Banlieues, l’autre visage du déclin démocratique
Petite question...
Qui est prêt parmi vous, ruraux et citadins, à admettre ne serait-ce qu'un seul immeuble HLM dans votre commune ?
Parce que c'est bien gentil de parler de ghettoïsation, mais si tout le monde pousse des cris d'orfraie dès qu'on fait un projet d'HLM dans une commune...
Parce que c'est bien gentil de parler de ghettoïsation, mais si tout le monde pousse des cris d'orfraie dès qu'on fait un projet d'HLM dans une commune...
Petite question...
Aucun probleme pour ma pomme en tout cas. A condition toutefois qu'ils nous fassent pas un rideau de beton hideux rempli de cages à lapins comme ils en ont pris la sale habitude...shackleton a écrit :Qui est prêt parmi vous, ruraux et citadins, à admettre ne serait-ce qu'un seul immeuble HLM dans votre commune ?
Parce que c'est bien gentil de parler de ghettoïsation, mais si tout le monde pousse des cris d'orfraie dès qu'on fait un projet d'HLM dans une commune...
sinon les "cris d'orfraie" tiennent plus de ton fantasme qu'aux propos que j'ai pu lire ici et là. Mais bon je dois être "gentil" sans-doute...

Dans la Lettre de l'UMP
Yves a écrit :• Georges Fenech, député du Rhône, a proposé la " création d'une loi anti-émeute ", l'instauration " d'un couvre-feu pour les mineurs de 16 ans en état d'errance nocturne ", et " la possibilité d'une mise sous tutelle des prestations sociales pour les parents responsables de carences éducatives répétées ".


MDR On connaît la chanson: responsable mais pas coupable. Eric Raoult, député masochiste de Seine-Saint-Denis, est tellement bien renseigné qu'il croit que les cités ont été construites entre 1981 et 1995Yves a écrit : • Eric Raoult, député de Seine-St-Denis : il faut " réaffirmer la responsabilité de toute une société qui doit assumer ses quartiers, mais aussi de ses dirigeants qui ne peuvent s'exonérer de la lenteur de leur action, ni de leurs échecs dans des banlieues souvent issues des années Mitterrand".

Petite question...
Croirais-tu par hasard qu'il n'y a des immeubles HLM que dans les cités? Cette réflexion ressemble à un formatage à la sauce TF1 selon laquelle HLM=racaille. Tu ne crois pas que c'est un petit peu réducteur?shackleton a écrit :Qui est prêt parmi vous, ruraux et citadins, à admettre ne serait-ce qu'un seul immeuble HLM dans votre commune ?
Quelle solution proposes-tu: des réserves comme ce qu'ont fait les américains avec les indiens?
La ségrégation urbaine est une aberration
Des HLM et des cités y'en a (presque) partout !
À part peut-être à Neuilly-sur-Seine, fief de Sarko.
…/…
Certes, certaines municipalités traînent des pieds pour les construire mais on construit des HLM en France (pas assez, c'est sûr).
Pour ma part, dans mon XIVe arrondissement de Paris en voie de boboïsation (mais qui était il y a encore 20 ans très populaire), il y a de grandes cités HLM, pas toujours bien famées d'ailleurs, avec des problèmes récurrents de délinquance, d'incivilités…
Mais comme l'a écrit ZZZ, il faut construire des HLM à visage humain.
C'est possible. Y'en a qui le font… pas les plus riches municipalités d'ailleurs.
…/…
La ségrégation urbaine est une aberration.
À part peut-être à Neuilly-sur-Seine, fief de Sarko.
…/…
Certes, certaines municipalités traînent des pieds pour les construire mais on construit des HLM en France (pas assez, c'est sûr).
Pour ma part, dans mon XIVe arrondissement de Paris en voie de boboïsation (mais qui était il y a encore 20 ans très populaire), il y a de grandes cités HLM, pas toujours bien famées d'ailleurs, avec des problèmes récurrents de délinquance, d'incivilités…
Mais comme l'a écrit ZZZ, il faut construire des HLM à visage humain.
C'est possible. Y'en a qui le font… pas les plus riches municipalités d'ailleurs.
…/…
La ségrégation urbaine est une aberration.
Moi je me pose la question de savoir où sont les parents j'ai vu dans un reportage qu'un de ceux qui voulait calmer les jeunes s'adressait à des gens qui jetaient des choses par leur fenêtre et bien il y avait les parents avec leurs enfants.
- où est l'autorité parentale
- la pauvreté n'est pas une raison pour casser les biens de son voisin, en plus ils s'en prennent aux biens qui les environnent c'est a dire la bagnole le commerce de leur propre quartier, de gens qui sont dans la merde comme eux.
- la violence ça apporte quoi? ils veulent du dialogue en établissant la violence dans leur quartier
- la plupart des gens qui vivent dans les cités veulent vivre en paix.
- biensur le gouvernement devait intervenir avant dans les cités pour lutter contre les trafics, la violence etc il faut bien qu'un jour quelqu'un en prenne la responsabilité et passent aux actes tout en ayant un langage aproprié, moi non plus j'aimerai pas être traité de racaille
- ceux qui cassent sont soit instrumentalisé soit eux même les petites frappes qui établissent la terreur dans leur propre quartier.
- je me demande combien il va y avoir de nouveaux adhérents au discours de le pen
- ça me dégoute de voir que la mort de deux enfants soit manipulée:
un: par des voyous a deux cents qui ont toujours foutu le bordel dans leur cité : les voitures qui brulent c'est tous les jours, les tournentes? la violence quotidienne ça ne révolte presque personne dans ses cités, les premiers a réagir devraient être les habitants (où qu'ils sont les parents de ses gosses etc) qu'on ne me dise pas mais ils sont pauvres blabla c'est pas les seuls dans leur cité et pourtant toute la cité ne descend pas dans la rue casser.
deux: par les politiciens qui n'ont aucun charisme, qui se renvoient la balle, qui se donnent des leçons, qui se bataillent pour avoir un peu plus d'électorat, qui me donnent envie de gerber.
- où est l'autorité parentale
- la pauvreté n'est pas une raison pour casser les biens de son voisin, en plus ils s'en prennent aux biens qui les environnent c'est a dire la bagnole le commerce de leur propre quartier, de gens qui sont dans la merde comme eux.
- la violence ça apporte quoi? ils veulent du dialogue en établissant la violence dans leur quartier
- la plupart des gens qui vivent dans les cités veulent vivre en paix.
- biensur le gouvernement devait intervenir avant dans les cités pour lutter contre les trafics, la violence etc il faut bien qu'un jour quelqu'un en prenne la responsabilité et passent aux actes tout en ayant un langage aproprié, moi non plus j'aimerai pas être traité de racaille
- ceux qui cassent sont soit instrumentalisé soit eux même les petites frappes qui établissent la terreur dans leur propre quartier.
- je me demande combien il va y avoir de nouveaux adhérents au discours de le pen
- ça me dégoute de voir que la mort de deux enfants soit manipulée:
un: par des voyous a deux cents qui ont toujours foutu le bordel dans leur cité : les voitures qui brulent c'est tous les jours, les tournentes? la violence quotidienne ça ne révolte presque personne dans ses cités, les premiers a réagir devraient être les habitants (où qu'ils sont les parents de ses gosses etc) qu'on ne me dise pas mais ils sont pauvres blabla c'est pas les seuls dans leur cité et pourtant toute la cité ne descend pas dans la rue casser.
deux: par les politiciens qui n'ont aucun charisme, qui se renvoient la balle, qui se donnent des leçons, qui se bataillent pour avoir un peu plus d'électorat, qui me donnent envie de gerber.
... se nourrir sur des cadavres !
Coucou la planéte...!
Il n' y a pas d' effet sans cause réelle, or les hommes politiques de droite s' attachent uniquement à observer l' effet et non la cause par un aveuglement symptômatique servant leurs desseins.
Quant à ceux de gauche ils profitent tout autant de la situation pour dénoncer fortuitement l' action du gouvernement actuel.
Désolation pour l' attitude des jeunes des banlieues se tirant une balle dans le pied... en commettant des exactions ils vont exactement à l' encontre de leurs propres intérêts (la droite ne pouvait pas se trouver meilleur alliée que ces "justiciers" vociférant devant les caméras de télévision leur haine...
Répondre à la violence par une autre violence ne peut que les isoler et les rendre autant responsables aux yeux de l' opinion que les commanditaires des émeutes qui eux prennent bien soin de se cacher... discrédit total, illégitimité, ils ne s' imaginent pas du ridicule de leurs discours "c' est pour les jeunes de clichy...", répondre à la peur qui a entraîné la mort de deux enfants en agitant une autre peur... réponse totalement inadaptée, face à de tels drames et à cette situation ubuesque, la seule réponse possible et juste est la prise de responsabilité des politiques, la concertation pour provoquer un changement radical dans les banlieues (avec des moyens humains et financiers conséquents), faire avancer l' éducation des jeunes (à ce sujet on peut légitimement se poser la question du rôle des parents qui semblent pour une certaine part démissionnaires), leur redonner l' espoir, changer les mentalités de l' opinion (employeurs en premier).
L' attitude juste des banlieues aurait été de rester digne et solidaire, de souligner la violence commise à leur encontre, de montrer leur attachement, leur volonté de sortir du marasme et de l' étiquette qui leur colle à la peau depuis si longtemps.
Il est déplorable que l' UMP se serve des événements récents dans le but de renforcer son discours sécuritaire... il est certain que de tels événements ne risquent pas de se produire à Neuilly ou Passy ; lorsque l' on écoute les exhortations de tous les députés et ministres ump on constate que l' heure n' est pas au dialogue, mais à la sanction.
L' histoire jugera tôt ou tard les profiteurs de la république, on ne peut décemment trop longtemps se nourrir sur des cadavres... quand le respect dû aux politiques disparaît et que le remplace la familiarité et 1789 en est un exemple (il y seulement 200 ans... c' était hier !).
Ne soufflez pas trop sur les braises messieurs les politiques !
Serenity.
Il n' y a pas d' effet sans cause réelle, or les hommes politiques de droite s' attachent uniquement à observer l' effet et non la cause par un aveuglement symptômatique servant leurs desseins.
Quant à ceux de gauche ils profitent tout autant de la situation pour dénoncer fortuitement l' action du gouvernement actuel.
Désolation pour l' attitude des jeunes des banlieues se tirant une balle dans le pied... en commettant des exactions ils vont exactement à l' encontre de leurs propres intérêts (la droite ne pouvait pas se trouver meilleur alliée que ces "justiciers" vociférant devant les caméras de télévision leur haine...
Répondre à la violence par une autre violence ne peut que les isoler et les rendre autant responsables aux yeux de l' opinion que les commanditaires des émeutes qui eux prennent bien soin de se cacher... discrédit total, illégitimité, ils ne s' imaginent pas du ridicule de leurs discours "c' est pour les jeunes de clichy...", répondre à la peur qui a entraîné la mort de deux enfants en agitant une autre peur... réponse totalement inadaptée, face à de tels drames et à cette situation ubuesque, la seule réponse possible et juste est la prise de responsabilité des politiques, la concertation pour provoquer un changement radical dans les banlieues (avec des moyens humains et financiers conséquents), faire avancer l' éducation des jeunes (à ce sujet on peut légitimement se poser la question du rôle des parents qui semblent pour une certaine part démissionnaires), leur redonner l' espoir, changer les mentalités de l' opinion (employeurs en premier).
L' attitude juste des banlieues aurait été de rester digne et solidaire, de souligner la violence commise à leur encontre, de montrer leur attachement, leur volonté de sortir du marasme et de l' étiquette qui leur colle à la peau depuis si longtemps.
Il est déplorable que l' UMP se serve des événements récents dans le but de renforcer son discours sécuritaire... il est certain que de tels événements ne risquent pas de se produire à Neuilly ou Passy ; lorsque l' on écoute les exhortations de tous les députés et ministres ump on constate que l' heure n' est pas au dialogue, mais à la sanction.
L' histoire jugera tôt ou tard les profiteurs de la république, on ne peut décemment trop longtemps se nourrir sur des cadavres... quand le respect dû aux politiques disparaît et que le remplace la familiarité et 1789 en est un exemple (il y seulement 200 ans... c' était hier !).
Ne soufflez pas trop sur les braises messieurs les politiques !
Serenity.
Dans mon bled de 2000 habitants, il y a une petite cité HLM, jsute en face de l'école primaire, juste à côté de la maison du maire, au coeur de la zone résidentielle.
Comme on manque aussi de logements, la municipalité a réhabilité des logements à l'abandon en centre-bourg, dispatchés le long de la rue principale, au coeur des commerces. c'est neuf, c'est propret et c'est totalement intégré dans le village. C'est déjà plein. Il n'y a pas eu de pétition anti HML, marce qu'effectivement, il s'agit de logements intégrés dans le reste du tissu d'habitation, il n'y a pas de quartier pour pauvres, on est tous plus ou moins mélangés.
Souvent, dans les plus grandes agglomérations, construire des HLM revient à monter des quartiers excentrés, entre le périph et la voie ferrée et d'y entasser tous les pauvres dont on ne sait plus que faire.
dans ces conditions, je comprend que personne n'est chaud... Ni les élus, ni les habitants, ni les pauvres!
Comme on manque aussi de logements, la municipalité a réhabilité des logements à l'abandon en centre-bourg, dispatchés le long de la rue principale, au coeur des commerces. c'est neuf, c'est propret et c'est totalement intégré dans le village. C'est déjà plein. Il n'y a pas eu de pétition anti HML, marce qu'effectivement, il s'agit de logements intégrés dans le reste du tissu d'habitation, il n'y a pas de quartier pour pauvres, on est tous plus ou moins mélangés.
Souvent, dans les plus grandes agglomérations, construire des HLM revient à monter des quartiers excentrés, entre le périph et la voie ferrée et d'y entasser tous les pauvres dont on ne sait plus que faire.
dans ces conditions, je comprend que personne n'est chaud... Ni les élus, ni les habitants, ni les pauvres!
C'est comme dans un jeu vidéo où une fleche, une balle peut vous faire perdre la vie. Mais là c'est la réalité pour un équilibre social fragile, qui a peut etre besoin d'une crise pour se restabiliser.
Voilà la violence d'une minorité d'activistes violents, sans aucun repères mise à jour (aussi bien dans le sens de "mise en lumière" que d'"upgrade"). Ces activistes ne savent peut etre plus tres bien ce qui est "bien" et "mal". Au journal télé, il entendent parler d'affaires politiques et économique, ils voient leur parents avec des problemes financiers (ils ne sont pas forcéments rmistes, mais ont perdu un sacré pouvoir d'achat). Ils regardent autour d'eux et remarquent que les études ne mène pas forcément à un emploi.
Vivent ils dans une "zone difficile" ? et bien non, pas forcément. La rage éclate, et un petit détonateur de moins d'un mètre soixante dix amène l'étincelle, comme une excuse pour lancer un grand feu d'artifice.
Même moi j'ai la rage, et parfois j'ai envie de jouer à un jeu où je n'ai qu'une arme, une seule balle et une seule cible de moins d'un mètre soixante dix ... (ca pourrait etre moi ...).
Voilà la violence d'une minorité d'activistes violents, sans aucun repères mise à jour (aussi bien dans le sens de "mise en lumière" que d'"upgrade"). Ces activistes ne savent peut etre plus tres bien ce qui est "bien" et "mal". Au journal télé, il entendent parler d'affaires politiques et économique, ils voient leur parents avec des problemes financiers (ils ne sont pas forcéments rmistes, mais ont perdu un sacré pouvoir d'achat). Ils regardent autour d'eux et remarquent que les études ne mène pas forcément à un emploi.
Vivent ils dans une "zone difficile" ? et bien non, pas forcément. La rage éclate, et un petit détonateur de moins d'un mètre soixante dix amène l'étincelle, comme une excuse pour lancer un grand feu d'artifice.
Même moi j'ai la rage, et parfois j'ai envie de jouer à un jeu où je n'ai qu'une arme, une seule balle et une seule cible de moins d'un mètre soixante dix ... (ca pourrait etre moi ...).
... se nourrir sur des cadavres !
Leur système de valeur n'est pas le nôtre. Dans leur monde ça ne fonctionne pas comme cela. Celui qui a fait un séjour en prison est plus respecté que celui qui n'y est jamais allé. Ils sont presque contents d'y aller. Je précise presque car aucun d'eux ne supporte le fait d'être enfermé, même s'ils n'avouerons jamais qu'ils y ont passé un sale moment, question d'honneur vis à vis des autres.serenity a écrit : Désolation pour l' attitude des jeunes des banlieues se tirant une balle dans le pied... en commettant des exactions ils vont exactement à l' encontre de leurs propres intérêts (la droite ne pouvait pas se trouver meilleur alliée que ces "justiciers" vociférant devant les caméras de télévision leur haine...
Mais ils sont déjà isolés, n'ont pas de vie, pas d'espoir, sont en somme des morts-vivants. Qu'est-ce que le ridicule sinon par rapport à un référentiel? Or, ce référentiel, il n'existe pas pour eux, sauf à être un référentiel de néant absolu: je ne dirais pas qu'ils sont invisibles car dans la rue on les regarde de travers; la société dans son enssemble se moque bien de leur existence; bien des politiciens se moquent d'eux en affirmant qu'il suffit d'être volontaire pour réussir à s'intégrer alors que la discrimination à l'embauche est monnaie courante et que leurs frères et amis qui ont fait de longues études se retrouvent au même point qu'eux; on amalgame la plupart d'entre eux qui discutent en bas des immeubles avec des bandes de voyous; on vote une loi pour enseigner les bienfaits du colonialisme alors que celui-ci a été sanglant en Algérie par exemple; l'attitude inadmissible de certains policiers qui les contrôlent chaque jour, comme si ils ne savaient pas à qui ils ont affaire; d'accord des jeunes les provoquent mais ce sont des professionnels et ils ne doivent pas y répondre!serenity a écrit :Répondre à la violence par une autre violence ne peut que les isoler et les rendre autant responsables aux yeux de l' opinion que les commanditaires des émeutes qui eux prennent bien soin de se cacher... discrédit total, illégitimité, ils ne s' imaginent pas du ridicule de leurs discours "c' est pour les jeunes de clichy...", répondre à la peur qui a entraîné la mort de deux enfants en agitant une autre peur...
Bien que ces émeutes aient été au départ instrumentalisées par les caïds, elles gagnent maintenant tous ces jeunes qui y trouvent un moyen de montrer grâce aux médias qu'ils existent tout simplement. C'était déjà la même chose à Vaulx-en-Velin et Venissieux en région lyonnaise il y a quelques années, cette fois c'est en IDF. Les problèmes y sont décuplés.
ce que pense les journalistes étrangers de la situation
http://www.wanadoo.fr/bin/frame2.cgi?u= ... net--dos1/
C'est l'échec du modèle social français, commente la presse européenne
Les violences qui touchent depuis huit jours les banlieues pauvres de Paris illustrent l'échec du modèle social et d'intégration français à l'égard des populations d'origine africaine et maghrébine, souvent victimes de discrimination, estime vendredi la presse européenne.
Le journal espagnol de centre-gauche El Pais estime que ces violences manifestent "un conflit d'intégration" pour des populations d'origine africaine et maghrébine, souvent victimes de "discrimination institutionnalisée".
Pour le quotidien libéral El Mundo, "les inégalités et le manque d'intégration" favorisent la violence, mais "un Etat ne peut tolérer les attaques de vandalisme de ces groupes (...) organisés comme une guérilla urbaine".
"La tradition en France d'insister sans compromis sur l'identité française a rendu la vie difficile aux minorités; bien qu'elles aient en théorie les mêmes droits que les autres citoyens (...), elles souffrent en pratique d'une discrimination non-officielle face à l'emploi et au logement", renchérit le journal britannique conservateur The Times.
"Les émeutes de Paris ont porté atteinte à la tolérance et à l'harmonie sociale, mais aussi à l'establishment politique français" et notamment au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, accusé d'avoir attisé le feu avec des propos provocants, ajoute le journal.
Pour le quotidien économique néerlandais Het Financieele Dagblad, les banlieues françaises sont "des volcans qui entrent en éruption à peu près tous les dix ans".
En Italie, le journal économique Il Sole-24 Ore compare la situation française avec celle de Los Angeles (Etats-Unis) où "la réhabilitation des ghettos reste une promesse", et celle de Londres où "après beaucoup de tensions, l'intégration est en voie d'amélioration".
Pour le quotidien finlandais Hufvudstadsbladet, ces troubles ne sont pas le fait "de jeunes isolés" mais un "cri d'alerte de toute une génération d'enfants de l'immigration que la société française n'a pas intégrés". "Quelle aubaine pour le terrorisme!", conclut l'éditorial du journal, qui titre: "Une vie sans avenir conduit aux troubles".
Dans la même veine, le quotidien tchèque Dnes estime que ces événements "s'inscrivent sans nul doute dans le grand thème 'Où les musulmans de l'Europe se dirigent-ils?', qui ne cesse de fasciner et d'inquiéter".
"Les conséquences (des violences) risquent d'être catastrophiques pour la France car chacun de ces jours de guerre jette de l'huile sur le feu des relations déjà tendues avec la société majoritaire", relève Dnes.
Le quotidien genevois Le Temps note, lui, que cette situation "est le fruit d'un long pourrissement dans lequel tous les gouvernements, de gauche comme de droite, ont une part de responsabilité" en France.
Ces émeutes ont en outre "caillassé" autant les ambitions de Nicolas Sarkozy, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2007, que celles du Premier ministre Dominique de Villepin, selon le journal suisse.
"Nous pouvons voir comment on aboutit à l'escalade d'un conflit en répondant à la violence par la force", dit l'experte danoise Susanne Branner Jespersen, du Centre de recherches sur la jeunesse au quotidien danois Berlingske Tidende (conservateur).
"Le gouvernement français a raison de dire que la ligne dure n'est pas suffisante", commente un éditorial du quotidien de référence suédois Dagens Nyeter. Mais "malheureusement le gouvernement français (...) a du mal à voir que la solution à long terme est une économie plus libre qui peut donner plus de croissance" et donc plus d'emploi.
Pour le quotidien autrichien Der Standard (centre-gauche), "les autres pays européens doivent prendre au sérieux la leçon française et s'efforcer au maximum d'intégrer les immigrés, pour ne pas apporter d'eau au moulin des leaders populistes et surtout maintenir la cohésion pacifique de la société".
C'est l'échec du modèle social français, commente la presse européenne
Les violences qui touchent depuis huit jours les banlieues pauvres de Paris illustrent l'échec du modèle social et d'intégration français à l'égard des populations d'origine africaine et maghrébine, souvent victimes de discrimination, estime vendredi la presse européenne.
Le journal espagnol de centre-gauche El Pais estime que ces violences manifestent "un conflit d'intégration" pour des populations d'origine africaine et maghrébine, souvent victimes de "discrimination institutionnalisée".
Pour le quotidien libéral El Mundo, "les inégalités et le manque d'intégration" favorisent la violence, mais "un Etat ne peut tolérer les attaques de vandalisme de ces groupes (...) organisés comme une guérilla urbaine".
"La tradition en France d'insister sans compromis sur l'identité française a rendu la vie difficile aux minorités; bien qu'elles aient en théorie les mêmes droits que les autres citoyens (...), elles souffrent en pratique d'une discrimination non-officielle face à l'emploi et au logement", renchérit le journal britannique conservateur The Times.
"Les émeutes de Paris ont porté atteinte à la tolérance et à l'harmonie sociale, mais aussi à l'establishment politique français" et notamment au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, accusé d'avoir attisé le feu avec des propos provocants, ajoute le journal.
Pour le quotidien économique néerlandais Het Financieele Dagblad, les banlieues françaises sont "des volcans qui entrent en éruption à peu près tous les dix ans".
En Italie, le journal économique Il Sole-24 Ore compare la situation française avec celle de Los Angeles (Etats-Unis) où "la réhabilitation des ghettos reste une promesse", et celle de Londres où "après beaucoup de tensions, l'intégration est en voie d'amélioration".
Pour le quotidien finlandais Hufvudstadsbladet, ces troubles ne sont pas le fait "de jeunes isolés" mais un "cri d'alerte de toute une génération d'enfants de l'immigration que la société française n'a pas intégrés". "Quelle aubaine pour le terrorisme!", conclut l'éditorial du journal, qui titre: "Une vie sans avenir conduit aux troubles".
Dans la même veine, le quotidien tchèque Dnes estime que ces événements "s'inscrivent sans nul doute dans le grand thème 'Où les musulmans de l'Europe se dirigent-ils?', qui ne cesse de fasciner et d'inquiéter".
"Les conséquences (des violences) risquent d'être catastrophiques pour la France car chacun de ces jours de guerre jette de l'huile sur le feu des relations déjà tendues avec la société majoritaire", relève Dnes.
Le quotidien genevois Le Temps note, lui, que cette situation "est le fruit d'un long pourrissement dans lequel tous les gouvernements, de gauche comme de droite, ont une part de responsabilité" en France.
Ces émeutes ont en outre "caillassé" autant les ambitions de Nicolas Sarkozy, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2007, que celles du Premier ministre Dominique de Villepin, selon le journal suisse.
"Nous pouvons voir comment on aboutit à l'escalade d'un conflit en répondant à la violence par la force", dit l'experte danoise Susanne Branner Jespersen, du Centre de recherches sur la jeunesse au quotidien danois Berlingske Tidende (conservateur).
"Le gouvernement français a raison de dire que la ligne dure n'est pas suffisante", commente un éditorial du quotidien de référence suédois Dagens Nyeter. Mais "malheureusement le gouvernement français (...) a du mal à voir que la solution à long terme est une économie plus libre qui peut donner plus de croissance" et donc plus d'emploi.
Pour le quotidien autrichien Der Standard (centre-gauche), "les autres pays européens doivent prendre au sérieux la leçon française et s'efforcer au maximum d'intégrer les immigrés, pour ne pas apporter d'eau au moulin des leaders populistes et surtout maintenir la cohésion pacifique de la société".
Skarj, "grand frère" à Clichy-sous-Bois: dans la cité, "on nous enferme"
Skarj, 30 ans, est l'un des "grand frères" chargé d'apaiser les jeunes en colère de Clichy-sous-Bois, qui ont défié la police depuis le 27 octobre après la mort de deux mineurs. Avant de les aider, il était dans leur peau, il y a 15 ans, et rien n'a changé.
"Ici, on nous enferme. On fonctionne en circuit fermé: il y a la poste, le tabac. Tu vas chercher ton argent (du chômage, ndlr) et voilà", dit-il, abrité dans un hall d'immeuble de la cité du Chêne-Pointu, où les premières violences se sont produites.
Père de deux enfants de trois mois et six ans, Skarj est arrivé de la République démocratique du Congo (à l'époque le Zaïre) avec des parents qui fuyaient Mobutu, il y a 29 ans.
Toute sa vie, c'est Clichy-sous-Bois. 28.000 habitants, dont presque la moitié âgés de moins de 25 ans et plus de 20% au chômage. Son quotidien d'adolescent, c'était "l'échec scolaire et compagnie", avant de quitter définitivement le lycée en seconde. A la maison, les quelque 6.000 francs (environ 915 euros) ramenés par sa mère, femme de ménage élevant seule ses cinq enfants, ne suffisaient pas. "On mangeait du riz. Le frigo était vide".
"Ma jeunesse, c'était la plus mauvaise partie de mon existence", dit-il.
Skarj, connu de tous sous ce pseudonyme, trouvait "des solutions" pour survivre. Il refuse d'être plus précis. Le reste du temps, il ne faisait "rien, rien, rien". C'était il y a quinze ans et rien, selon lui, n'a changé à Clichy-sous-Bois.
"C'est exactement pareil. C'est juste qu'avant il y avait des cafards. Maintenant c'est des rats. Maintenant c'est l'euro et la vie est plus difficile. Maintenant avec 1.000 euros tu vis pas", poursuit ce grand trentenaire élancé à l'allure sportive.
Mais, fort en foot, Skarj a pu aller voir ailleurs, contrairement à certains des jeunes dont il s'occupe, et réaliser que son horizon pouvait dépasser la cité.
Ce milieu de terrain avec du "souffle" a décroché des stages à Bordeaux, Mont-de-Marsan, en Bretagne, à Saint-Etienne, se souvient-il. C'était trop tard pour devenir pro, mais en sortant de la cité, il a retrouvé le goût de la vie. Un oncle lui a ensuite appris à travailler dans le bâtiment. A 25 ans, il a même fondé son entreprise, avec deux employés. Elle a fait faillite trois ans plus tard. Aujourd'hui, il produit des disques de rap dans le cadre d'une structure associative. Une dizaine de "petits frères" participent.
"Ces jeunes, si quelqu'un est derrière eux, ils sont capables de s'en sortir", assure-t-il. "Et c'est le rôle du grand frère". Un morceau, sorti il y a cinq mois, était "prémonitoire": il raconte "une cité où à force de vivre ce qu'on vit, ça pète".
"La réalité c'est ça, ils en ont marre parce qu'ils n'ont pas de boulot et en plus en face d'eux ils ont des politiques qui sont d'un incroyable racisme", dit-il sur l'état d'esprit des jeunes qu'il côtoie.
"Le Premier ministre et le président de la République, ils ont intérêt à se réveiller, s'ils ne font rien d'ici deux jours ça va péter dans toute la France, vu comment c'est en train de prendre", assure-t-il.
"Ils doivent au moins présenter des condoléances à la famille des victimes. Et que Nicolas Sarkozy se retire. Entre jeunes le message passe très vite, pas besoin de SMS, dans le sens du calme ou le contraire".
entre parenthèse j'espère vraiment que ça va pas péter dans toute la france quoique .... l'une de leurs revendications c'est bien nous n'avons pas de boulot ....
Skarj, 30 ans, est l'un des "grand frères" chargé d'apaiser les jeunes en colère de Clichy-sous-Bois, qui ont défié la police depuis le 27 octobre après la mort de deux mineurs. Avant de les aider, il était dans leur peau, il y a 15 ans, et rien n'a changé.
"Ici, on nous enferme. On fonctionne en circuit fermé: il y a la poste, le tabac. Tu vas chercher ton argent (du chômage, ndlr) et voilà", dit-il, abrité dans un hall d'immeuble de la cité du Chêne-Pointu, où les premières violences se sont produites.
Père de deux enfants de trois mois et six ans, Skarj est arrivé de la République démocratique du Congo (à l'époque le Zaïre) avec des parents qui fuyaient Mobutu, il y a 29 ans.
Toute sa vie, c'est Clichy-sous-Bois. 28.000 habitants, dont presque la moitié âgés de moins de 25 ans et plus de 20% au chômage. Son quotidien d'adolescent, c'était "l'échec scolaire et compagnie", avant de quitter définitivement le lycée en seconde. A la maison, les quelque 6.000 francs (environ 915 euros) ramenés par sa mère, femme de ménage élevant seule ses cinq enfants, ne suffisaient pas. "On mangeait du riz. Le frigo était vide".
"Ma jeunesse, c'était la plus mauvaise partie de mon existence", dit-il.
Skarj, connu de tous sous ce pseudonyme, trouvait "des solutions" pour survivre. Il refuse d'être plus précis. Le reste du temps, il ne faisait "rien, rien, rien". C'était il y a quinze ans et rien, selon lui, n'a changé à Clichy-sous-Bois.
"C'est exactement pareil. C'est juste qu'avant il y avait des cafards. Maintenant c'est des rats. Maintenant c'est l'euro et la vie est plus difficile. Maintenant avec 1.000 euros tu vis pas", poursuit ce grand trentenaire élancé à l'allure sportive.
Mais, fort en foot, Skarj a pu aller voir ailleurs, contrairement à certains des jeunes dont il s'occupe, et réaliser que son horizon pouvait dépasser la cité.
Ce milieu de terrain avec du "souffle" a décroché des stages à Bordeaux, Mont-de-Marsan, en Bretagne, à Saint-Etienne, se souvient-il. C'était trop tard pour devenir pro, mais en sortant de la cité, il a retrouvé le goût de la vie. Un oncle lui a ensuite appris à travailler dans le bâtiment. A 25 ans, il a même fondé son entreprise, avec deux employés. Elle a fait faillite trois ans plus tard. Aujourd'hui, il produit des disques de rap dans le cadre d'une structure associative. Une dizaine de "petits frères" participent.
"Ces jeunes, si quelqu'un est derrière eux, ils sont capables de s'en sortir", assure-t-il. "Et c'est le rôle du grand frère". Un morceau, sorti il y a cinq mois, était "prémonitoire": il raconte "une cité où à force de vivre ce qu'on vit, ça pète".
"La réalité c'est ça, ils en ont marre parce qu'ils n'ont pas de boulot et en plus en face d'eux ils ont des politiques qui sont d'un incroyable racisme", dit-il sur l'état d'esprit des jeunes qu'il côtoie.
"Le Premier ministre et le président de la République, ils ont intérêt à se réveiller, s'ils ne font rien d'ici deux jours ça va péter dans toute la France, vu comment c'est en train de prendre", assure-t-il.
"Ils doivent au moins présenter des condoléances à la famille des victimes. Et que Nicolas Sarkozy se retire. Entre jeunes le message passe très vite, pas besoin de SMS, dans le sens du calme ou le contraire".
entre parenthèse j'espère vraiment que ça va pas péter dans toute la france quoique .... l'une de leurs revendications c'est bien nous n'avons pas de boulot ....
Intégrons plus de jeunes issus des banlieues dans la police
Bonsoir !
Absolument d' accord avec toi poolpie, mais il faut savoir ce que les jeunes désirent, si ils cherchent plus de respect, changer le marasme de leurs vies, et la reconnaissance de leurs individualités ils ne prennent pas le bon chemin.
Un premier pas serait peut-être de faire entrer plus de jeunes issus de ces quartiers dans les rangs de la police.
En effet, beaucoup de jeunes policiers ne sortent pas des cités (et on pour la plupart un à priori défavorable face à ces jeunes).
Je trouve le témoignage de Skarj édifiant quant à la raison essentielle de la situation et que tout le monde occulte, politiques et médias en tête (en affichant ostensiblement et de façon éhontée la seule culpabilité de prétendants réseaux islamistes intégristes) : le désoeuvrement par manque de travail..., le découragement grandissant devant un mur d' incompréhension et d' indifférence.
Les jeunes n' ont pas besoin de "barbus" pour comprendre leur situation et réagir...
Il est bien aisé de déplacer l' intégralité de la responsabilité des gouvernements successifs de droite ou de gauche, ne soyons pas naïfs !
Serenity.
Absolument d' accord avec toi poolpie, mais il faut savoir ce que les jeunes désirent, si ils cherchent plus de respect, changer le marasme de leurs vies, et la reconnaissance de leurs individualités ils ne prennent pas le bon chemin.
Un premier pas serait peut-être de faire entrer plus de jeunes issus de ces quartiers dans les rangs de la police.
En effet, beaucoup de jeunes policiers ne sortent pas des cités (et on pour la plupart un à priori défavorable face à ces jeunes).
Je trouve le témoignage de Skarj édifiant quant à la raison essentielle de la situation et que tout le monde occulte, politiques et médias en tête (en affichant ostensiblement et de façon éhontée la seule culpabilité de prétendants réseaux islamistes intégristes) : le désoeuvrement par manque de travail..., le découragement grandissant devant un mur d' incompréhension et d' indifférence.
Les jeunes n' ont pas besoin de "barbus" pour comprendre leur situation et réagir...
Il est bien aisé de déplacer l' intégralité de la responsabilité des gouvernements successifs de droite ou de gauche, ne soyons pas naïfs !
Serenity.
Intégrons plus de jeunes issus des banlieues dans la police
C'est sûr que ce n'est pas le bon chemin mais c'est le seul. Ils ont le choix entre une impasse et le chemin de la violence qui exprime au grand jour leur demande que l'on détruise enfin le mur au fond de l'impasse. En face de ça les gouvernements successifs ressemblent depuis 20 ans aux trois singes, l'un les mains sur les yeux (je ne vois rien), le second les mains sur les oreilles (je n'entend rien), et le dernier les mains sur la bouche (je ne dis rien); sauf que le troisième ne dit que "racaille", "fainéants" et "Kärcher". Le mépris et l'indifférence débouchent souvent sur de la violence, qu'elle soit verbale ou physique.serenity a écrit :... mais il faut savoir ce que les jeunes désirent, si ils cherchent plus de respect, changer le marasme de leurs vies, et la reconnaissance de leurs individualités ils ne prennent pas le bon chemin.
Je comprends aussi ce que dit Skarj et contrairement à lui, j'espère que le phénomène va s'amplifier car je crois bien que c'est la seule chance que les jeunes des quartiers ont pour réellement se faire entendre. Et pourtant, je suis vraiment désolé pour tous leurs voisins dont les véhicules ou commerces brulent. Mais bon, il y a aussi eu de la casse en mai 68 et je ne pense pas qu'on puisse regretter que cette révolte ait eu lieu. Aujourd'hui les feux de voitures et les cannettes ont remplacé les pavés, c'est tout. On ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs!
En êtes-vous sûr, Poolpie ?
Les voitures qui ont été brûlées, était-ce des voitures haut de gamme ?
Les bus incendiés ne servaient-ils qu'à transporter la classe dominante si honnie sur ce forum ?
Le centre commercial dévasté ne contenait-il que des boutiques de luxe ?
Les vendeuses agressées gagnaient-elles des fortunes ?
Les émeutes n'ont servi qu'aux petits caïds qui manipulent des cités entières. Aucun d'entre eux n'a réellement intérêt à dealer dans une cité contrôlée correctement par les forces de l'ordre. Le plus grave : ils envoient des gamins sans repères dévaster tout sur leur passage en leur montant la tête sur la misère sociale... dont ils sont les premiers à bénéficier.
Autant je suis parfaitement consciente des problèmes des cités sensibles - j'en sors - autant il ne faut pas tout mettre sur le dos de lamisère sociale. Après tout, personne n'empêche les habitants de sortir de leur cité. Prétendre le contraire fait pleurer Margot, mais c'est complètement faux. prétendre que le fait d'avoir la Poste et un tabac dans sa cité "enferment" les gens dans leur cité est d'une malhonnêteté intellectuelle révoltante.
Skarj, par ailleurs, est le "grand frère" typique dont les jeunes peuvent se passer. Rien que le fait qu'il ait dû trouver "des solutions pour survivre" sans plus de précisions - mais je vois personnellement de quoi il peut s'agir - laisse rêveur pour quelqu'un qui est censé être un modèle pour les plus jeunes ; c'est bien à ça, après tout, que servent les grands frères, non ?
En quoi a-t-il apaisé les jeunes ? N'a-t-il pas plutôt encadré les émeutes... et finalement les a encouragées ?
Je ne vois absolument RIEN qui justifie les émeutes. Deux gamins qui s'électrocutent dans un transfo EDF, c'est tragique et c'est con. Mais rejeter la faute sur la société, c'est ignoble et malsain.
Il faut croire que ça n'arrange pas seulement les caïds, les émeutes, mais aussi les démagos de tous bords politiques... Et Sarkozy finalement ferait presque pitié puisqu'il ne contrôle plus rien. Pitoyable comme Villepin va rencontrer les familles. A quel titre ? Les mômes ont fait une bêtise qui a très mal tourné, les parents sont en deuil, et tout ce que Villepin trouve à faire, c'est de court-circuiter Sarkozy sur le plan politique (ça va saigner à droite en 2007) alors que les deux auraient mieux fait de rester très très discrets...
Les bus incendiés ne servaient-ils qu'à transporter la classe dominante si honnie sur ce forum ?
Le centre commercial dévasté ne contenait-il que des boutiques de luxe ?
Les vendeuses agressées gagnaient-elles des fortunes ?
Les émeutes n'ont servi qu'aux petits caïds qui manipulent des cités entières. Aucun d'entre eux n'a réellement intérêt à dealer dans une cité contrôlée correctement par les forces de l'ordre. Le plus grave : ils envoient des gamins sans repères dévaster tout sur leur passage en leur montant la tête sur la misère sociale... dont ils sont les premiers à bénéficier.
Autant je suis parfaitement consciente des problèmes des cités sensibles - j'en sors - autant il ne faut pas tout mettre sur le dos de lamisère sociale. Après tout, personne n'empêche les habitants de sortir de leur cité. Prétendre le contraire fait pleurer Margot, mais c'est complètement faux. prétendre que le fait d'avoir la Poste et un tabac dans sa cité "enferment" les gens dans leur cité est d'une malhonnêteté intellectuelle révoltante.
Skarj, par ailleurs, est le "grand frère" typique dont les jeunes peuvent se passer. Rien que le fait qu'il ait dû trouver "des solutions pour survivre" sans plus de précisions - mais je vois personnellement de quoi il peut s'agir - laisse rêveur pour quelqu'un qui est censé être un modèle pour les plus jeunes ; c'est bien à ça, après tout, que servent les grands frères, non ?
En quoi a-t-il apaisé les jeunes ? N'a-t-il pas plutôt encadré les émeutes... et finalement les a encouragées ?
Je ne vois absolument RIEN qui justifie les émeutes. Deux gamins qui s'électrocutent dans un transfo EDF, c'est tragique et c'est con. Mais rejeter la faute sur la société, c'est ignoble et malsain.
Il faut croire que ça n'arrange pas seulement les caïds, les émeutes, mais aussi les démagos de tous bords politiques... Et Sarkozy finalement ferait presque pitié puisqu'il ne contrôle plus rien. Pitoyable comme Villepin va rencontrer les familles. A quel titre ? Les mômes ont fait une bêtise qui a très mal tourné, les parents sont en deuil, et tout ce que Villepin trouve à faire, c'est de court-circuiter Sarkozy sur le plan politique (ça va saigner à droite en 2007) alors que les deux auraient mieux fait de rester très très discrets...