par Jade Lindgaard, Mediapart, 26 avril 2009
Depuis le début de l’année, plusieurs dizaines de personnes travaillant pour des équipes affiliées au CNRS sont brutalement rejetées de l’organisme. Des chercheurs titulaires tombent en plein vide juridique, des budgets sont gelés, et des équipes perdent du jour au lendemain leur existence administrative. Une administratrice se désespère : « On est des cobayes. C’est épouvantable. Comment voulez-vous que les gens aient envie de travailler ! »
La suite ICI :
Je trouve ce traitement complètement opaque et déstabilisant des équipes de recherche vraiment grave et irrespectueux.
Les chercheurs se trouvent dans un vide juridique et administratif, du jour au lendemain des budgets pour des projets de recherche ne sont plus disponibles, le personnel ex-CNRS ne sait plus si et par qui le salaire sera payé. Si les enseignants chercheurs sont traités de la sorte il n'est pas étonnant qu'ils aient envie de se casser dans un pays où ils sont considérés et où ils peuvent travailler dans de bonnes conditions.
Comme l'article le dit à la fin : Le démantèlement du CNRS que craignent Sauvons la recherche et les syndicats a-t-il commencé ?
CNRS : au secours, mon labo a disparu !
Re: CNRS : au secours, mon labo a disparu !
Ça me rappelle Luc Bramy, "nettoyeur" professionnel, dont on a parlé il y a peu.Lors d’une autre réunion, Alain Laquièze, nommé directeur scientifique adjoint, peu après avoir publié une tribune favorable au fichier Edvige, confie à une directrice de recherche qui raconte l’échange à Mediapart « qu’il était là en service commandé pour réduire de 30% le nombre d’UMR au CNRS ». Or ce même Laquièze vient tout juste d’être nommé à la direction des partenariats. Il doit remplacer Maurice Gross d’ici début mai. L’endroit idéal d’où mettre en œuvre « son service commandé ».
Faut-il voir dans le traitement fait aux chercheurs le mépris de Sarkozy et de sa bande d'ignares pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à un "intellectuel" ? Des cervelles en état de marche, ça ne fait sûrement pas son affaire, à Foutriquet.

Re: CNRS : au secours, mon labo a disparu !
L'existence d'une liste secrète de "recherche indésirable" ne m'étonnerait guère.Faut-il voir dans le traitement fait aux chercheurs le mépris de Sarkozy et de sa bande d'ignares pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à un "intellectuel" ? Des cervelles en état de marche, ça ne fait sûrement pas son affaire, à Foutriquet.

Tant qu'il s'agit d'une recherche qui fait vendre (airbus, armes, médicaments, centrales nucléaires...) c'est bon.
Mais la recherche fondamentale, et sourtout une recherche qui touche de près ou de loin à l'étude de la société, Sarko & Co. détestent car ils n'apprecient pas les résultats. Et littérature, philo, histoire et toutes ces matières "inutiles" qui ne rapportent pas de fric.. ils détestent aussi.
Re: CNRS : au secours, mon labo a disparu !
Et les recherches faites pour vérifier l'innocuité de certains trucs comme: produits chimiques, micro-ondes des téléphones portables et du brouillard électromagnétique lié à notre sur-utilisation des télécommunications hertziennes
(Liste non exhaustive) ne rapportent pas d'argent non plus et ne débouchent pas sur un produit prêt à aller alimenter le consumérisme.
(Liste non exhaustive) ne rapportent pas d'argent non plus et ne débouchent pas sur un produit prêt à aller alimenter le consumérisme.