Pour info, comme nous l'avions évoqué sur une autre file concernant le RSA, je vous avais informé que dans le cadre de l'AG des chômeurs, préciare et des droits nouveaux, dont notre association fait parti en tant qu'association, une réflexion sur des recours en jsutice contre le RSA était à l'étude sur
plusieurs pistes :
1/ concernant le contenu du formulaire (suite à l'alerte faite ici)
2/ concernant un recours devant la cour européenne des droits de l'homme pour discrimination à l'égard des moins de 25 ans (alerte faire par le CIP -intermittents du spectacle) (*)
3/concernant le droit du travail et les cotisations sociales du RSA - et fait le reversement de la partie du salaire ne serait pas tout à fait conforme au droit commun - aspect très technique -(alerte faite par Apeis)
Donc dans ce cadre, un rendez-vous est fixé avec un avocat ( celui qui s'occupe déjà du formulaire RMI - dossier suivi par José) vendredi 3 juillet 10h30 avec les associations de chômeurs et précaires pour discuter de tout cela
On se tient au courant des suites
Pili
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(*) l'appel fait par le CIP
2/ CIP et RSA et discrimination à l’égard des moins de 25 ans
RSA : jeunes chômeurs et précaires, faites valoir vos droits, portons plainte
20 ans déjà que le RMi est interdit aux moins de 25 ans. Cela nous a coûté des millions d’heures de travail sous payées (le SMIC horaire, en CDD ou en CDI) et non payées (les stages), des dizaines de milliers d’années de prison et une précarisation générale que les chômeurs (mais qui ne l’est pas, à un moment où un autre ?), les formés et tous ces jeunes entrants dans le salariat, ont subi et subissent encore au premier chef.
L’article qui suit dresse un tableau utile. Encore faut-il préciser ce qu’il en est du côté de l’assurance-chômage : les contrats à durée déterminée représentent 70% des embauches pour une durée moyenne de 2 mois. La majorité des chômeurs ne sont donc pas indemnisés par l’Unedic, et ces jeunes, plus fréquemment confrontés à la discontinuité de l’emploi et pour des durées plus brèves que la moyenne sont encore plus souvent dépourvus de ressources en provenance de l’assurance-chômage. Ce n’est pas la prime annuelle de 500 euros pour qui à été employé deux mois annoncée par Sarkozy qui changera cette donne.
Pour ne pas se laisser faire, agir collectivement : Permanences précarité, lundi de 15h à 17h30, à la CIP-idf, 14 quai de charente, Paris 19e, M° Corentin Cariou, ligne 7, Tel 01 40 34 59 74. Adressez témoignages, analyses, questions à permanenceprecarite@cip-idf.org
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4293