propagande?
propagande?
les techniques de propagande, j'ai l'impression que certaines sont utilisées actuellement dans notre belle démocratie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Propagande ... ropagandes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Propagande ... ropagandes
Oui je dois vivre dans le monde de Barbie. Je trouve juste que c'est interessant de lire ceci vu que ça reprend la propagande à travers l'histoire,renvoie à d'autres liens et est d'actualité. On ne connait pas tous les différents types de manipulations ( du moins leur appelation) c'est toujours instructif.
Oui, c'est un mot qui n'est plus utilisé, enfin peu dans les médias traditionnels. Et pourtant. On en parlait surtout pour les dictatures communistes ou fachistes. Aujourd'hui, les mots de couvre-sens et de manipulation des opinions pourraient être ceux-là : communication, démagogie, pédagogie, populisme.
Je pense qu'un forum est crée pour informer, échanger des connaissances, partager si ce n'est pas le cas faut me le dire lol. De plus si je fais référence à ce sujet: la propagande c'est pour juste prendre connaissance et s'informer en détail d'un sujet d'actualité. En tout cas je vois que le sujet en intéresse certains ( même s'ils sont déjà entendu parler du terme de propagande lol ), ça me rassure lol.gérard a écrit :Monolecte a écrit : " Whahouh, la découverte!!!!! "
Ce genre de commentaire, à mon avis, tu peux te le garder !
C'est peut-être gratifiant pour toi d'enfoncer les copains en faisant savoir que, toi, tu connais ça depuis longtemps, mais, dis voir, qu'est ce que ça fait avancer ?

Ben moi, je vis au pays des bisounours (la preuve, je tente le concours anpe parce que je veux aider les chomeurs!!), et je veux que tout le monde s'aime.
Gaia, Gérard, prenez pas la mouche comme ça, Monolecte, elle a mis le petit smiley qui cligne de l'oeil. ("prends le pas mal...") qui sert à temporiser le propos.
Sinon, pour la propagande, je connais un site très sympa qui la détecte au jour le jour à travers l'analyse des médias: http://www.acrimed.org/
Gaia, Gérard, prenez pas la mouche comme ça, Monolecte, elle a mis le petit smiley qui cligne de l'oeil. ("prends le pas mal...") qui sert à temporiser le propos.
Sinon, pour la propagande, je connais un site très sympa qui la détecte au jour le jour à travers l'analyse des médias: http://www.acrimed.org/
Oui, mon intervention était de l'ordre du coud de coude dans les côtes avec grosse rigolade.
Lutter contre la propagande, j'y passe une grande partie de mon temps, mais en ce moment, j'ai la sale impression de mouliner dans la semoule, tellement les gens sont avides de discours simplistes et de coupables tous désignés.
On leur a collé la trouille et aujourd'hui, ils réclament un Etat fort, avec un homme fort, qui saura les guider, ein fürher!!!!
Les cons!
Lutter contre la propagande, j'y passe une grande partie de mon temps, mais en ce moment, j'ai la sale impression de mouliner dans la semoule, tellement les gens sont avides de discours simplistes et de coupables tous désignés.
On leur a collé la trouille et aujourd'hui, ils réclament un Etat fort, avec un homme fort, qui saura les guider, ein fürher!!!!
Les cons!
Analyse
Trés interressant, ce lien.
Analysons avec un parallèle de la situation actuelle en France:
Techniques de propagande
La peur : un public qui a peur est en situation de réceptivité passive, et admet plus facilement l'idée qu'on veut lui inculquer. Par exemple, Joseph Goebbels a exploité la phrase de Théodore Kaufman, « l'Allemagne doit périr !», pour affirmer que les Alliés ont pour but l'extermination du peuple allemand.
Peur du chômage pour faire accepter des conditions de travail dégradante.
Peur de l'insécurité pour faire accepter des mesures sécuritaires excessives.
Appel à l'autorité : l'appel à l'autorité consiste à citer des personnages importants pour soutenir une idée, un argument, ou une ligne de conduite.
On site régulièrement le Général De Gaulle comme exemple pour la ligne de conduite de l'UMP.
Témoignage: les témoignages sont des mentions, dans ou hors du contexte, particulièrement cités pour soutenir ou rejeter une politique, une action, un programme, ou une personnalité donnée. La réputation (ou le rôle : expert, figure publique respectée, etc.) de l'individu est aussi exploitée. Les témoignages marquent du sceau de la respectabilité le message de propagande.
Témoignages d'apprentis ayant réussi pour soutenir la logique de l'apprentissage.
Témoignages de personnes agréssées pour soutenir la politique sécuritaire totalitaire.
Effet moutonnier : cet appel tente de persuader l'auditoire d'adopter une idée en insinuant qu'un mouvement de masse irrésistible est déjà engagé ailleurs pour cette idée. Comme tout le monde préfère être dans le camp des vainqueurs que dans la minorité qui sera écrasée, cette technique permet de préparer l'auditoire à suivre le propagandiste.
Parce que le monde est engagé dans la loi du marché, alors il faut suivre et ne pas aller à contre courant.
Redéfinition, révisionnisme : consiste à redéfinir des mots ou à falsifer l'histoire de façon partisane.
Le mot "courage" a ainsi été redéfinit. On dit d'une personne qui se lève tôt pour aller travailler qu'elle est courageuse alors que la définition du mot "courage" est la fermeté devant la peur.
Obtenir la désapprobation: cette technique consiste à suggérer qu'une idée ou une action est adoptée par un groupe adverse, pour que l'auditoire désapprouve cette idée ou cette action sans vraiment l'étudier. Ainsi, si un groupe qui soutient une politique est mené à croire que les personnes indésirables, subversives, ou méprisables la soutiennent également, les membres du groupe sont plus enclins à changer d'avis.
Souvent utilisé, un exemple lors du reférendum du texte de la constitution: vous êtes contre ? tiens donc comme Jean-Marie Le Pen.
Généralités éblouissantes et mots vertueux : les généralités peuvent provoquer une émotion intense dans l'auditoire. Par exemple, faire appel à l'amour de la patrie, au désir de paix, à la liberté, à la gloire, à la justice, à l'honneur, à la pureté, etc., permet de tuer l'esprit critique de l'auditoire. Même si ces mots et ces expressions sont des concepts dont les définitions varient selon les individus, leur connotation est toujours favorable. De sorte que, par association, les concepts et les programmes du propagandiste seront perçus comme tout aussi grandioses, bons, souhaitables et vertueux.
Trés explicite
Imprécision intentionnelle: il s'agit de rapporter des faits en les déformant ou de citer des statistiques sans en indiquer les sources. L'intention est de donner au discours un contenu d'apparence scientifique, sans permettre d'analyser sa validité ou son applicabilité.
On indique une baisse des chiffres du chômage mais sans préciser qu'il y a eu beaucoup de radiations. On fait donc croire que les gens ont retrouvés un emploi, ce qui est faux: ils ont été radiés des listes de l'ANPE.
Transfert: cette technique sert à projeter les qualités positives ou négatives d'une personne, d'une entité, d'un objet ou d'une valeur (un individu, un groupe, une organisation, une nation, un patriotisme, etc.) sur un tiers, afin de rendre cette seconde entité plus (ou moins) acceptable. Cette technique est utilisée, par exemple, pour transférer le blâme d'un camp à l'autre, lors d'un conflit. Elle évoque une réponse émotive qui stimule la cible pour qu'elle s'identifie avec l'autorité reconnue.
Simplification exagérée : ce sont des généralités employées pour fournir des réponses simples à des problèmes sociaux, politiques, économiques, ou militaires complexes.
Quidam: pour gagner la confiance de son auditoire, le propagandiste emploie le niveau de langage et les manières (vêtements, gestes) d'une personne ordinaire. Par projection, l'auditoire est aussitôt plus enclin à accepter les positions du propagandiste, puisque celui-ci lui ressemble.
Stéréotyper ou étiqueter : cette technique utilise les préjugés et les stéréotypes de l'auditoire pour le pousser à rejeter l'objet de la campagne de propagande.
Bouc émissaire: en jetant l'anathème sur un individu ou un groupe d'individus, accusés à tort d'être responsables d'un problème réel (ou supposé), le propagandiste peut éviter de parler des vrais responsables, et n'a pas à approfondir le problème lui-même.
Ici cela mérite un commentaire. On rejète le chômage sur les chômeurs ce qui évite de montrer les vraies responsabilités des politiques.
Slogans : un slogan est une brève expression, facile à mémoriser et donc à reconnaître, qui permet de laisser une trace dans tous les esprits.
Nicolas Sarkozy maitrise le slogan: "karchériser les banlieues".
Glissement sémantique : technique consistant à remplacer une expression par une autre afin de la décharger de tout contenu émotionnel et de la vider de son sens (euphémisme). Le glissement sémantique peut à l'inverse renforcer la force expressive pour mieux émouvoir l'auditoire. Exemples : "frappe aérienne" à la place de "bombardement", "dommages collatéraux" à la place de "victimes civile", "libéralisme" à la place de "capitalisme", "loi de la jungle" à la place de "libéralisme", "solidarité" à la place d'"impôt", "pédagogie préventive" à la place de "répression policière".
"Hôtesse de caisse" à la place de caissière, "Préposés à l'enlèvement des ordures ménagères" à la place d'éboueurs, "Séniors" à la place de vieux, "Chercheurs d'emplois" à la place de chômeurs etc...
Utilisé avec la technique de l'amalgame (2 mots aux sens opposés) exemple: frappes chirurgicales, pour faire croire que les frappes sont précises et ne font pas de victimes civiles.
Analysons avec un parallèle de la situation actuelle en France:
Techniques de propagande
La peur : un public qui a peur est en situation de réceptivité passive, et admet plus facilement l'idée qu'on veut lui inculquer. Par exemple, Joseph Goebbels a exploité la phrase de Théodore Kaufman, « l'Allemagne doit périr !», pour affirmer que les Alliés ont pour but l'extermination du peuple allemand.
Peur du chômage pour faire accepter des conditions de travail dégradante.
Peur de l'insécurité pour faire accepter des mesures sécuritaires excessives.
Appel à l'autorité : l'appel à l'autorité consiste à citer des personnages importants pour soutenir une idée, un argument, ou une ligne de conduite.
On site régulièrement le Général De Gaulle comme exemple pour la ligne de conduite de l'UMP.
Témoignage: les témoignages sont des mentions, dans ou hors du contexte, particulièrement cités pour soutenir ou rejeter une politique, une action, un programme, ou une personnalité donnée. La réputation (ou le rôle : expert, figure publique respectée, etc.) de l'individu est aussi exploitée. Les témoignages marquent du sceau de la respectabilité le message de propagande.
Témoignages d'apprentis ayant réussi pour soutenir la logique de l'apprentissage.
Témoignages de personnes agréssées pour soutenir la politique sécuritaire totalitaire.
Effet moutonnier : cet appel tente de persuader l'auditoire d'adopter une idée en insinuant qu'un mouvement de masse irrésistible est déjà engagé ailleurs pour cette idée. Comme tout le monde préfère être dans le camp des vainqueurs que dans la minorité qui sera écrasée, cette technique permet de préparer l'auditoire à suivre le propagandiste.
Parce que le monde est engagé dans la loi du marché, alors il faut suivre et ne pas aller à contre courant.
Redéfinition, révisionnisme : consiste à redéfinir des mots ou à falsifer l'histoire de façon partisane.
Le mot "courage" a ainsi été redéfinit. On dit d'une personne qui se lève tôt pour aller travailler qu'elle est courageuse alors que la définition du mot "courage" est la fermeté devant la peur.
Obtenir la désapprobation: cette technique consiste à suggérer qu'une idée ou une action est adoptée par un groupe adverse, pour que l'auditoire désapprouve cette idée ou cette action sans vraiment l'étudier. Ainsi, si un groupe qui soutient une politique est mené à croire que les personnes indésirables, subversives, ou méprisables la soutiennent également, les membres du groupe sont plus enclins à changer d'avis.
Souvent utilisé, un exemple lors du reférendum du texte de la constitution: vous êtes contre ? tiens donc comme Jean-Marie Le Pen.
Généralités éblouissantes et mots vertueux : les généralités peuvent provoquer une émotion intense dans l'auditoire. Par exemple, faire appel à l'amour de la patrie, au désir de paix, à la liberté, à la gloire, à la justice, à l'honneur, à la pureté, etc., permet de tuer l'esprit critique de l'auditoire. Même si ces mots et ces expressions sont des concepts dont les définitions varient selon les individus, leur connotation est toujours favorable. De sorte que, par association, les concepts et les programmes du propagandiste seront perçus comme tout aussi grandioses, bons, souhaitables et vertueux.
Trés explicite
Imprécision intentionnelle: il s'agit de rapporter des faits en les déformant ou de citer des statistiques sans en indiquer les sources. L'intention est de donner au discours un contenu d'apparence scientifique, sans permettre d'analyser sa validité ou son applicabilité.
On indique une baisse des chiffres du chômage mais sans préciser qu'il y a eu beaucoup de radiations. On fait donc croire que les gens ont retrouvés un emploi, ce qui est faux: ils ont été radiés des listes de l'ANPE.
Transfert: cette technique sert à projeter les qualités positives ou négatives d'une personne, d'une entité, d'un objet ou d'une valeur (un individu, un groupe, une organisation, une nation, un patriotisme, etc.) sur un tiers, afin de rendre cette seconde entité plus (ou moins) acceptable. Cette technique est utilisée, par exemple, pour transférer le blâme d'un camp à l'autre, lors d'un conflit. Elle évoque une réponse émotive qui stimule la cible pour qu'elle s'identifie avec l'autorité reconnue.
Simplification exagérée : ce sont des généralités employées pour fournir des réponses simples à des problèmes sociaux, politiques, économiques, ou militaires complexes.
Quidam: pour gagner la confiance de son auditoire, le propagandiste emploie le niveau de langage et les manières (vêtements, gestes) d'une personne ordinaire. Par projection, l'auditoire est aussitôt plus enclin à accepter les positions du propagandiste, puisque celui-ci lui ressemble.
Stéréotyper ou étiqueter : cette technique utilise les préjugés et les stéréotypes de l'auditoire pour le pousser à rejeter l'objet de la campagne de propagande.
Bouc émissaire: en jetant l'anathème sur un individu ou un groupe d'individus, accusés à tort d'être responsables d'un problème réel (ou supposé), le propagandiste peut éviter de parler des vrais responsables, et n'a pas à approfondir le problème lui-même.
Ici cela mérite un commentaire. On rejète le chômage sur les chômeurs ce qui évite de montrer les vraies responsabilités des politiques.
Slogans : un slogan est une brève expression, facile à mémoriser et donc à reconnaître, qui permet de laisser une trace dans tous les esprits.
Nicolas Sarkozy maitrise le slogan: "karchériser les banlieues".
Glissement sémantique : technique consistant à remplacer une expression par une autre afin de la décharger de tout contenu émotionnel et de la vider de son sens (euphémisme). Le glissement sémantique peut à l'inverse renforcer la force expressive pour mieux émouvoir l'auditoire. Exemples : "frappe aérienne" à la place de "bombardement", "dommages collatéraux" à la place de "victimes civile", "libéralisme" à la place de "capitalisme", "loi de la jungle" à la place de "libéralisme", "solidarité" à la place d'"impôt", "pédagogie préventive" à la place de "répression policière".
"Hôtesse de caisse" à la place de caissière, "Préposés à l'enlèvement des ordures ménagères" à la place d'éboueurs, "Séniors" à la place de vieux, "Chercheurs d'emplois" à la place de chômeurs etc...
Utilisé avec la technique de l'amalgame (2 mots aux sens opposés) exemple: frappes chirurgicales, pour faire croire que les frappes sont précises et ne font pas de victimes civiles.