Les plans sociaux au coin du bois

Vous pouvez poster ici vos articles de presse, communiqués, bons plans, etc... et réagir à ceux des autres.

Modérateurs : superuser, Yves

maguy

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par maguy »

Mais «aujourd'hui, elle nous a répondu que s'il n'y a pas d'accord, c'est au minimum deux sites qui fermeraient»
Qu'ils se souviennent de Conti. :evil:

Accepter tout et n'importe quoi, obéir, se soumettre au chantage et pour quoi en fin de compte ????

Se retrouver au même point et avec l'impression de s'être fait entuber en plus. Le chômage et la honte de ne pas s'être battu.
Poussin

Re: A la Banque de France aussi

Message par Poussin »

[quote="superuser"]La Banque de France va engager un plan stratégique pour adapter l'institution à ses missions et modifier son réseau d'ici à 2020, ce qui entraînera entre 1.700 et 2.100 suppressions de postes nettes, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.


J'arrive un peu tard par rapport à ce post, mais c'est très grave ! Car le surendettement, avec la possibilité d'effacer les dettes accumulées par les familles vivant de minimas sociaux (qui seront de plus en plus nombreux cette année) est d'une importance capitale dans la lutte contre la pauvreté, même si il a un autre intérêt pour la société d'hyper-consommation...Ce remaniement est certainement une façon de ralentir le traitement des dossiers, et par un effet mécanique les dettes seront plus importantes...J'ai eu la joie de travailler dans un établissement public qui indemnise les victimes d'un fléau bien connu, dans lequel les objectifs de performance (donc d'économie) assignés par le gouvernement entraîne des retards d'indemnisation d'un an et demi en moyenne lorsque les victimes sont décédées. Le secteur public n'est donc pas épargné par les méthodes du privé...
tristesir

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par tristesir »

Je viens d'entendre sur une radio publique des nouvelles de la grève chez PSA, évidemment c'est le son des patrons qu'on y entend: grévistes terroristes même si le mot terroriste n'est pas prononcé. :twisted:
tristesir

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par tristesir »

Depuis mercredi 16 janvier, la grève a démarré à l'usine d'Aulnay.

Plus aucune C3 ne sort des chaines de production.

L'usine est complètement paralysée.

Dès le premier jour, la direction a essayé de minimiser la grève. Il a fallu que les grévistes fassent entrer la presse dans l'usine pour faire constater les nouveaux mensonges de la direction.

Après 18 mois de mobilisation, la direction a été forcée d'ouvrir des négociations. Mais elle ne veut rien céder et veut faire de la fermeture de l'usine d'Aulnay un exemple patronal. Plusieurs centaines de salariés d'Aulnay ont décidé de passer à la vitesse supérieure. La grève, qui reçoit le soutien chaleureux des intérimaires et même des non grévistes, est une arme contre la direction qui a besoin de C3, la voiture la plus vendue du groupe.

Les grévistes d'Aulnay s'opposent à la fermeture de l'usine et refusent de se laisser jeter à la rue sans rien, comme le voudrait la direction. Ils exigent que PSA reprenne à zéro les négociations sur la base de leurs revendications signées par 1 600 salariés :

- une préretraite dès 55 ans

- un CDI pour tous

La famille Peugeot est riche à milliards. Varin lui-même parle d'un matelas financier de 11 milliards d'euros. Les ventes de voitures, malgré le matraquage médiatique, restent très supérieures à ce qu'elles étaient il y a 10 ans.
En 2004, il y avait 87 000 salariés dans la branche automobile du groupe PSA. En mai 2012, ils n'étaient plus que 67 000 et la direction veut continuer la saignée pour arriver à 56 000 salariés à mi 2014 : 31 000 emplois supprimés en 10 ans. Mais les travailleurs refusent d'être sacrifiés pour que les actionnaires continuent à s'engraisser.

Les salariés de PSA Aulnay relèvent donc la tête dans un contexte où l'ensemble du patronat déclare la guerre au monde du travail.

Vendredi matin, ils sont allés envahir l'usine de Saint Ouen. La direction s'est crue à l'abri en sortant tous ses cadres devant les portes cadenassées. Mais les ouvriers ont réussi à investir l'usine et ont pu ainsi aller discuter avec leurs camarades de Saint Ouen. La direction furieuse a appelé la police et le Ministère de l'Intérieur, complice, a accepté de faire entrer les CRS dans l'enceinte de l'usine. Le Ministère avait même prévu un bus pour interpeller et embarquer les salariés d'Aulnay.

Eh oui, ce sont les patrons qui cassent tout, mais la Police de Manuel Valls s'en prend aux salariés qui se défendent.

Et le lendemain, 15 cars de CRS encerclaient l'usine de Poissy pour la « protéger » d'une éventuelle venue de ceux d'Aulnay, preuve, s'il en faut, que la direction n'est vraiment pas rassurée.

Elle est si inquiète qu'elle a décidé le lock-out de l'usine vendredi après midi et toute la journée de lundi. Elle espère ainsi isoler les grévistes. Mais ce n'est pas cela qui atteindra la détermination des ouvriers qui ont bien décidé de ne pas se laisser faire.

La seule solution pour faire reculer PSA c'est de se mettre en grève. Une partie des salariés d'Aulnay l'ont compris : PSA veut les écraser en les jetant au chômage tout en payant le minimum. Côté gouvernement, les seuls actes concrets ont été de sauver la banque PSA en la garantissant à hauteur de 7 milliards et de faire donner les CRS contre les grévistes.
http://canempechepasnicolas.over-blog.c ... 85835.html
Poussin

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par Poussin »

"Les ventes de voitures, malgré le matraquage médiatique, restent très supérieures à ce qu'elles étaient il y a 10 ans."

Si cela est vrai, où est passé le motif économique du licenciement ??? Légalement il n'existe que trois motifs possibles dont celui là, avec le licenciement pour faute et pour motif personnel. N'y a t-il pas moyen de contester le licenciement en justice dans un tel cas, quitte à demander des dommages et intérêts pour licenciement abusifs, par la médiation des syndicats ?! Je ne suis pas assez calée en droit du travail, mais ça m'intéresserait vraiment d'avoir la réponse :twisted:
tristesir

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par tristesir »

Les grévistes (comme tous les travailleurs) ont appris à 10 heures mardi 22 janvier que, contrairement à ce qu’avait annoncé la direction la veille, l’usine ne rouvrirait pas cette après-midi (ni non plus demain mercredi). Le prétexte est un « gros problème technique » qui impose la mise en chômage partiel de tous. En clair le lockout continue.

Ce tardif changement de programme a eu au moins le désavantage d’empêcher certains grévistes, pris un peu à contre-pied par les virevoltes de la direction, de se joindre à la manif parisienne des enseignants pour se contenter d’aller visiter les deux plus gros concessionnaires Citroën et Peugeot d’Aulnay. L’après-midi ils ont bloqué le péage de Senlis et récupéré de l’argent auprès des automobilistes. Accueil sympa par ces derniers... et par les flics (mais ceux-ci n’ont tout de même pas participé à la collecte).

Par ailleurs AG, comité de grève et commissions ont continué à planifier les activités des prochains jours pour tenter de multiplier les contacts avec d’autres salariés : déplacement à Flins où sont organisés comme dans tout Renault des débrayages demain mercredi, participation à un meeting organisé à Science Po avec des syndicalistes de Sanofi, Renault, Virgin et d’autres, jeudi dans la soirée, et première prise de contact avec quelques entreprises plus ou moins mobilisées, mais menacées comme Citroën. A noter aussi que les premiers communiqués et témoignages de solidarité et de soutien sont parvenus dont celui de la CGT de Renault Guyancourt.

Des tout petits et premiers pas vers la liaison Citroën-salariés des autres boîtes et la convergence des luttes, qu’il s’agit d’amplifier. Le boulot de tous les partisans de cette convergence est de favoriser par tous les moyens le développement de cette liaison.
http://www.collectifcontrelespatronsvoyous.com
(pour suivre cette actualité)
tristesir

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par tristesir »

C'est une mauvaise nouvelle de plus pour l'emploi dans la filière automobile en France. Le fabricant américain de pneumatiques Goodyear Dunlop devrait annoncer lors d'un comité central d'entreprise (CCE) le 31 janvier la fermeture, d'ici à 2014, de son usine d'Amiens-Nord, a indiqué une source au Figaro, confirmant une information du Monde. La direction de Goodyear ne commente pas, renvoyant au CCE, dont l'ordre du jour évoque une «information aux représentants du personnel concernant la stratégie du groupe pour le site d'Amiens-Nord».

Pour les pouvoirs publics, ce dossier est un nouveau casse-tête. «Il y a un risque de fermeture» de ce site d'environ 1.200 salariés, reconnaît l'entourage du premier ministre. «Nous suivons ce dossier, c'est une très mauvaise nouvelle pour la France, nous cherchons à y remédier depuis plusieurs mois», a déclaré Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif.
http://www.lefigaro.fr/societes/2013/01 ... s-nord.php

Pour la direction, annoncer la fermeture de ce site Goodyear en janvier c'est surement un moyen de souhaiter la bonne année à ses salariés :twisted:
maguy

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par maguy »

Nous suivons ce dossier,
Ah, ça ils savent faire :evil: ils devraient accélérer un peu et prendre le truc à bras le corps.

Et combien de subventions pour un sursis de quelques mois ?
c'est une très mauvaise nouvelle pour la France,
Ah ouais, andouille et pour les salariés ? :evil:
tristesir

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par tristesir »

Les premières lettres de licenciements sont attendues dans les prochains jours, consécutives à la vente du site par le groupe UPM au groupe Blue paper.

250 emplois sont ainsi supprimés. Le nouveau propriétaire va engager la reconversion du site et ouvrira à l’embauche 130 emplois.

Le consortium, baptisé «Blue Paper», est formé par les sociétés VPK Packaging (Belgique) et Klingele Papierwerke (Allemagne). VPK et Klingele veulent convertir l’usine, qui fabrique du papier magazine, en unité destinée à la fabrication d’emballages carton.

Le secteur du papier est largement sinistré en France.
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... sent-adieu

(je ne sais pas si on avait déjà parlé de cette entreprise)

L'article indique une liste d'autres entreprises du même type qui risquent d'avoir le même sort. (près de 900 emplois en danger si je compte bien)
tristesir

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par tristesir »

Le tribunal de commerce d’Auxerre a prononcé la liquidation judiciaire de la SAS Vibel, spécialisée dans la fabrication de meubles pour enfants, ainsi que les sociétés Architecte des enfants (ADE) et Fabinov, dont elle est actionnaire, a-t-on appris auprès du greffe.

Le Tribunal a également autorisé la poursuite de l'activité jusqu’au 18 février prochain, date à laquelle Vibel, ADE et Fabinov, qui emploient quelque 67 salariés, fermeront leurs portes si aucun repreneur ne se manifeste.
http://www.europe1.fr/Economie/La-socie ... e-1385313/
tristesir

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par tristesir »

Des nouvelles de PSA Aulnay.

La direction rouvre l’usine en organisant un climat de tension et de provocations
CGT PSA Aulnay
lundi 28 janvier 2013

Pour la réouverture de l’usine, la CGT dénonce le climat de tension que la direction veut instaurer dans l’usine en revenant aux méthodes « Citroën » des années noires d’il y a 30 ans :

En réunion de CE de vendredi dernier :

1) La direction avoue qu’elle a fait appel à une 2ème société de vigiles privée. Cette 2ème société, la société MAURY, vient renforcer la société PRETORIAN. La direction a refusé de communiquer le nombre de vigiles présents sur le site. Pour la CGT, ils seraient plus d’une centaine à quadriller l’usine et cela en toute illégalité article L 612-4 : « Il est interdit aux personnes exerçant une activité mentionnée à l’article L. 611-1 ainsi qu’à leurs agents de s’immiscer, à quelque moment et sous quelque forme que ce soit, dans le déroulement d’un conflit du travail ou d’événements s’y rapportant. Il leur est également interdit de se livrer à une surveillance relative aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou aux appartenances syndicales des personnes ».

2) Confirmation de l’arrivée de cadres et de maîtrise d’autres sites PSA. Selon la direcion, ils ne seront pas là pour occuper un poste mais pour « renforcer » les cadres d’Aulnay. D’après nos informations, ils seraient eux aussi près d’une centaine.

3) Annonce que des groupes d’intervention de vigiles et de cadres/maîtrise prendraient position derrière les portillons d’entrée du personnel aux premières heures de l’embauche.

4) Dernière provocation : malgré les multiples annonces faites aux différentes réunions de CE, la direction cherche les moyens juridiques pour ne pas payer la période de chômage pour les salariés qui étaient en grève depuis le mercredi 16 janvier.

La CGT dénonce la politique irresponsable de la direction qui a comme objectif d’empécher les salariés à se déclarer librement en grève.

Du côté des grévistes, vendredi dernier, à la Bourse du travail, l’Assemblée Générale des salariés a voté la grève pour lundi et a décidé de réoccuper l’usine. Malgré les pressions et les provocations de la direction, ils s’adresseront, comme depuis le début de la grève, pacifiquement, à leur camarades de travail pour les appeler à rejoindre et à renforcer la grève à la veille de la dernière réunion de négociation (mardi 29 janvier à Paris).

5 militants CGT convoqués à la Sureté Territoriale de Bobigny

la direction monte d’un cran pour casser la grève.

Le cabinet d’huissier payé par PSA a porté plainte contre 5 militants CGT engagés dans la mobilisation depuis 20 mois et particulièrement dans la grève depuis mercredi 16 janvier.

Parmi les 5 militants, Agathe Martin, mère de deux enfants qu’elle élève seule. Ces convocations, une par jour, sont faites pour détourner et paralyser la mobilisation. C’est bien la preuve que PSA craint par dessus tout que la grève s’étende.

En renforçant sa campagne de calomnie et de mensonge, la direction tente par tous les moyens de casser la grève en faisant passer les grévistes pour des violents. La CGT rejette toute accusation de violence.
http://www.cgtparis.fr/spip.php?article823
tristesir

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par tristesir »

Rassemblement - salariés en lutte contre les licenciements

Pour une vraie sécurisation de l'emploi,
Une loi contre les licenciements dans les groupes qui font du profit

Grand rassemblement devant le ministère du travail

Pas une semaine ne passe sans l'annonce d'un nouveau plan de licenciement massif par un groupe qui fait des bénéfices énormes. A chaque fois c'est le même refrain : "Entreprise en difficulté, restructuration pour sauver la compétitivité ..." alors qu'en réalité l'objectif est de faire encore davantage de profit.

Depuis quelques mois, des délégations de salariés en lutte venus de toute la France se rassemblent autour d'une proposition de loi nouvelle contre les licenciements dans les groupes qui font des bénéfices. L'initiative vient de "Licenci'elles", l'association des salariées des 3 suisses licenciées abusivement par un groupe qui réalise des profits colossaux. Les Licenci'elles ont dénoncé le fait qu'elles ne pouvaient pas porter plainte contre le plan de licenciement de 3 Suisses tant qu'elles n'avaient pas été licenciées !

Comme des centaines de milliers de salariés, elles savaient que le groupe 3Suisses n'avait aucune justification économique valable à leur licenciement au regard de la loi, mais qu'elles ne pouvaient pas pour autant empêcher leur patron de les licencier. Ensemble avec les Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF, Coca-Cola, Merck Serrono... elles ont décidé de rédiger une proposition de loi pour empêcher les licenciements, avant qu'il ne soit trop tard, dans les groupes qui font du profit.

Une loi nouvelle pour vraiment bloquer les licenciements lorsqu'ils sont interdits, c'était aussi une exigence portée par des milliers de salaries pendant la campagne de l'élection présidentielle. Le candidat Hollande est même allé à la rencontre des salariés en lutte de Goodyear et Fralib, en faisant la promesse que s'il devenait Président de la République il ferait voter en urgence une loi interdisant les licenciements dans les groupes qui font des profits.

Pour l'heure Hollande n'a toujours pas tenu cet engagement. Comme bien d'autres promesses de campagne qui ont permis la victoire de la gauche, celle de donner aux salariés le droit d'arrêter les plans de licenciements illégaux avant qu'ils n'aient lieu a disparu des écrans radars du gouvernement.

Pire, l'accord national sur la sécurisation de l'emploi, signé récemment par trois confédérations syndicales, ne va pas dans le bon sens en remettant en cause les principaux droits des salariés face aux licenciements économiques ! Ces confédérations sont-elles réellement en phase avec leurs adhérents et militants de terrain, dont beaucoup sont pourtant en lutte contre des plans de restructuration dont ils dénoncent les effets néfastes pour l'emploi ?

Mais nous n'avons pas l'intention de laisser cela arriver. Nous les représentants des salariés en lutte de Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF ... nous avons décidé d'agir pour que la loi que nous avons rédigée soit votée à l'Assemblée Nationale et au Sénat.

Nous avons besoin de cette loi dans les luttes que nous menons contre certaines des multinationales les plus puissantes de la planète qui licencient en masse pour accroitre sans cesse leurs profits et le cours de leurs titres en bourse.

C'est pourquoi nous allons venir de toute la France et de dizaines d'entreprises, où nous nous battons pour nos emplois, pour nous retrouver :

Le mardi 29 janvier 2013 a 14 heures
Pour un grand rassemblement devant le ministère du travail

Ce sera le premier acte fort d'une bataille que nous engageons pour que Hollande, son gouvernement et la majorité de gauche au Parlement tiennent ses engagements en nous donnant les moyens de nous battre pour stopper nos licenciements avant qu'il n'aient lieu.
Les salaries en lutte de :

Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib, Goodyear, PSA, Samsonite, Sodimedical, Sanofi, Sony, Valeo, ZF, Coca-Cola, Merck Serrono…
http://www.demosphere.eu/node/34414
superuser
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Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par superuser »

1.173 personnes viennent d'apprendre qu'elles perdent leur emploi : l'usine de pneumatiques Goodyear Dunlop d'Amiens nord, estimée non rentable, va fermer.


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tristesir

Re: Les plans sociaux au coin du bois

Message par tristesir »

4 salariés convoqués pour des entretiens préalables à licenciement !
La direction de PSA s’attaque à des militants actifs de la grève !
Rassemblement de lutte sur le parking de l’usine PSA Aulnay le :
Mardi 5 février 2013 à 13h30
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