Début Mai ma conseillère a diffusé un document d'une agence d'intérim (titre indiqué sur le document) pour des postes de surveillant d'examens grandes écoles (intitulé du descriptif de poste).
Bénéficiaire de l'ASS (diplomée et ayant travaillé de nombreuses années, projet professionnel déterminé avec ma conseillère), sachant que je peux cumuler un nombre d'heures tout en percevant mes allocations et voulant montrer ma volonté de travailler, je décide de postuler. Je demande au préalable les modalités à ma conseillère, pensant que d'administration à administration (l'ENA, Polythechnique, Centrale...), il y avait un accord style "passation de marché". Laquelle me dit qu'il faut qu'elle leur transmette ma fiche IAE.
Réunion d'information, où finalement l'interlocuteur principal dans les locaux de l'agence, mentionne que son agence à un statut spécial, qu'il fonctionne comme une agence d'intérim mais qu'il fait également de l'insertion professionnelle pour des personnes n'ayant jamais travaillé, avec à la clé suivi tous les mois, rédaction cv...je lui dis en entretien face à face que j'ai déjà une conseillère Pôle Emploi que je vois au même rythme et que je souhaite uniquement effectuer des heures d'intérim.
Je sens une légère pression à me "recruter", mais ayant passé la porte d'une agence marqué sur la porte INTERIM, et ayant déjà fait des missions d'intérim par le passé, je me dis que compte tenu de la période les missions doivent être nombreuses...je ne peux soupçonner dans quel monde je suis tombée

Il me semble avoir signé plusieurs documents pour constitué mon dossier avec apport de mon RIB, CV, certificat médical etc....
1er mission dans un lycée en ZEP pour une obscure école de communication dans le cadre de leur BTS, 2ème mission pour un cours de théâtre dans le cadre de partiels reçu par un concierge visiblement aussi surpris que moi de la situation !
Fin des missions, après avoir récupérer non sans mal mon bulletin de salaire (sans prime de précarité), je décide de ne pas recontacter cette "structure";-)
Dixit le directeur de l'agence "si vous ne nous contactez pas, on ne viendra pas vous chercher" !
Et bien si, j'ai reçu coups de fil a quotidiens pendant une semaine demandant de rappeler cette "structure".
Je me fends d'un mail leur disant que ce n'est pas parce que j'ai effectué des missions d'intérim que je souhaite bénéficier d'un accompagnement social, comme je l'ai déjà précisé. Mon destinataire en prend bonne note par retour d'e-mail, mais passe le flambeau à une collaboratrice avec des messages téléphoniques pour me fixer à un rendez vous. Notez que ces gens n'écrivent pratiquement jamais !
A la réception de ce mail, 'coïncidence" je reçois une convocation téléphonique de ma conseillère, j'appelle le 3949 pour la voir en face à face, depuis 4 jours no news.
Je soupçonne d'avoir permis de réaliser à ma conseillère ses quotas et à ce directeur d'agence d'avoir perçu une subvention de l'état, néanmoins j'aimerai bien me sortir de ce mauvais pas !
j'espère que ce récit sera une bonne mise en garde contre d'autres que l'on essayerait de "duper" !
Un conseil juridique serait le bienvenu
