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Publié : 13 déc. 2008
par romain23
Ça y est adhésion a la LCR fini depuis ce soir car j'ai pris ma carte au NPA (quote jean claude)

J'ai renvoyé un courrier explicatif à Paris pour demander ma carte.
Parce que chaque fois, que se soit par mail ou autre me renvoie sur mon comité local qui , lui ne repond pas.
Vais bien finir par l'avoir, cette carte! :wink:

Publié : 13 déc. 2008
par Jean-Claude
Bin perso je l'ai eu avec mon comité local , comme normalement c'est celui ci qui te faut contacté je craint qu'il te renvoi la même réponse .

Mais y'a une militante sur ce forum qui ta dit pouvoir t'aider etc.. il me semble non ?

Tu finira bien par l'avoir t'inquiète donc pas :wink:

Publié : 13 déc. 2008
par renaud21
Vous nous donnez des exemples de comités locaux dictatoriaux, et tout ce que vous faites, c'est demander votre carte à Paris ? Vous devriez exiger de Paris qu'ils fassent une mise en garde de votre comité local sectaire, et pas vous contenter de réclamer cette fouttu carte.
Vous ne vous rendez pas compte de ce qu'est la lcr. Et ce n'est pas les nouveaux adhérents npa qui vont changer les choses. Dans des tas d'autres villes il y a des exemples de sectarisme. Quand j'étais au npa, il règnais une sorte de dictature de la pensé dominante (finalement comme dans tous les partis) : quand une personne a le courage d'avoir des idéees un peu différentes, on la conteste systématiquement, pour éviter que d'autres ne se permettent de soutenir le "dissidant". Mais j'ai aussi l'exemple d'un mec qui contactait la lcr locale depuis 1 an sans avoir de réponses. Et l'examen de "bonne conduite" pour les candidats à l'adhésion existait il y a quelques années encore. En fait on ne connait que la partie haute de l'iceberg.

Publié : 14 déc. 2008
par romain23
Vous nous donnez des exemples de comités locaux dictatoriaux, et tout ce que vous faites, c'est demander votre carte à Paris ? Vous devriez exiger de Paris qu'ils fassent une mise en garde de votre comité local sectaire, et pas vous contenter de réclamer cette fouttu carte. (quote Renaud 21)

Non, j'ai réclamé la carte à Paris pour justement contrer et signaler le fonctionnement de CE comité local.Suivant l'attitude et la réponse de Paris , je prendrais ou non, ma carte. J'ai joins une lettre explicative.
Si le Npa local doit etre dirige par un ancien stalinien de la ville, effectivement, j'irai voir ailleurs.
De plus, ce n'est pas l'attitude d'un comité local qui justifie tous les objectifs de la creation et les fondements du NPA.
Et ce qui m'interesse ce sont les objectifs du NPA.

Publié : 14 déc. 2008
par tristesir
Si le Npa local doit etre dirige par un ancien stalinien de la ville, effectivement, j'irai voir ailleurs.
Il s'est auto-proclamé. Les comités locaux ont une grande indépendance pour s'organiser. Il est écrit nulle part, autant que je sache, qu'il faille qu'ils aient un dirigeant.

Si les gens dans ce comité ne sont pas vigilants sur le respect de la démocratie au sein de leur comité qui le sera à leur place?

Publié : 14 déc. 2008
par auxi
Et ce qui m'interesse ce sont les objectifs du NPA.
Eh oui, justement, quels sont-ils, notamment en ce qui concerne les chômeurs ? Non, vraiment, le NPA, je ne suis pas très chaud…
Tant que je n'aurai pas entendu Besancenot exiger la fin, sans délai, du harcèlement des chômeurs par l'Anpe, l'interdiction des radiations (tout comme il exige l'interdiction des licenciements), une protection totale et illimitée, la non-dégressivité des allocations, les minima sociaux à 1 000 euros par personne + 500 euros par enfant à charge + CMU constante + APL minimum 50 % du loyer + gratuité constante des transports, la France en a largement les moyens, ce sera sans moi. :evil:
Les chômeurs, les précaires n'ont pas le temps d'attendre des lendemains qui chantent jusqu'à la Saint-Glinglin.


Constatant la politique de collaboration du PS, j'avais fini par voter Laguiller, à titre protestataire… tout cela pour qu'elle finisse par appeler à voter pour la Cruche au soir du premier tour de la dernière présidentielle !

Comme on dit : chat échaudé craint l'eau froide… :roll:

Publié : 14 déc. 2008
par romain23
les minima sociaux à 1 000 euros par personne + 500 euros par enfant à charge + CMU constante + APL minimum 50 % du loyer + gratuité constante des transports, la France en a largement les moyens, ce sera sans moi. (quote)

Le NPA demande la revalorisation des minimas sociaux à 300 €de plus par mois, le smig à 1500 € , la requisition des logements vides et la construction de 10 000 logements par an. L'augmentation de L'APL.
Mais, c'est vrai , cela reste timide au niveau des chomeurs.

Constatant la politique de collaboration du PS, j'avais fini par voter Laguiller, à titre protestataire… tout cela pour qu'elle finisse par appeler à voter pour la Cruche au soir du premier tour de la dernière présidentielle
'(quote auxi)

Sauf que laguiller à certains endroits s'est associée a des listes PS et sur d'autres villes ( en bretagne, je crois, j'ai gardé un journal de LO sur les municipales avec les listes) elle a meme fait une liste commune modem.
A l'impossible , nul n'est tenu en politique.

C'est Henri Tachan qui chantait: " dans mon parti, il n'y a que moi, et c'est dejà le merdier......"

Publié : 02 janv. 2009
par auxi
Le NPA demande la revalorisation des minimas sociaux à 300 € de plus par mois, le smig à 1500 €, la réquisition des logements vides et la construction de 10 000 logements par an. L'augmentation de L'APL.
Mais, c'est vrai, cela reste timide au niveau des chômeurs.

"Le NPA demande"… À qui ? À Sarkozy ? Il est bien poli, le NPA…

"De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins" : il semble que les "camarades" aient oublié leurs fondamentaux… 300 € de plus par mois, cela nous fait au mieux 750 € pour vivre… Ce qui nous laisse à la merci des patrons et de leur police politique, l'Anpe. Sauf mauvaise information, le harcèlement des chômeurs ne trouble pas outre mesure les "révolutionnaires". À ma connaissance, toujours pas de revendication pour l'interdiction des radiations. Une fois licenciés, les travailleurs n'intéressent plus le NPA parce qu'ils ne sont plus des travailleurs… L'interdiction des licenciements, d'accord, mais interdire d'affamer, de réduire en esclavage, de jeter à la rue comme des chiens, ça va pas, non ? Pourquoi pas la révolution, tant qu'on y est ?

Vis-à-vis du chômage, le NPA est encore dans une logique de punition. Car le chômeur ne participe plus à la Sainte Production de produits volontairement altérés pour en abréger la durée. Le NPA cultive la valeur travail : le NPA est pétainiste. Pour lui, 750 €, c'est bien suffisant pour un chômeur

Prendre les moyens de production, fort bien, mais pour quoi faire ? Continuer à surproduire des gadgets à la con, des produits qui sont déjà des déchets à l'achat, parce qu'ils sont conçus pour ça ? Continuer à se lever chaque matin à heure fixe, pour aller produire, au mieux du vent, au pire des déjections ?

Décidément, personne ne veut poser la vraie question, celle de la nature de la production ; cette question qui contient toutes les autres : liberté, écologie, culture, libre disposition de soi-même et de son temps, travail, chômage, pauvreté, richesse…

On pense, au NPA, que jamais les élections ne changeront fondamentalement les choses et, sur ce point, je suis bien d'accord. Mais enfin, le NPA participe aux élections, présente des candidats, et compte ses voix. Alors, on vient faire de la retape chez les chômistes, en leur proposant des rogatons – ils ne travaillent pas, eux ! – pour les utiliser politiquement.

Viande à canons en temps de guerre, viande à profits en temps de paix, viande à suffrages en temps électoraux…
Sauf que Laguiller à certains endroits s'est associée a des listes PS et sur d'autres villes (en Bretagne, je crois, j'ai gardé un journal de LO sur les municipales avec les listes) elle a même fait une liste commune Modem.
À l'impossible, nul n'est tenu en politique.
J'ignorais. Raison de plus pour l'oublier. Un minimum de cohérence, c'est demander l'impossible ? À quoi peuvent bien servir des élus otages des socio-collabos ou du Modem ?

Publié : 02 janv. 2009
par tristesir
auxi:
Je pense que les questions que tu poses, beaucoup de gens au sein du NPA se les posent également.

Si ce parti a vu ses effectifs multipliés par trois au moins, ce n'est pas pour défendre une politique productiviste qui se ferait au détriment de l'environnement et de la bio-diversité, j'en suis convaincu.


Un extrait du texte (pas encore achevé) des principes fondateurs du futur NPA:
L'urgence écologique implique de rejeter l’idée d’une expansion illimitée de la domination de l’homme sur la nature.
Sur les questions climatiques, énergétiques et alimentaires, inverser la logique de destruction de la planète exige une planification démocratique. Au discours abstrait sur la « croissance nécessaire » ou « la décroissance » absolue, nous opposons une critique radicale du mode de production et de consommation, la redistribution des richesses, le développement de certains secteurs et la « décroissance » d'autres, énergétivores, inutiles, polluants et dangereux.
Sur les élections:

Nous participons aux élections pour défendre nos idées. Nous défendons la proportionnelle intégrale et réclamons d'avoir un nombre d'élus conforme au poids que nous avons dans la société.
Dans les institutions électives, nous soutiendrons toutes les mesures qui amélioreraient la situation des travailleurs et les droits démocratiques. Nous contribuerions à leur mise en œuvre si les électeurs nous en donnaient la responsabilité. Mais nous resterions fidèles à ce pourquoi nous luttons et ne participerions à aucune coalition contradictoire avec ce combat.
A l’échelle nationale, l’application d’un tel programme impliquerait la confrontation avec les classes dominantes, et exigerait une formidable mobilisation populaire, susceptible de faire émerger de nouvelles formes de pouvoir qui donneraient à un gouvernement anticapitaliste les moyens de sa politique.

Nos élus refusent de cogérer le système. Ils s'opposent avec ténacité aux mesures antisociales et défendent bec et ongles, en toute indépendance des majorités de droite ou social libérales, les intérêts des travailleurs et de la population.

Mais une domination de classe ne peut pas être éliminée par voie de réformes. Les luttes peuvent permettre de la contenir, de lui arracher des mesures progressistes pour les classes populaires, pas la supprimer. La domination de la classe privilégiée de l'Ancien Régime n'a pas été abolie par des réformes. Il a fallu une révolution pour l'éliminer. Il faudra une révolution sociale pour abattre le capitalisme.

Publié : 02 janv. 2009
par auxi
L'urgence écologique implique de rejeter l’idée d’une expansion illimitée de la domination de l’homme sur la nature.
Sur les questions climatiques, énergétiques et alimentaires, inverser la logique de destruction de la planète exige une planification démocratique. Au discours abstrait sur la « croissance nécessaire » ou « la décroissance » absolue, nous opposons une critique radicale du mode de production et de consommation, la redistribution des richesses, le développement de certains secteurs et la « décroissance » d'autres, énergétivores, inutiles, polluants et dangereux.
@ Tristesir

Admettons. Mais c'est tout de même un peu court… et ça ne mange pas de pain. On est loin, très loin de la remise en cause de la "valeur travail".

"Camarades", encore beaucoup de (très) gros efforts pour être vraiment révolutionnaires !

Je viens de relire toute la discussion ; il semble qu'on a du mal, au NPA, avec les "non-travailleurs"… En plus des sempiternelles querelles de chapelles et d'égos.
Et cela ne change rien au fait que les revendications du NPA concernant les chômeurs sont minimales ; je persiste : ce minimalisme est, consciemment ou non, une punition. Se lever chaque matin pour fabriquer des mines anti-personnel ou des écrans plats est respectable, et ça vaut bien 1 500 euros au minimum. N'en rien faire, volontairement ou non, ce sera – peut-être – 750 euros. C'est suffisant pour un chômeur… qui "vaut" la moitié d'un travailleur… On retrouve là, exactement, l'une des "valeurs" de ce libéralisme que l'on prétend combattre : le "mérite". Et quand ce ne seront plus les patrons qui en jugeront, de ce "mérite", ce sera qui ?
Si ce parti a vu ses effectifs multipliés par trois au moins, ce n'est pas pour défendre une politique productiviste qui se ferait au détriment de l'environnement et de la bio-diversité, j'en suis convaincu.
Soit. Mais le productivisme n'exerce pas seulement ses ravages contre l'environnement et la bio-diversité, mais également, et surtout, contre l'homme et sa liberté. Et comment faire confiance à des gens dont les revendications mêmes démontrent qu'ils n'ont pas rompu avec cette vision de l'homme-caniche que l'on fait sauter après le su-sucre, qui doit "mériter" la promotion ou la petite augmentation ? Qui n'est – tout juste – suffisamment rémunéré que s'il accomplit son devoir de travailleur ? Car si l'on persiste, et c'est le cas, à exiger du travail – à l'exiger des pauvres, évidemment, les héritiers sont dispensés –, quel qu'il soit, pour une subsistance décente, il faudra bien "créer des emplois" ! Et nous revoici à la case départ :

– soit du travail de production, suffisamment pour tout le monde, et alors, où est la rupture d'avec le productivisme ?
– soit du travail de service, en clair : du larbinat, et qu'essaye-donc de nous vendre à tout prix l'Anpe ?

Le productivisme est fils du Saint Dogme du Saint Travail. Pour en finir avec le premier, il faut commencer par rejeter le second. Et quand on constate qu'au NPA, un chômeur vaut naturellement moitié moins qu'un travailleur…

Publié : 02 janv. 2009
par tristesir
Et cela ne change rien au fait que les revendications du NPA concernant les chômeurs sont minimales ; je persiste : ce minimalisme est, consciemment ou non, une punition. Se lever chaque matin pour fabriquer des mines anti-personnel ou des écrans plats est respectable, et ça vaut bien 1 500 euros au minimum. N'en rien faire, volontairement ou non, ce sera – peut-être – 750 euros. C'est suffisant pour un chômeur… qui "vaut" la moitié d'un travailleur… On retrouve là, exactement, l'une des "valeurs" de ce libéralisme que l'on prétend combattre : le "mérite". Et quand ce ne seront plus les patrons qui en jugeront, de ce "mérite", ce sera qui ?
Je ne pense pas que cela soit la position dominante et tout ceci ne sont que des procès d'intentions.

Il faut aussi se rappeler que les chômeurs, les pauvres se transforment en armée de réserve du capitalisme. D'où une certaine méfiance envers eux.
Il y a aussi une longue tradition ouvrière en France (qui se perd un peu)
Le chômage de masse est une donnée relativement nouvelle dans l'histoire moderne que tout le monde n'a pas encore pris en compte.
Et il ne faut pas oublier qu'un chômeur est un privé d'emploi, un salarié potentiellement.

Bien sûr, tout le monde ne pense pas la même chose au sein du NPA.
Certains se moquent de l'environnement sans aucun doute, certains voient même le nucléaire comme une alternative énergétique (si, cela existe, je vous assure), mais ce ne sont pas des positions dominantes. Dans un parti, même communiste, tout le monde ne pense pas la même chose. Ce qui est à surveiller c'est le consensus au sein du parti me semble-t-il.

Ceci dit, je ne vois pas où tu as vu que le NPA avait pour valeur le "mérite".

Le seul mérite qui serait intéressant, c'est "le mérite révolutionnaire".

Qu'avons nous fait aujourd'hui pour révolutionner la société dans le sens du progrès social? 8)


Encore un extrait de la version provisoire des "textes fondateurs":

Nous défendons un programme d’urgence qui, pour répondre aux besoins immédiats, prend sur les profits afin d'augmenter les salaires, les pensions de retraites, les minima sociaux.
Le travail n’est pas une marchandise, les salarié-e-s ne sont pas des variables d’ajustement, les licenciements doivent être interdits sous peine de réquisition des entreprises qui licencient, le salaire doit être maintenu en maladie, comme au chômage grâce à une protection sociale intégrale. Pour nous la démocratie ne s’arrête pas à la porte des entreprises, c’est aux salariés de décider de ce qui les concerne en matière de conditions et d’organisation du travail.
Le travail use et le chômage de masse ne profite qu’aux patrons : réduction et partage du temps de travail jusqu’à abolition du chômage…

Publié : 02 janv. 2009
par auxi
Je ne pense pas que cela soit la position dominante et tout ceci ne sont que des procès d'intention
Pardon, il s'agit d'un constat. 300 euros pour les minima sociaux, c'est bien la revendication, non ? À la louche, ça nous fait dans les 750 euros.

J'ai rappelé un des piliers de la pensée communiste (et libertaire par la même occasion) :

De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins.

Donc : soit on a oublié les fondamentaux ; soit on considère que 750 euros suffisent parce qu'on est au chômage, et que 1 500 euros suffisent parce qu'on travaille.
Ceci dit, je ne vois pas où tu as vu que le NPA avait pour valeur le "mérite".
Eh bien, dans cette différence de traitement ! 1 500 euros pour le travailleur, qui le mérite, et 750 pour le non-travailleur, parce que c'est tout ce qu'il mérite !
Il faut aussi se rappeler que les chômeurs, les pauvres se transforment en armée de réserve du capitalisme. D'où une certaine méfiance envers eux.
Mais justement ! C'est parce qu'ils sont volontairement maintenus dans la nécessité, dans le besoin, que les pauvres, les chômeurs se transforment en armée de réserve du capitalisme ! Ôtons aux maîtres chanteurs les moyens de leur chantage, et il n'y a plus de chantage ! Il serait bon de rappeler aux "camarades" qu'on ne s'enrôle pas volontairement dans l'armée de réserve du capital…
Le travail use et le chômage de masse ne profite qu’aux patrons : réduction et partage du temps de travail jusqu’à abolition du chômage…
Mais, nom d'un petit bonhomme, c'est le travail qu'il faut abolir ! Le travail au sens de gagner sa vie. Les moyens techniques actuels le permettent : le travail, c'est trois heures par jour en moyenne, si nécessaire.

Travail ou non, instauration d'un revenu de vie, de la naissance à la mort. C'est vers le haut qu'il faut tirer la condition humaine !

Publié : 02 janv. 2009
par tristesir
Mais, nom d'un petit bonhomme, c'est le travail qu'il faut abolir !
Ne serait-ce pas déjà un bon début? :
Le travail use et le chômage de masse ne profite qu’aux patrons : réduction et partage du temps de travail (...)
Et puis, est ce que le mot "travail" peut désigner de la même façon celui qui est fait dans le cadre du salariat forcé par le capitalisme et celui qui est fait dans le cadre d'une société sans classe où les "travailleurs" décident de la production et des moyens à employer, entre autres, pour la production?.

"Production" devant s'entendre au sens large car il faudra bien s'occuper, par exemple de collecter les déchets, d'assainir l'eau etc.

Publié : 03 janv. 2009
par auxi
Ne serait-ce pas déjà un bon début? :

Citation :
Le travail use et le chômage de masse ne profite qu’aux patrons : réduction et partage du temps de travail (...)
Certes. Mais réduction jusqu'à quel point ? Et surtout, quand ? Les communistes – de toutes les boutiques – sont experts en lendemains qui chantent à la Saint-Glinglin… Opinion qui n'est pas prête, situation économique, internationale… Les prétextes ne leur ont jamais fait défaut. Toutes les conditions (techniques, financières…) sont réunies dès aujourd'hui pour décréter mort le travail. Il ne manque qu'une volonté politique, rien d'autre.
Et puis, est ce que le mot "travail" peut désigner de la même façon celui qui est fait dans le cadre du salariat forcé par le capitalisme et celui qui est fait dans le cadre d'une société sans classe où les "travailleurs" décident de la production et des moyens à employer, entre autres, pour la production?
Évidemment non. Mais les "travailleurs" ne s'interrogent toujours pas sur la nature de la production, son utilité, sa durée… Ils revendiquent du travail, comme nous d'ailleurs, parce qu'on ne peut rien attendre d'autre d'une société productiviste (capitaliste ou communiste). Une société sans classe, rien à redire, mais sans travail, c'est-à-dire sans surconsommation maladive ?

Les "travailleurs" se glorifient volontiers de leur titre ; il est permis de douter, fût-ce au prix d'un lèse-prolétariat (comme il existait un crime de lèse-majesté), que les "masses" soient conscientes de la possibilité immédiate d'un tel monde. L'imaginent-ils seulement ? Aujourd'hui, le crédit a remplacé le salaire. Et on les voit, les travailleurs, se couvrir de crédits, et donc de chaînes, comme si le salariat n'y suffisait pas…
"Production" devant s'entendre au sens large car il faudra bien s'occuper, par exemple de collecter les déchets, d'assainir l'eau etc.
La solution au problème des déchets, c'est de ne pas les produire ! Et la solution au problème de l'eau, c'est de ne pas la souiller. Et pour cela, il suffit de ne pas… travailler !

Il est certain que si un gouvernement authentiquement révolutionnaire – abolitionniste du travail – parvenait au pouvoir, il aurait à faire face à un héritage catastrophique… et il y a fort à parier que ce ne seront pas les fils et filles des hauts cadres du Parti qui se coltineront le sale boulot. Je verrais assez bien les fils de / filles de de l'ancien régime y être astreints, histoire de leur faire goûter concrètement les joies de la "valeur travail". Pollueurs-payeurs, non ?

Les machines ont mauvaise presse, évidemment, parce qu'elles jettent les travailleurs au chômage et dans la précarité. Mais il n'en est ainsi que parce que telle est la volonté du capital. Utilisées dans le but de libérer l'homme du boulot, elles feront des prodiges, mais cette fois au profit de l'émancipation des travailleurs, qui ne saurait être que l'émancipation du travail.

Évidemment, il faudra du travail pour concevoir et entretenir ces machines. Mais, conçues pour durer (exactement le contraire de ce qui se fait aujourd'hui) et utilisées pour libérer l'homme du travail (et non pour démultiplier les profits d'une minorité de parasites, qui les confisquent), elles sont les meilleures amies et les plus précieux auxiliaires du travailleur.

Publié : 03 janv. 2009
par renaud21
Il faut différencier il me semble le "programme d'urgence" de celui ... du dépassement du capitalisme.
Cette remarque sur les 300 euros est intéressante. Mais à mon avis, cette somme correspond à un "seuil" acceptable. En fait, le npa s'adresse d'abord aux gens dont la sensibilité est "à gauche". Il faut qu'il donne une image bien + généreuse que celle du PS, sans pour autant paraitre trop radical. Mais de toute façon, ces 300 euros et le smic à 1500 sont aussi proposés par le pcf, voire d'autres partis.
D'autre part, je pige pas la proposition "d'interdire les licenciements". Si on prend ça à la lettre, c'est aberrant (une fois que vous avez signé votre contrat, vous pouvez rester le restant de votre vie chez vous, à toucher tranquillement votre "salaire" ?). Et ça doit effrayer un paquet de gens à mon avis. Pouvez-vous m'expliquer ?
Travail ou non, instauration d'un revenu de vie, de la naissance à la mort. C'est vers le haut qu'il faut tirer la condition humaine !
Cela ne suffit pas : que l'on touche 700, 1000 ou 1500 euros, du moment qu'on est chômeur, on est très souvent mal vu. Alors en attendant de partager le travail en parfaites parts égales (ou équitables), il faut changer les mentalités sur le chômage.

En tout cas, si les portes-paroles du npa font croire que le npa a encore peut-être la volonté d'accords électoraux aux européennes, les militants npa qui s'expriment prouvent le contraire ...
"Nous défendons la proportionnelle intégrale et réclamons d'avoir un nombre d'élus conforme au poids que nous avons dans la société."
: c'est faux, puisque la division des partis de gauche aux prochaines élections européennes va empecher le npa d'avoir le moindre élu.