Développement des métiers d'art
Développement des métiers d'art
Bonjour,
n'est-il pas possible de redonner une place économique aux anciens métiers tels que cordonnier, coutellier, verrier et de donner aux volontaires la possibilité de suivre une formation. Les métiers d'art pourrainr constituer un épanouissement certain l'individu, mais aussi à la façon des labels AOC ou Bio favoriser les savoirs faire locaux comme il existe un label savon de marseille.
n'est-il pas possible de redonner une place économique aux anciens métiers tels que cordonnier, coutellier, verrier et de donner aux volontaires la possibilité de suivre une formation. Les métiers d'art pourrainr constituer un épanouissement certain l'individu, mais aussi à la façon des labels AOC ou Bio favoriser les savoirs faire locaux comme il existe un label savon de marseille.
Re: Développement des métiers d'art
Les cordonniers installes dans les galeries marchandes, ceux qui font également les plaques d'immatriculation et les doubles de clés, gagnent en général fort correctement leur vie... Mais l'art n'a pas une grande place dans leur activité professionnelle.
Pour le reste, il y a effectivement une infinité de manières de crever la faim...
Pour le reste, il y a effectivement une infinité de manières de crever la faim...
Re: Développement des métiers d'art
Les verriers, les couteliers etc... existent et certains vivent correctement. Leur place dans notre société de consommation n'est qu'une question de prix. Une paire de chaussures en cuir faites à la main par un artisan vous coûtera plus cher que 20€.
On peut acheter une excellente paire de chaussures artisanales, jolies et originales pour une centaine d'euros, par exemple. Un très bon plan puisque la jeune femme qui me les a montrées les porte depuis 5 ans, et qu'elles ne sont absolument pas usées.
Les gens qui les fabriquent vous les font sur mesure et n'ont pas de problème pour les vendre sur le marché. Ce sont des gens qui sont d'ici et vivent au pays, correctement, de leur métier.
Mais allez faire comprendre ça à la majorité de la population, habituée à posséder 9 ou 10 paires de chaussures pour toutes les saisons et toutes les circonstances, et à en racheter tous les ans. Pareil pour les couteaux : un chouette couteau artisanal vous durera 50 ans ; mais qui veut payer un couteau 40€ alors qu'il y a des couteaux de cuisine au supermarché à "3 pour 1€" ?
Dans nos sociétés on veut avoir tout, en grande quantité et pour pas cher. Mais rien ne vous empêche de vivre autrement : les artisans existent, il suffit d'acheter chez eux.
On peut acheter une excellente paire de chaussures artisanales, jolies et originales pour une centaine d'euros, par exemple. Un très bon plan puisque la jeune femme qui me les a montrées les porte depuis 5 ans, et qu'elles ne sont absolument pas usées.
Les gens qui les fabriquent vous les font sur mesure et n'ont pas de problème pour les vendre sur le marché. Ce sont des gens qui sont d'ici et vivent au pays, correctement, de leur métier.
Mais allez faire comprendre ça à la majorité de la population, habituée à posséder 9 ou 10 paires de chaussures pour toutes les saisons et toutes les circonstances, et à en racheter tous les ans. Pareil pour les couteaux : un chouette couteau artisanal vous durera 50 ans ; mais qui veut payer un couteau 40€ alors qu'il y a des couteaux de cuisine au supermarché à "3 pour 1€" ?
Dans nos sociétés on veut avoir tout, en grande quantité et pour pas cher. Mais rien ne vous empêche de vivre autrement : les artisans existent, il suffit d'acheter chez eux.
Re: Développement des métiers d'art
La discussion me fait penser à un vieux Monsieur cordonnier qui avait son atelier dans ma ville du 92. Un homme les 70 ans bien entamés. Il était génial. Il réparait tout ce qui était en cuire, pas uniquement des chaussures. Der portefeuilles de bonne qualités, il m'a réparé un bon sac à dos dans lequel un marmotte avait grignoté un trou pour se goinfrer des petits gâteaux qui se trouvaient à l'intérieur, il a réparé mes chaussures de randonnée âgées au moins de dix ans etc.
Son travail était de qualité et bien moins cher que d'acheter du neuf (de qualité). A l'aide de ses services on pouvait prolonger la durée de vie de ses biens auquels on s'attache avec les années.
Je regrette sa disparition, il a pris sa retraite.
Dans une émission de radio j'ai entendu parler d'un magasin par ci, par là qui se mettent à réparer des ipads, iphones, i-machins sans recourir à Apple Care (SAV d'Apple) qui coûte la peau des fesses. Remplacer un écran ou un akku "irremplaceable" (Apple avait collé la pile pour empêcher son rechange). Je pense que ce genre de magasins a une chance de se développer et perdurer. Certaines personnes commencent en avoir marre de jeter leur bidule seulement parce que la pile est fatiguée ou un petit écran ne fonctionne plus.
Son travail était de qualité et bien moins cher que d'acheter du neuf (de qualité). A l'aide de ses services on pouvait prolonger la durée de vie de ses biens auquels on s'attache avec les années.
Je regrette sa disparition, il a pris sa retraite.
Dans une émission de radio j'ai entendu parler d'un magasin par ci, par là qui se mettent à réparer des ipads, iphones, i-machins sans recourir à Apple Care (SAV d'Apple) qui coûte la peau des fesses. Remplacer un écran ou un akku "irremplaceable" (Apple avait collé la pile pour empêcher son rechange). Je pense que ce genre de magasins a une chance de se développer et perdurer. Certaines personnes commencent en avoir marre de jeter leur bidule seulement parce que la pile est fatiguée ou un petit écran ne fonctionne plus.
Re: Développement des métiers d'art
la copine de mon fils entre aux beaux arts.
comme ça m'inquiétait un peu "pas de débouchés", etc, une amie m'a fait remarquer... qu'ailleurs, non plus.
j'aurais donc une belle-fille cultivée et pauvre. Au lieu de juste pauvre.
comme ça m'inquiétait un peu "pas de débouchés", etc, une amie m'a fait remarquer... qu'ailleurs, non plus.
j'aurais donc une belle-fille cultivée et pauvre. Au lieu de juste pauvre.

Re: Développement des métiers d'art
mon fils est etudiant dans un métier "peu porteur"... je flippe à mort 

Re: Développement des métiers d'art
Je ne savais pas les marmottes si voraces dans le 92... Et puis ça t'apprendra a partager, égoïste...La discussion me fait penser à un vieux Monsieur cordonnier qui avait son atelier dans ma ville du 92. Un homme les 70 ans bien entamés. Il était génial. Il réparait tout ce qui était en cuire, pas uniquement des chaussures. Der portefeuilles de bonne qualités, il m'a réparé un bon sac à dos dans lequel un marmotte avait grignoté un trou pour se goinfrer des petits gâteaux qui se trouvaient à l'intérieur

Re: Développement des métiers d'art
C'étaient des marmottes corses.Je ne savais pas les marmottes si voraces dans le 92...

Re: Développement des métiers d'art
Ex-artisan d'art, (restauration et création), je ne regrette rien.
Je galérais parfois dans mon métier, avec beaucoup de déplacements, jusqu'à l’étranger, pour trouver des missions de 6 mois, un an.
C'était la plupart du temps fait avec la motivation générée par la passion.
Mais...
Ne pouvant plus travailler mon matériau de prédilection ou encore sur les chantiers, je garde depuis environ 7 ans et sur la marché du travail un profil "atypique".
J'aime pas ce mot, mais il m'est proposé souvent lors de rares entretiens que je peux obtenir, malgré mes efforts parfois, à tort ou à raison, de me fondre dans le dite-"masse"...apriorisme et préjugés, vous connaissez...
Bref, de grandes difficultés à réinsérer des fonctions plus "classiques".
La reconversion dans d'autres milieux, même auprès de formateurs, est très compliquée à mettre en place.
Euh... 40 et plus n'aidant pas...45 ans et bientôt senior chouette !
Les compétences et connaissances transversales/transférables restent pour moi aujourd'hui le jargon des travailleurs sociaux, une mode (comme la mobilité...), et n'est certes pas inclus (jusqu'à nouvel ordre), dans les critères de sélection d'employeurs potentiels.
Donc artisanat d'art, oui, c'est un luxe.
Et pour l'artisan et pour les clients, ayant la capacité de s'offrir de la qualité selon leur sensibilité.
Mais ça reste très ambigu en France.
Entre les clichés suivants : savoir-faire manuel un peu déprécié ("oh c'est joli", presque comme le collier de nouilles apporté fièrement à Maman...), et métiers d'art élitistes (véhiculés dans des émissions type "Des Racines et des Ailes" pour tout ce qui est conservation et restauration), il y a tout un monde.
Si vous suivez un peu les histoires de Pôles de Métiers d'Art dans la région ou ailleurs, sans les subventions, les artisans ne survivent pas.
L’artisanat d'art sert de vitrine aujourd'hui, comme le patrimoine bâti, paysager, immatériel..., aux collectivités, régions, pays...Parfois tant mieux.
Pézenas, il faut aujourd'hui avoir les moyens d'être en location, mais belle politique de promotion des métiers d'art.
Y z'abusent un peu quand même.
Et comme le dit Serabeth, priorité donnée à la consommation dite accessible.
Même avant la crise(programmée depuis plusieurs décennies, n'est-ce pas ?).
Les emplois dans ces milieux demeurent précaires ou saisonniers.
Quand dans le couple, autre revenu, pourquoi pas...
Pour certains, tailleurs de pierre, tapissiers, orfèvres...ça va encore.
La formation pour ces métiers, c'est tout un fonctionnement en France, à repenser.
Pour rejoindre l'intitulé du sujet, elle devrait déjà être accessible au plus de 26 ans.
Bref...
Bon...
Mais oui, vive l'artisanat d'art.
Je galérais parfois dans mon métier, avec beaucoup de déplacements, jusqu'à l’étranger, pour trouver des missions de 6 mois, un an.
C'était la plupart du temps fait avec la motivation générée par la passion.
Mais...
Ne pouvant plus travailler mon matériau de prédilection ou encore sur les chantiers, je garde depuis environ 7 ans et sur la marché du travail un profil "atypique".
J'aime pas ce mot, mais il m'est proposé souvent lors de rares entretiens que je peux obtenir, malgré mes efforts parfois, à tort ou à raison, de me fondre dans le dite-"masse"...apriorisme et préjugés, vous connaissez...
Bref, de grandes difficultés à réinsérer des fonctions plus "classiques".
La reconversion dans d'autres milieux, même auprès de formateurs, est très compliquée à mettre en place.
Euh... 40 et plus n'aidant pas...45 ans et bientôt senior chouette !

Les compétences et connaissances transversales/transférables restent pour moi aujourd'hui le jargon des travailleurs sociaux, une mode (comme la mobilité...), et n'est certes pas inclus (jusqu'à nouvel ordre), dans les critères de sélection d'employeurs potentiels.
Donc artisanat d'art, oui, c'est un luxe.
Et pour l'artisan et pour les clients, ayant la capacité de s'offrir de la qualité selon leur sensibilité.
Mais ça reste très ambigu en France.
Entre les clichés suivants : savoir-faire manuel un peu déprécié ("oh c'est joli", presque comme le collier de nouilles apporté fièrement à Maman...), et métiers d'art élitistes (véhiculés dans des émissions type "Des Racines et des Ailes" pour tout ce qui est conservation et restauration), il y a tout un monde.
Si vous suivez un peu les histoires de Pôles de Métiers d'Art dans la région ou ailleurs, sans les subventions, les artisans ne survivent pas.
L’artisanat d'art sert de vitrine aujourd'hui, comme le patrimoine bâti, paysager, immatériel..., aux collectivités, régions, pays...Parfois tant mieux.
Pézenas, il faut aujourd'hui avoir les moyens d'être en location, mais belle politique de promotion des métiers d'art.
Y z'abusent un peu quand même.

Et comme le dit Serabeth, priorité donnée à la consommation dite accessible.
Même avant la crise(programmée depuis plusieurs décennies, n'est-ce pas ?).
Les emplois dans ces milieux demeurent précaires ou saisonniers.
Quand dans le couple, autre revenu, pourquoi pas...
Pour certains, tailleurs de pierre, tapissiers, orfèvres...ça va encore.
La formation pour ces métiers, c'est tout un fonctionnement en France, à repenser.
Pour rejoindre l'intitulé du sujet, elle devrait déjà être accessible au plus de 26 ans.
Bref...
Bon...

Mais oui, vive l'artisanat d'art.
