L'usine Hutchinson de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), spécialisée dans la fabrication de courroies de transmission pour automobiles, connaît à nouveau des soubresauts. Après les manifestations de mars dernier afin d'obtenir le paiement à 100 % du chômage partiel – 29 jours entre janvier et avril – et des augmentations de salaires, les syndicats CFDT et CGT menacent à nouveau de déclencher un mouvement parmi les 660 salariés. La direction vient en effet d'annuler le comité d'entreprise prévu jeudi dernier, où un avis devait être prononcé sur de nouvelles mesures de chômage partiel pour les mois de mai et juin. Un chômage partiel paradoxalement assorti d'heures supplémentaires tous les mardis du mois de mai et les lundis et vendredis de juin. Hutchinson bénéficie de la relance du marché automobile et doit réorganiser des plannings sur lesquels bloquent les syndicats. Ceux-ci s'opposent notamment à la mise à disposition de la production de salariés habituellement en poste au service qualité et développement, tandis que la direction se refuse à faire appel à des intérimaires.
Même pas sûr que cela soit illégal. Tout est fait pour créer des effets d'aubaine.
Le licenciement, en général, devrait être considéré comme un délit pour ceux qui le pratiquent.
Licencier, par les temps qui courent, c'est de <<La non assistance à personne en danger>>.
Cette exonération des heures supplémentaires des cotisations sociales est vraiment une mesure perverse.
Elle pousse aux licenciements, transfère l'argent des contribuables aux entreprises, dégrade les conditions du travail, ce qui va augmenter les maladies professionnelles. C'est l'exemple type d'une mesure néfaste déjà quand il n'y a pas de crise, alors pendant la crise, c'est criminel (humainement parlant). Et pendant ce temps, l'Etat flique les RMIstes et les chômeurs qu'il vient de créer intentionnellement.
Plus anti-social tu meurs.