Pour beaucoup, le travail n'est pas qu'une question de fric pour cantiner même si, comme le souligne Maguy, cela leur est indispensable ; un comble, et qui en dit long sur la prison, c'est un moyen de structurer leur temps, d'échapper au temps-prison pour un ersatz de temps-dehors. Bref, c'est un moyen d'évasion… dans le genre de la télé. Ma mère, longtemps visiteuse de prisonniers à Fresnes, m'en a souvent parlé.
(Tristesir)Le mythe du chômeur fainéant a encore de beaux jours et ce n'est pas l'actualité de la "crise" qui va changer cela.
C'est à craindre, en effet. Cependant, les témoins (les néochômeurs) se font de plus en plus nombreux… Les images qu'on nous propose sont, comme toujours, à prendre avec les plus expresses réserves, mais il semble bien que les virés actuels savent ce qui les attend, en fait d' "installation" dans le "confort" du chômage, comme on dit à l'UMP.
C'est très mince, ténu, balbutiant et encore trop rare, mais il me semble percevoir un début de commencement de retournement de tendance dans l'opinion.
Ça commence quand même à faire beaucoup de profiteurs-fainéants…
Excès d'optimisme ?
