Sondage Sofres

Réagir sur l'actualité ou la vie quotidienne, faire part de son humeur, lancer un débat... Ce forum généraliste est dédié à tous les thèmes qui vous préoccupent (en dehors des Dossiers ci-dessous).

Modérateurs : superuser, Yves

gérard
Messages : 711
Inscription : 18 oct. 2004
Contact :

Sondage Sofres

Message par gérard »

2 français sur 3 se déclarent décus par Sarkozy :

Image

source : Agoravox
Yves
Messages : 10931
Inscription : 08 sept. 2004
Localisation : Paris

Excellent !

Message par Yves »

Et voici ce que l'on pouvait lire sur www.renovation-democratique.org le 20 février 2008.

Quelques extraits :

Ces imbéciles de Français !

N’ayons pas peur des mots. Les Français sont des imbéciles. Pas tous évidemment, mais ceux qui constatent et déplorent aujourd'hui que leur condition de vie se détériore, alors qu’ils ont reconduit à la tête du pays la majorité qui les gouverne depuis 6 ans. À quelle autre perspective ces imbéciles aspiraient-ils ?

Il y a un an, alors que la grande bataille électorale s’annonçait, «on» leur présenta un candidat sous les appellations certifiées non conformes : «homme providentiel» et «homme de la rupture» avec le passé. Et cet improbable «sauveur» fut élu à 53%. Quelques semaines plus tard, dans la foulée des slogans qui emportèrent leur suffrage - «tout devient possible» et «travailler plus pour gagner plus» -, ils reconduisirent la majorité UMP qui, depuis 2002, siège à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, ces mêmes Français manifestent leur mécontentement ; ils seraient 64% à ne plus faire confiance au Chef de l’État : 36% d’opinions favorables en février 2008 contre 55% en juin 2007, une dégringolade de 20 points !

Électeurs de Sarkozy, assumez vos responsabilités

Ainsi, neuf mois après l’élection triomphale de Nicolas Sarkozy, les Français découvrent le pot aux roses dans lequel ils se sont plantés en mai dernier. Et aujourd’hui, d’en faire porter le chapeau au «pauvre» Président qu’ils ont élu. Mais que diable, électeurs de Nicolas Sarkozy, assumez vos responsabilités ! Vous aspiriez au changement, mais vous avez voté massivement pour un homme et une majorité qui gouvernent le pays depuis 6 ans maintenant, 6 années marquées par une succession de crispations politiques, économiques et sociales de grande ampleur : augmentation des prix, défaite aux élections régionales, NON au référendum européen, émeutes des banlieues, crise du CPE… À quelle bonne surprise vous attendiez-vous ?

On ne fait pas du neuf avec du vieux

Vous constatez aujourd’hui que «les caisses sont vides», que l’économie et les finances de notre pays se dégradent en matières de croissance, de balance commerciale, de déficit budgétaire, de dette publique… Mais vous avez élu à la tête de l’État un «homme d’expérience», ministre du Budget sous Édouard Balladur et ministre de l’Économie et des Finances sous Jean-Pierre Raffarin, un homme dont les actions improductives et contreproductives ont conduit au bilan suivant : accroissement de la dette publique et du chômage, augmentation des prix à la consommation, délocalisations et désindustrialisation massives… (…)

La France d’en haut vous salue bien !

Et aujourd’hui, vous Français électeurs de Nicolas Sarkozy, vous ronchonnez parce que votre situation ne s’améliore pas, alors que vous avez remis tous les leviers du pouvoir entre les mains de celles et ceux qui ont placé la France en «cessation de paiement». Enfin, une partie de la France seulement est dans la dèche, celle des Français moyens et des Français qui «en chient», car les plus aisés vous saluent bien et vous remercient pour l’enthousiasme débordant que vous avez mis, en mai et juin 2007, à reconduire une majorité qui, depuis des années, mène une politique qui privilégie les privilégiés. Oui, dans la France Sarkozy/UMP, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Il y a ceux qui s’enlisent dans les difficultés de la vie quotidienne et ceux qui se gavent. (…)

Pour paraphraser notre camarade de lutte, Frédéric Bonnaud, éditorialiste sur Europe1 : «Le Président de la République (et sa majorité) font très bien leur travail. Vous savez, faire des cadeaux fiscaux aux riches, c’est très simple. Augmenter le pouvoir d’achat des autres, c’est beaucoup plus difficile.»

En votant pour Nicolas Sarkozy et pour l’UMP en mai et juin dernier, ces imbéciles de Français ont choisi leur camp : Celui des privilégiés. Ils n’ont oublié qu’une chose : en faire partie !
yannick

Re: Sondage Sofres

Message par yannick »

gérard a écrit :2 français sur 3 se déclarent décus par Sarkozy :

Image

source : Agoravox
Ca ça me tue ! :evil:

Ce type là est en politique depuis 30 ans. Il a été aux finances, à l'intérieur avec les bilans lamentables, et on a pu là se faire une idée plus précise du personnage. Il y a eu ensuite une année de campagne éléctotale, où on a pu affiner l'analyse de la personnalité du candidat, et faire connaissance de son entourage, son futur gouvernement.

Et on se dit déçu !

Moi non plus il ne me déçoit pas, il est même encore pire que ce que pensait...
:mrgreen:

(bravo pour l'article de Rénovation Démocratique. Clair, concis...)
tristesir

Re: Sondage Sofres

Message par tristesir »

Ce type a été mis à la place où il est pour que la société française avance à marche forcée vers ce qui est prévu depuis plusieurs décennies: dérégulation, privatisation, braderie permanente des services publics, destructions des acquis d'après guerre (et d'avant-guerre), destruction des libertés individuelles, construction d'une société sous surveillance où tout le monde est suspect.

C'est brutal, violent, parce que les gens qui dirigent tout cela ont jugé que ,sans doute, l'état d'esprit des Français était mûr (individualisme, repli sur soi, chute du nombre de syndiqués...)pour une cure néolibérale autoritaire.

A part le recul sur le CPE, leur plan avance plutôt bien sans qu'il y ait de véritable opposition, autre que l'opposition qui n'en est pas une, puisque celle-ci a pour vocation à accompagner le train de contre-réformes en fait.

Même si en 2012, il y avait une "alternance" ne comptez pas voir disparaître ce qui aura été fait par la majorité précédente. Des méthodes différentes, un but commun, le respect du plan établi à un échelon supra-national.
Répondre