Sur les experts, les syndicalistes, politiques etc... je recommande les conférences de Frank Lepage... qui tape beaucoup mieux que moi.

Je vais suivre ton conseil.je recommande les conférences de Frank Lepage
Je me heurte à un autre fait, lorsque je postule sur des offres où j'ai à la fois expérience "sur le poste" et "dans le secteur" ..... il faut que ces expériences soient "récentes" .... les miennes leur semblent trop anciennes et donc caduquesStatovore a écrit :Tu souleves un point interessant la. La différence entre experiences "sur le poste" et experiences "dans le secteur" et qui n'est pas forcément bien visible dans les annonces.Chiz a écrit :Dans mon esprit, il ne s'agissait pas de formation professionnelle continue.
En cas de ré-orientation avec changement de secteur, tu n'as ni l'un, ni l'autre. Par contre en restant dans des secteurs proche ou en augmentant sa qualification, c'est effectivement un point important.
Quand la confiance s’étiole
Dans la vie d’un chercheur d’emploi, il y a bien des moments où la confiance n’est plus présente. Il y a aussi différents types de confiance.
Il y a la confiance en soi, la première à se faire la malle (enfin, encore faut il qu’elle fut présente un jour). L’inactivité, le manque d’opportunités intéressantes, le repli sur soi entraîné par le chômage finissent par gommer peu à peu l’estime qu’on peut avoir pour sa personne. Si on ne trouve pas c’est de notre faute, on est trop fier, on en demande trop, peut être même qu’on est vraiment qu’un sale fainéant qui se complaît dans sa situation. Et la société, les discours politiques, nous enfoncent également dans cette optique par des propos culpabilisateurs et moralisateurs. Avec tout le chômage qu’il y a, il ne devrait pas y avoir d’offres non pourvues, voilà bien la preuve de notre mauvaise volonté.
Il y a la confiance en l’avenir dont le ciel obscurci de plus en plus. L’horizon se voile et on n’aperçoit plus trop les routes qui s’offrent à nous, en espérant qu’il en restent quelques une d’inexplorée. On ne voit plus que le choix entre la précarité et la précarité : le minima social ou le travail précaire et peu satisfaisant, pénible, monotone. Là aussi, la société, l’entourage en rajoute une couche. De nos jours il ne faut pas être difficile, il faut déjà être content d’avoir un travail. Peu importe lequel, il permet de montrer qu’on veut travailler, et un jour on trouvera mieux.
Oui mais non, ça c’est dans un monde où on accepte que les gens évoluent, changent de métiers. En France, on vous met dans une petite case de laquelle vous aurez un mal fou à sortir.
Je me dis souvent que l’accompagnement proposé aux chômeurs fait l’impasse sur une partie importante de la vie d’un chercheur d’emploi : le mental. Oui, c’est terrible, ça va être dur à admettre pour beaucoup de gens avec un travail, mais le chercheur d’emploi n’est pas une personne déshumanisée sans état d’âme, sans émotions et sans réflexion. Oh ! Non, nous sommes bien plus complexe que cela pour notre plus grand malheur. Passer une bonne partie de sa journée sur les sites d’offres d’emploi (et voir les exigences farfelues des employeurs et/ou le manque d’offres raisonnables proposées), souvent seul et isolé, ça entame beaucoup le moral des troupes.
Il faudrait peut être que les chômeurs eux-même prennent le problème en main, organisent des groupes de soutien, de paroles, des ateliers d’aide, des clubs de lectures, de tricot, … bref, recréent du lien social qui manque beaucoup quand on est au chômage. Mais ce n’est pas une mince affaire à mettre en place. L’isolement appelle l’isolement et le chercheur d’emploi n’est pas facile à faire sortir de sa tanière, en témoignent les différentes manifestations qui peuvent avoir lieu et auxquelles nous prenons peu part (souvent à cause de l’éloignement géographique, on est pas tous parisien).
Bref, vous l’aurez compris, le moral n’est pas très haut, l’espoir est quasi disparu et je m’interroge (encore) sur une manière de me redonner un coup de fouet !
A première vue, il y a au moins 3 catégories de groupes possibles :Il faudrait peut être que les chômeurs eux-même prennent le problème en main, organisent des groupes de soutien, de paroles, des ateliers d’aide, des clubs de lectures, de tricot, … bref, recréent du lien social qui manque beaucoup quand on est au chômage. Mais ce n’est pas une mince affaire à mettre en place. L’isolement appelle l’isolement et le chercheur d’emploi n’est pas facile à faire sortir de sa tanière, en témoignent les différentes manifestations qui peuvent avoir lieu et auxquelles nous prenons peu part (souvent à cause de l’éloignement géographique, on est pas tous parisien).
Selon les individus, ça va de rien à plein de choses.Lali33 a écrit :Que peut-on faire de plus?