Vers une deuxième "journée de solidarité" ?
Vers une deuxième "journée de solidarité" ?
L'ancien ministre de la Santé et de la Solidarité Philippe Bas propose la création d'une nouvelle journée de solidarité. Journée qui serait travaillée par les employés du "pays des trente-cinq heures" uniquement.
Une deuxième journée de solidarité est-elle indispensable en France ? Pour l'ancien ministre de la Santé et des Solidarités Philippe Bas, la réponse est affirmative. Dans une tribune parue dans Le Monde daté du jeudi 6 août, ce conseiller d'Etat proche de Jacques Chirac lance le débat et ne manque pas d'arguments.
Selon lui, la Journée de solidarité qui, depuis sa création en 2003, a déjà rapporté quelques 11 milliards d'euros, ne suffit pas à elle seule pour les personnes "dépendantes". "Les prix des [maisons de retraite] ont fortement augmenté et avec une retraite moyenne de 1.200 €, les personnes âgées ne peuvent suivre sans que toutes leurs économies y passent", écrit-il avant d'ajouter que "beaucoup sont contraintes de faire appel à leurs enfants ou à l'aide sociale", une "insupportable humiliation", selon lui.
"Surmonter nos égoïsmes"
Prônant la création d'un "chèque dépendance" alors qu’"augmenter les prélèvements obligatoires [...] serait irresponsable", Philippe Bas dit avoir le "courage de proposer cette deuxième journée de solidarité". Arguant qu'il "vaut mieux financer [...] par le travail, qui enrichit la France, que par l'impôt, qui l'appauvrit", l'ancien secrétaire général de l'Elysée s'interroge : "Saurons-nous surmonter nos égoïsmes pour donner à nos anciens et aux personnes handicapées un peu de ce temps libre dont nous disposons à profusion ?"
Mais pas question pour l'énarque d'accabler les artisans, encore moins les commerçants, ou les agriculteurs et les professionnels libéraux qui ne sont pourtant pas soumis à la journée de solidarité : "Ils travaillent déjà plus de cinquante heures par semaine", écrit-il. Philippe Bas préfèrerait que la nouvelle journée de solidarité soit travaillée par "la moitié des salariés français". Ceux qui, selon lui, vivent dans le "pays des trente-cinq heures".
nouvelobs.com
Une deuxième journée de solidarité est-elle indispensable en France ? Pour l'ancien ministre de la Santé et des Solidarités Philippe Bas, la réponse est affirmative. Dans une tribune parue dans Le Monde daté du jeudi 6 août, ce conseiller d'Etat proche de Jacques Chirac lance le débat et ne manque pas d'arguments.
Selon lui, la Journée de solidarité qui, depuis sa création en 2003, a déjà rapporté quelques 11 milliards d'euros, ne suffit pas à elle seule pour les personnes "dépendantes". "Les prix des [maisons de retraite] ont fortement augmenté et avec une retraite moyenne de 1.200 €, les personnes âgées ne peuvent suivre sans que toutes leurs économies y passent", écrit-il avant d'ajouter que "beaucoup sont contraintes de faire appel à leurs enfants ou à l'aide sociale", une "insupportable humiliation", selon lui.
"Surmonter nos égoïsmes"
Prônant la création d'un "chèque dépendance" alors qu’"augmenter les prélèvements obligatoires [...] serait irresponsable", Philippe Bas dit avoir le "courage de proposer cette deuxième journée de solidarité". Arguant qu'il "vaut mieux financer [...] par le travail, qui enrichit la France, que par l'impôt, qui l'appauvrit", l'ancien secrétaire général de l'Elysée s'interroge : "Saurons-nous surmonter nos égoïsmes pour donner à nos anciens et aux personnes handicapées un peu de ce temps libre dont nous disposons à profusion ?"
Mais pas question pour l'énarque d'accabler les artisans, encore moins les commerçants, ou les agriculteurs et les professionnels libéraux qui ne sont pourtant pas soumis à la journée de solidarité : "Ils travaillent déjà plus de cinquante heures par semaine", écrit-il. Philippe Bas préfèrerait que la nouvelle journée de solidarité soit travaillée par "la moitié des salariés français". Ceux qui, selon lui, vivent dans le "pays des trente-cinq heures".
nouvelobs.com
Re: Vers une deuxième "journée de solidarité" ?
Philippe Bas dit avoir le "courage de proposer cette deuxième journée de solidarité"

http://tf1.lci.fr/infos/economie/social ... rite-.html
Re: Vers une deuxième "journée de solidarité" ?
Yes on se fout de la gueule des Personnes agées et handicapées tout en arnaquant les travailleurs.
(Il y a d'autres sources plus complètes).
au passage, on est content de savoir que,
pour l'ancien ministre de la Santé et de la Solidarité,
faire appel à l'aide sociale constitue une "insuportable humiliation".
Pourtant cette aide sociale est inscrite dans le droit et il n'y a rien d'humiliant à faire appel au droit.
Faut-il comprendre, M. BAS que pour vous le droit n'est pas pour les pauvres ?
Ps: je retiens quand même votre argument dans sa version "faire appel à leurs enfants" .....
.... à l'attention de M. Hirsch et de son obligation alimentaire.
Mais bon revenons à cette histoire de vouloir "niquer" les 35 heures ?
Ah oui !
la journée de solidarité, c'est dans le code du travail ....
Facile de tirer le pognon sans qu'on puisse rien dire pour ces pauvres vieux qu'ont que 1200 € de retraite.
Tiens ! au fait, pourquoi eux ?
Pourquoi pas ceux qui sont au minimum vieillesse ?
Peut-être parceque ceux là ne sont pas dans des "maisons de retraites qui coûtent cher" ? 
(Il y a d'autres sources plus complètes).


pour l'ancien ministre de la Santé et de la Solidarité,
faire appel à l'aide sociale constitue une "insuportable humiliation".
Pourtant cette aide sociale est inscrite dans le droit et il n'y a rien d'humiliant à faire appel au droit.
Faut-il comprendre, M. BAS que pour vous le droit n'est pas pour les pauvres ?
Ps: je retiens quand même votre argument dans sa version "faire appel à leurs enfants" .....
.... à l'attention de M. Hirsch et de son obligation alimentaire.

Mais bon revenons à cette histoire de vouloir "niquer" les 35 heures ?

Ah oui !
la journée de solidarité, c'est dans le code du travail ....
Facile de tirer le pognon sans qu'on puisse rien dire pour ces pauvres vieux qu'ont que 1200 € de retraite.
Tiens ! au fait, pourquoi eux ?
Pourquoi pas ceux qui sont au minimum vieillesse ?


Re: Vers une deuxième "journée de solidarité" ?
oui travaillons gratuitement toute l'année, enfin pour celles et ceux qui ont du travail 

Re: Vers une deuxième "journée de solidarité" ?
Etonnant qu'ils n'aient pas pensé à nous sucrer une journée de chômage, d'ASS ou de RSA 

Re: Vers une deuxième "journée de solidarité" ?
Edifiant !
Mais tous les moyens sont bons pour amener de l'argent dans les caisses pour assurer le train de vie de nos gouvernants. Pour celà il suffit de culpabiliser le citoyen lambda en lui parlant de petits vieux et d'environnement (j'ai remarqué cette semaine un article sur le portail d'orange -à prendre avec des pincettes, donc-, où Carrez proposait même de de doubler le montant des PV, en argumentant sur le Grenelle de l'environnement)

Mais tous les moyens sont bons pour amener de l'argent dans les caisses pour assurer le train de vie de nos gouvernants. Pour celà il suffit de culpabiliser le citoyen lambda en lui parlant de petits vieux et d'environnement (j'ai remarqué cette semaine un article sur le portail d'orange -à prendre avec des pincettes, donc-, où Carrez proposait même de de doubler le montant des PV, en argumentant sur le Grenelle de l'environnement)
Une phrase du Café du Commerce, Rue Gamma. Indigne d'un membre (ou ex) du gouvernement !superuser a écrit :Ceux qui, selon lui, vivent dans le "pays des trente-cinq heures".
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Encore une "journée de solidarité ?"
http://www.lesindiscrets.com/article-44 ... arite.html
L'ancien ministre de la Santé et de la Solidarité Philippe Bas propose la création d'une nouvelle journée de solidarité.
Dans une tribune parue dans Le Monde daté du jeudi 6 août, ce conseiller d'Etat, proche de Jacques Chirac, lance le débat.
Selon lui, la Journée de solidarité, qui a déjà rapporté quelques 11 milliards d'euros depuis sa création en 2003, ne suffit pas à elle seule pour les personnes "dépendantes".
"Les prix des [maisons de retraite] ont fortement augmenté et avec une retraite moyenne de 1.200 euros, les personnes âgées ne peuvent suivre sans que toutes leurs économies y passent", écrit-il, avant d'ajouter que "beaucoup sont contraintes de faire appel à leurs enfants ou à l'aide sociale", une "insupportable humiliation", selon lui.
Il affirme qu’il "vaut mieux financer [...] par le travail, qui enrichit la France, que par l'impôt, qui l'appauvrit". Avant de se demander : "Saurons-nous surmonter nos égoïsmes pour donner à nos anciens et aux personnes handicapées un peu de ce temps libre dont nous disposons à profusion ?"
Philippe Bas préfèrerait que la nouvelle journée de solidarité soit travaillée par "la moitié des salariés français". Ceux qui, selon lui, vivent dans le "pays des trente-cinq heures".
L'ancien ministre de la Santé et de la Solidarité Philippe Bas propose la création d'une nouvelle journée de solidarité.
Dans une tribune parue dans Le Monde daté du jeudi 6 août, ce conseiller d'Etat, proche de Jacques Chirac, lance le débat.
Selon lui, la Journée de solidarité, qui a déjà rapporté quelques 11 milliards d'euros depuis sa création en 2003, ne suffit pas à elle seule pour les personnes "dépendantes".
"Les prix des [maisons de retraite] ont fortement augmenté et avec une retraite moyenne de 1.200 euros, les personnes âgées ne peuvent suivre sans que toutes leurs économies y passent", écrit-il, avant d'ajouter que "beaucoup sont contraintes de faire appel à leurs enfants ou à l'aide sociale", une "insupportable humiliation", selon lui.
Il affirme qu’il "vaut mieux financer [...] par le travail, qui enrichit la France, que par l'impôt, qui l'appauvrit". Avant de se demander : "Saurons-nous surmonter nos égoïsmes pour donner à nos anciens et aux personnes handicapées un peu de ce temps libre dont nous disposons à profusion ?"
Philippe Bas préfèrerait que la nouvelle journée de solidarité soit travaillée par "la moitié des salariés français". Ceux qui, selon lui, vivent dans le "pays des trente-cinq heures".
Re: Encore une "journée de solidarité ?"
Merci Jean-Claude, mais Sophie avait déjà ouvert ce sujet
http://www.actuchomage.org/forum/index. ... =viewtopic
http://www.actuchomage.org/forum/index. ... =viewtopic
Re: Je fusionne
Et renvoie vers mon article de Une pondu ce matin... 

Historique
Pour (et avant d') aller plus loin, un peu d'historique :
1 L'exédent, et les "discussions" pour savoir ce qu'on va en faire :
2 les décisions sur l'utilisation de l'excédent ne font pas l'hunamité :
3 Tant qu'à faire, autant aider les particuliers qui ont les moyens de se payer des services à la personne :
4 Avec tout ça, l'handi qui vit chez lui, il a le cul propre, mais pas sa baraque, ni son linge, ni sa vaisselle, ni ... ..
1 L'exédent, et les "discussions" pour savoir ce qu'on va en faire :
Source : http://www.localtis.info/servlet/Conten ... 0374624689Un arrêté organise le report des excédents de la CNSA
publié le 22 avril 2009
Un arrêté publié au Journal officiel du 17 avril fixe le montant des reports de crédits de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) à d'autres sections que celles habituellement prévues. L'article L.14-10-8 du Code de l'action sociale et des familles (CASF), consacré aux reports de crédits de la CNSA, prévoit en effet que "les crédits affectés, au titre d'un exercice, aux sections et sous-sections mentionnées à l'article L.14-10-5, qui n'ont pas été consommés à la clôture de l'exercice, donnent lieu à report automatique sur les exercices suivants". Mais l'article L.14-10-5 du Casf, qui organise le budget de la CNSA en sections et sous-sections prévoit, dans son dernier alinéa, que "par dérogation au I de l'article L.14-10-8, les reports de crédits peuvent être affectés, en tout ou partie, à d'autres sections, par arrêté des ministres chargés des personnes âgées, des personnes handicapées et du budget après avis du conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie". C'est cette possibilité dérogatoire qu'utilise l'arrêté du 3 avril 2009. .....
Dans ce contexte tendu, les résultats de la mission de l'Inspection générale des affaires sociales et de l'Inspection générale des finances sur les raisons des excédents de la CNSA et sur leur utilisation (voir notre article ci-contre) sont attendus avec impatience...
2 les décisions sur l'utilisation de l'excédent ne font pas l'hunamité :
Source http://www.ressources-solidaires.org/Le ... cottent-leLes associations boycottent le conseil de la CNSA consacré au vote de son budget 2009
Le Conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), réuni le 31 mars 2009, a approuvé à la majorité les comptes de l’exercice 2008. Une partie de ses membres, regroupés au sein du GR 31(*) Le GR 31 regroupe les 31 organisations représentant ou intervenant auprès des personnes âgées et handicapées et les partenaires sociaux, à l’exception de la CCMSA, n’ont pas pris part au vote, pour dénoncer la sous-consommation des crédits destinés aux établissements et services médico-sociaux. Ils ont néanmoins salué la bonne gestion de la Caisse, la transparence de l’information et la qualité des documents fournis par la direction de la CNSA.
Le budget 2008 de la CNSA se traduit par une sous-exécution d’environ 560 millions d’euros par rapport aux crédits ouverts, soit 3% du total. « Comme les années précédentes, ce résultat s’explique essentiellement par le retard pris sur le processus de médicalisation des établissements pour personnes âgées et le décalage entre la mise en œuvre des autorisations de créations de places nouvelles et l’ouverture effective des établissements ou des services », explique la CNSA.
3 Tant qu'à faire, autant aider les particuliers qui ont les moyens de se payer des services à la personne :
Source : http://www.gazette-sante-social.fr/actu ... 11889.htmlUne convention CNSA-FEPEM-Etat pour accompagner les particuliers-employeurs en perte d'autonomie
Laurent Vachey, directeur de la CNSA et Marie-Béatrice Levaux, présidente de la Fédération des particuliers employeurs de France (Fepem) ont présenté, le 1er juillet 2009, les modalités du partenariat liant les deux institutions.
Cette convention, conclue dans le cadre de la politique de soutien à la modernisation, à la structuration et à la professionnalisation des services d'aide et d'accompagnement à domicile des personnes âgées et handicapées développée par l'État et la CNSA, s'inscrit dans le cadre du plan des métiers au service des personnes dépendantes lancé par le secrétariat d'État à la Solidarité en février 2008. La CNSA versera 1 201 570 euros à la Fepem
4 Avec tout ça, l'handi qui vit chez lui, il a le cul propre, mais pas sa baraque, ni son linge, ni sa vaisselle, ni ... ..
Source : http://www.senat.fr/questions/base/2007 ... 00599.htmlQuestion écrite n° 00599 de M. Yves Krattinger (Haute-Saône - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 05/07/2007 - page 1204
..... Les personnes lourdement handicapées de plus de vingt ans qui avaient recours à une tierce personne pour effectuer les actes essentiels de l'existence, bénéficiaient de l'ACTP. Aujourd'hui, la PCH ne permet plus le recours aux aides ménagères, elle est strictement réservée aux actes de la vie quotidienne.
D'autre part, un arrêté du 28 décembre 2005 fixe les tarifs de l'élément de la prestation de compensation. Le taux horaire pour une auxiliaire de vie s'élève ainsi a 14,43 € alors que son coût réel est de 18,88€. La différence, bien trop lourde pour les bénéficiaires, est prise en charge pour l'année 2006 par les caisses d'assurance maladie et les départements.
Cette solution, non pérenne, conduit à de nouvelles inégalités. Les budgets de l'aide sociale départementale, au même titre que ceux de l'action sociale des caisses d'assurance maladies étant inégaux selon les territoires. L'esprit de la loi du 11 février 2005 instituant l'égalité des droits est ainsi dévié.
Compte tenu de ces éléments et des remarques formulées par les associations au service des personnes en situation de handicap, il lui demande de bien vouloir lui préciser si la définition de « l'aide au ménage » et les tarifs de l'élément de la prestation de compensation seront reconsidérés.
Réponse du Secrétariat d'État chargé de la solidarité
publiée dans le JO Sénat du 13/03/2008 - page 502
[...]Depuis sa création, la prestation de compensation est en lente progression. Cette évolution résulte notamment des délais effectifs de mise en place des nouvelles MDPH, de l'apprentissage nécessaire d'un nouveau mode d'évaluation par les équipes techniques et de la possibilité donnée par la loi aux bénéficiaires de l'allocation compensatrice pour tierce personne et pour frais professionnels d'opter pour le maintien de cette allocation. En 2006, environ 70 000 personnes ont fait une demande,[.....]La dernière enquête a par ailleurs fait apparaître que 2 700 personnes ont fait valoir leurs droits mais n'ont pas reçu de paiement en juin 2007. Au total, ce sont donc 21 900 personnes qui ont pu bénéficier d'un accord et ont fait valoir leurs droits auprès d'un conseil général en juin 2007[...]