Journées de mobilisation syndicale les 26 mai et 13 juin
PARIS - Les syndicats ont décidé lundi d'organiser deux nouvelles journées de mobilisation avant l'été, le mardi 26 mai et le samedi 13 juin, afin de donner une suite à leur mobilisation unitaire historique du 1er mai et à leur précédentes journées des 29 janvier et 19 mars.
Manifestation du 1er mai 2009 à Paris
AFP/Archives/Lionel Bonaventure
Manifestation du 1er mai 2009 à Paris
"Les huit organisations syndicales appellent à faire du 26 mai une journée de mobilisation décentralisée dans les modalités diverses en fonction des réalités locales et visant à la participation du plus grand nombre", ont-elles indiqué dans un communiqué à l'issue de plus de cinq heures de réunion.
La CGT, la CFDT, FO, la CFTC, la CFE-CGC, la FSU, Solidaires (dont Sud) et l'Unsa (syndicats autonomes) "appellent aussi à une grande journée de manifestations dans toute la France le 13 juin" et "préciseront dans les prochains jours des propositions sur lesquelles elles demanderont des réponses rapides du gouvernement et du patronat".
Avec ces deux nouveaux temps forts, les syndicats veulent continuer d'afficher leur unité et leur détermination face à un gouvernement qu'ils jugent inflexible. Ils ont dû pour cela tirer les leçons de leurs précédentes initiatives.
Si les défilés du 1er mai ont réuni entre 456.000 et 1,2 million de personnes, plus que lors des précédentes Fêtes du Travail, cette participation est restée très en-deçà de celle des journées du 19 mars (entre 1,2 et 3 millions) et du 29 janvier (entre 1,08 et 2,5 millions).
Et le gouvernement, qui y a vu un signe d'"usure des journées nationales d'action à répétition" selon le conseiller social de l'Elysée, Raymond Soubie, a saisi l'occasion pour réaffirmer qu'il n'entendait pas changer sa politique.
Le ministre du Travail, Brice Hortefeux, a rappelé qu'il fera "à l'été, avec les partenaires sociaux, l'évaluation des mesures prises (lors du sommet social du 18 février), et nous en tirerons ensemble les conséquences".
Mais les syndicats ont préféré maintenir le rapport de force.
La journée du 26 mai pourra prendre la forme "de manifestations, d'arrêts de travail, d'assemblées générales, de pétitions...", a précisé Maryse Dumas (CGT).
Avec celle du 13 juin, les syndicats veulent "faire une journée d'ampleur, marquer un grand coup avant l'été, obtenir de vrais résultats", a ajouté Marcel Grignard (CFDT).
Au cours de leurs discussions, les représentants syndicaux ont dû à nouveau confronter leurs visions divergentes sur la stratégie à adopter.
"Huit organisations syndicales qui ont des cultures différentes, ça n'est jamais facile", a reconnu Maryse Dumas (CGT), mais "on a réussi à trouver les moyens de rester dans l'unité en franchissant un pas supplémentaire avec l'articulation de deux journées", s'est félicité Gérard Aschieri (FSU).
L'intersyndicale, lancée fin 2008 autour d'une plate-forme commune de revendications, réunit en effet des sensibilités différentes.
Solidaires et la FSU n'ont jamais caché leur préférence pour un appel national à la grève, que ne souhaitaient pas la CFDT, la CFE-CGC, l'Unsa, ni même la CGT.
FO, par la voix de Michèle Biaggi, a réaffirmé que "les journées de manifestations ne portent pas forcément les fruits qui sont attendus" et reformulé sa demande d'une "journée de grève interprofessionnelle".
"Nous avons travaillé avec nos camarades de manière à mettre toutes les chances de notre côté", a-t-elle cependant ajouté.
Les syndicats ont également rappelé leur soutien aux euro-manifestations prévues entre les 14 et 16 mai à Madrid, Bruxelles, Prague et Berlin.
Journées de mobilisation syndicale les 26 mai et 13 juin
Journées de mobilisation syndicale les 26 mai et 13 juin
Deux promenades digestives…
Deux charmantes promenades digestives… en perspective.
Faut dire que les plats servis ces derniers mois sont pour le moins bourratifs, pour ne pas dire écœurants.
Pour faire passer, les syndicats organisent à l'intention des convives quelques joyeuses sorties en ville.
Dans quel but exactement ?
Occuper le terrain ?
Distraire - un temps - celles et ceux qui vont passer à la casserole du licenciement ?
Enfin, marcher c'est bon pour la santé… Mais ça ne nous épargnera pas l'indigestion !
Faut dire que les plats servis ces derniers mois sont pour le moins bourratifs, pour ne pas dire écœurants.
Pour faire passer, les syndicats organisent à l'intention des convives quelques joyeuses sorties en ville.
Dans quel but exactement ?
Occuper le terrain ?
Distraire - un temps - celles et ceux qui vont passer à la casserole du licenciement ?
Enfin, marcher c'est bon pour la santé… Mais ça ne nous épargnera pas l'indigestion !
Re: Journées de mobilisation syndicale les 26 mai et 13 juin
Je propose d'appeler à une manifestation contre les manifestations tant que les directions syndicales n'auront pas satisfait la revendication des salariés réclamant une "prime à la chaussure". C'est vrai, quoi ! Ça use les semelles des pompes ses promenades mollassones. D'autant qu' à la rentrée (qui sera chaude à n'en pas douter), il est possible que nos pieds nickelés nous demandent de remettre le couvert si le bilan des mesures prises le 18 février et qui sera discuté en juillet n'est pas une réussite. Pour la satisfaction des revendications.....y'a pas le feu au lac !!
Re: Journées de mobilisation syndicale les 26 mai et 13 juin
Le 13 juin est un samedi bien évidemment.
Surtout ne pas se fâcher avec les patrons qui décident avec qui ils veulent négocier
Surtout ne pas se fâcher avec les patrons qui décident avec qui ils veulent négocier

Re: Journées de mobilisation syndicale les 26 mai et 13 juin
Est-ce que le samedi 13 juin on reprogramme une opération <<chômage, année noire>> ?
(le 26 mai, nous ne savons pas quelle forme va prendre cette journée d'action syndicale, sauf erreur)
(le 26 mai, nous ne savons pas quelle forme va prendre cette journée d'action syndicale, sauf erreur)