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Didier Le Reste, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, a déclaré que les propositions de la direction allaient être soumises aux assemblées générales et il n'a pas appelé à la poursuite de la grève.
"Il y a des premiers points de marqués ce soir, il s'agit d'apprécier, il y a un nouveau cycle de négociations qui s'annoncent", a-t-il dit à la presse après une première réunion tripartite Etat-syndicats-direction au siège de la SNCF.
"Je ne donne pas de consignes sur les modalités du mouvement de grève. Je considère qu'il y a eu un certain nombre d'avancées, d'annonces (...). Je demande aux cheminots de prendre connaissance de l'ensemble des éléments, de se réunir demain matin dans des assemblées générales bien naturellement représentatives et animées de façon démocratique", a-t-il ajouté.
"Les cheminots, je leur fais confiance, prendront les décisions appropriées à la situation", a-t-il conclu. Les assemblées générales, qui conduisent la grève dépôt par dépôt, se montrent en général plus radicales que les centrales syndicales.
Les négociations sur la réforme du régime spécial de retraite se dérouleront entre Etat, entreprises et syndicats dans cinq tables rondes qui déboucheront sur une ultime réunion "conclusive" le 18 décembre, a annoncé la présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac.
A l'issue de la première réunion avec huit syndicats au siège de l'entreprise, elle a appelé les salariés à "accentuer la dynamique de reprise du travail" après cette réunion. La direction a présenté de nouveaux engagements immédiats concernant les modalités d'application de la réforme.
Les principes généraux du dossier, notamment le passage à 40 annuités de cotisation, seront "évoqués" dans deux des cinq tables rondes, a-t-elle dit, sans autres précisions
Voila, la boite pandore est ouverte ! Maintenant que Sarkozy avec l'aide de Bernard thibault (de la CGT) à élilminer le principal foyer de résistance, il va pourvoir imposer toutes ses mesures anti-sociales sans aucunes oppositions.
C'est une défaite lourde de conséquence, pour la "France d'en bas'"

Maintenant au tour du mouvement étudiant de se faire "liquider"
