était prêt à se dévouer pour le bien de la patrie. L'a-t-il dit en demandant qu'on le répète ? En demandant qu'on ne le répète pas, mais en espérant qu'on le répète ? Ou l'inverse ? Voilà un vrai sujet d'enquête, garanti sans routes enneigées de Haute-Loire.

«Il n’y a pas d’éléments permettant d’établir la responsabilité de l’entreprise. Ce sont des drames personnels et familiaux, où la dimension du travail est inexistante ou marginale» a déclaré le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, le 28 février, à propos du suicide de Pauline, et de trois autres suicides récents, au cours d'un conseil d'administration. Disons plutôt: "aurait" déclaré. Ces phrases, si elles ont été entendues par des syndicalistes, ont ensuite été adoucies, à coups de "souvent", dans le compte-rendu écrit du CA, comme le précise Libé, qui conclut: "la direction contestait hier ce récit" (des syndicalistes). On la comprend.