Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
C’est Chéréque qui le dit ! Et Thibault confirme à demi-mot. Franchement ils prennent les gens pour des cons !!!
Chérèque : la journée sociale du 19 mars sera "au moins aussi importante" que la précédente
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé dimanche que la journée de mobilisation sociale prévue jeudi serait "au moins aussi importante" que la précédente du 29 janvier.
"Je pense qu’elle sera au moins aussi importante (...) Les échos que l’on a sont assez forts", a déclaré M. Chérèque lors du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro".
"Je pense que le mouvement sera important, et que le gouvernement sera obligé de donner d’autres réponses ou au moins de compléter celles qu’il a apportées", a-t-il ajouté, alors que le gouvernement a d’ores et déjà prévenu les syndicats qu’il ne débloquerait aucune enveloppe supplémentaire au-delà des mesures annoncées au "sommet social" du 18 février.
Le secrétaire général de la CFDT a rappelé les "trois objectifs" de la journée d’action de jeudi : le "problème d’accompagnement de la crise", "le pouvoir d’achat" et "le débat sur l’avenir et la réforme de l’Etat". Car, selon François Chérèque, les syndicats essaient à la fois "de donner une réponse sociale à la crise, mais aussi une réponse structurelle", pour développer "une vision d’avenir" de l’emploi dans le pays.
"En France, le problème que l’on a, c’est un problème d’anticipation et de décisions en commun", a-t-il expliqué, plaidant pour plus de "dialogue", notamment dans les entreprises au premier plan de l’actualité sociale ces derniers jours telles que Sony et Continental.
Le secrétaire général de la CFDT a également indiqué que les syndicats souhaitaient "redébattre" de la loi TEPA, notamment les dispositions concernant le bouclier fiscal et la défiscalisation des heures supplémentaires, qualifiées de mesures respectivement "scandaleuse" et "inefficace".
Sur les heures supplémentaires, il a dénoncé "un blocage idéologique" du gouvernement, qui refuse de rouvrir ce débat, alors que, selon lui, plusieurs entreprises reviennent actuellement aux 35 heures de travail hebdomadaires. "Il est de bon sens de revoir ce problème-là", a-t-il jugé.
Enfin, si le gouvernement refuse d’infléchir plus avant sa politique face aux effets de la crise, "il faudra trouver des solutions", a déclaré François Chérèque, affirmant que "le 1er-Mai, ce n’est pas si loin que ça" et que les syndicats pourraient profiter de cette journée pour poursuivre leur mouvement.
http://www.challenges.fr
SNCF . Le secrétaire général de la CGT a abordé les manifestations du 19 mars et les élections professionnelles du 26 mars.
Le cheminot Bernard Thibault n’a pas été franchement dépaysé, hier à Marseille puisque le secrétaire général de la CGT a participé à une journée d’action organisée dans le cadre des élections professionnelles (comité d’entreprise et délégués du personnel) organisées à la SNCF le 26 mars. Une élection « particulière, selon Daniel Tourlan, secrétaire régional de la CGT, puisqu’il s’agira de la première mise en oeuvre des nouvelles règles de la représentativité. Elles sont également importantes au regard du débat à l’assemblée nationale sur la gestion des infrastructures et de la politique actuelle de la direction qui modifie l’entreprise de service public pour en faire une entreprise privée, seulement intéressée par ses bénéfices. »
Pour Bernard Thibault, « cette élection n’est pas que professionnelle. Il est évident que cette élection a une portée qui dépasse les seuls cheminots », au moment où « certains essaient d’atténuer le fait que la CGT occupe une place de plus en plus importante non seulement dans le paysage syndical mais aussi dans le débat public ». « Si demain la représentation des cheminots se trouvait fragilisée par rapport à ce qu’elle est, le pouvoir ne perdrait pas de temps pour passer à une autre échelle dans ses offensives », a-t-il affirmé, lors d’une « heure d’information » syndicale, organisée en gare Saint-Charles.
Le responsable syndical a également abordé la préparation de la journée unitaire interprofessionnelle du 19 mars : « Selon nos informations, la mobilisation s’annonce supérieure à celle du 29 janvier. Cela créerait évidemment une situation totalement nouvelle. » La question d’un jeune cheminot a alors porté sur la suite à envisager. « On a fait une manif le 29 janvier, une autre le 19 mars. La prochaine sera le 9 mai, alors ? Il faudrait partir en reconductible, comme les Guadeloupéens », a-t-il lancé. Bernard Thibault a répondu : « Si on se place dans l’hypothèse d’une manifestation plus massive que le 29 janvier, le 9 mai, c’est un peu tard. On fera déjà en sorte de ne pas avoir un 1er mai moins classique, moins protocolaire. Mais, dès le 20 mars, on va discuter d’autres rendez-vous, avec en permanence le souci du nombre de ceux qui se retrouvent dans les formes d’action décidées. »
http://www.humanite.fr
Chérèque : la journée sociale du 19 mars sera "au moins aussi importante" que la précédente
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé dimanche que la journée de mobilisation sociale prévue jeudi serait "au moins aussi importante" que la précédente du 29 janvier.
"Je pense qu’elle sera au moins aussi importante (...) Les échos que l’on a sont assez forts", a déclaré M. Chérèque lors du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro".
"Je pense que le mouvement sera important, et que le gouvernement sera obligé de donner d’autres réponses ou au moins de compléter celles qu’il a apportées", a-t-il ajouté, alors que le gouvernement a d’ores et déjà prévenu les syndicats qu’il ne débloquerait aucune enveloppe supplémentaire au-delà des mesures annoncées au "sommet social" du 18 février.
Le secrétaire général de la CFDT a rappelé les "trois objectifs" de la journée d’action de jeudi : le "problème d’accompagnement de la crise", "le pouvoir d’achat" et "le débat sur l’avenir et la réforme de l’Etat". Car, selon François Chérèque, les syndicats essaient à la fois "de donner une réponse sociale à la crise, mais aussi une réponse structurelle", pour développer "une vision d’avenir" de l’emploi dans le pays.
"En France, le problème que l’on a, c’est un problème d’anticipation et de décisions en commun", a-t-il expliqué, plaidant pour plus de "dialogue", notamment dans les entreprises au premier plan de l’actualité sociale ces derniers jours telles que Sony et Continental.
Le secrétaire général de la CFDT a également indiqué que les syndicats souhaitaient "redébattre" de la loi TEPA, notamment les dispositions concernant le bouclier fiscal et la défiscalisation des heures supplémentaires, qualifiées de mesures respectivement "scandaleuse" et "inefficace".
Sur les heures supplémentaires, il a dénoncé "un blocage idéologique" du gouvernement, qui refuse de rouvrir ce débat, alors que, selon lui, plusieurs entreprises reviennent actuellement aux 35 heures de travail hebdomadaires. "Il est de bon sens de revoir ce problème-là", a-t-il jugé.
Enfin, si le gouvernement refuse d’infléchir plus avant sa politique face aux effets de la crise, "il faudra trouver des solutions", a déclaré François Chérèque, affirmant que "le 1er-Mai, ce n’est pas si loin que ça" et que les syndicats pourraient profiter de cette journée pour poursuivre leur mouvement.
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SNCF . Le secrétaire général de la CGT a abordé les manifestations du 19 mars et les élections professionnelles du 26 mars.
Le cheminot Bernard Thibault n’a pas été franchement dépaysé, hier à Marseille puisque le secrétaire général de la CGT a participé à une journée d’action organisée dans le cadre des élections professionnelles (comité d’entreprise et délégués du personnel) organisées à la SNCF le 26 mars. Une élection « particulière, selon Daniel Tourlan, secrétaire régional de la CGT, puisqu’il s’agira de la première mise en oeuvre des nouvelles règles de la représentativité. Elles sont également importantes au regard du débat à l’assemblée nationale sur la gestion des infrastructures et de la politique actuelle de la direction qui modifie l’entreprise de service public pour en faire une entreprise privée, seulement intéressée par ses bénéfices. »
Pour Bernard Thibault, « cette élection n’est pas que professionnelle. Il est évident que cette élection a une portée qui dépasse les seuls cheminots », au moment où « certains essaient d’atténuer le fait que la CGT occupe une place de plus en plus importante non seulement dans le paysage syndical mais aussi dans le débat public ». « Si demain la représentation des cheminots se trouvait fragilisée par rapport à ce qu’elle est, le pouvoir ne perdrait pas de temps pour passer à une autre échelle dans ses offensives », a-t-il affirmé, lors d’une « heure d’information » syndicale, organisée en gare Saint-Charles.
Le responsable syndical a également abordé la préparation de la journée unitaire interprofessionnelle du 19 mars : « Selon nos informations, la mobilisation s’annonce supérieure à celle du 29 janvier. Cela créerait évidemment une situation totalement nouvelle. » La question d’un jeune cheminot a alors porté sur la suite à envisager. « On a fait une manif le 29 janvier, une autre le 19 mars. La prochaine sera le 9 mai, alors ? Il faudrait partir en reconductible, comme les Guadeloupéens », a-t-il lancé. Bernard Thibault a répondu : « Si on se place dans l’hypothèse d’une manifestation plus massive que le 29 janvier, le 9 mai, c’est un peu tard. On fera déjà en sorte de ne pas avoir un 1er mai moins classique, moins protocolaire. Mais, dès le 20 mars, on va discuter d’autres rendez-vous, avec en permanence le souci du nombre de ceux qui se retrouvent dans les formes d’action décidées. »
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Canaliser le mécontentement
Les syndicats sont là pour canaliser le mécontentement, pas pour lui permettre d'aboutir sur de vraies avancées.
Pour contraindre Gouvernement et Patronat, les syndicats savent pertinemment que "l'arme fatale" est la grève générale reconductible… tant que les revendications ne sont pas satisfaites.
Pour canaliser le mécontentement, les syndicats se contentent donc de leurs rassemblements "institutionnalisés" (comme le 1er mai) ou "opportunistes" comme le 19 mars.
Cependant, l'exercice marque ses limites :
- Ces dernières années, toutes les grandes batailles sociales ont été perdues par les syndicats (excepté le CPE, un combat qui a été initié dans la rue par les étudiants et collégiens).
- Lors de la dernière manif à Paris, le 29 janvier, il y avait plus de monde devant les cortèges syndicaux que derrière l'ouverture "officielle" de la manifestation. C'est la raison - d'ailleurs - pour laquelle la police n'a compté que 65.000 manifestants à Paris. Il y avait au moins 100.000 personnes devant la "manif officielle".
Ça fait 30 ans que je manifeste à Paris, je n'avais jamais vu un phénomène d'une telle ampleur, très révélateur du contexte social : Un ras le bol généralisé et des syndicats qui ne sont pas à la hauteur de cette exaspération.
C'est la raison pour laquelle notre rassemblement "Chômage Année Noire Paris" se tiendra sur la place de la Bastille (départ de la manif à République). Nous serons présents - comme le 29 janvier - le temps de l'arrivée du cortège officiel, présents lors du passage des leaders syndicaux, puis - comme le 29 janvier - nous n'assisterons pas aux défilés des syndicats (qui nous sont d'ailleurs généralement hostiles, du moins leurs services d'ordre).
Comme souvent, le clash déclencheur de la crise sociale viendra d'ailleurs : bavure, conflit de longue durée dans une entreprise et sa propagation progressive, émeutes dans les cités…
Pour contraindre Gouvernement et Patronat, les syndicats savent pertinemment que "l'arme fatale" est la grève générale reconductible… tant que les revendications ne sont pas satisfaites.
Pour canaliser le mécontentement, les syndicats se contentent donc de leurs rassemblements "institutionnalisés" (comme le 1er mai) ou "opportunistes" comme le 19 mars.
Cependant, l'exercice marque ses limites :
- Ces dernières années, toutes les grandes batailles sociales ont été perdues par les syndicats (excepté le CPE, un combat qui a été initié dans la rue par les étudiants et collégiens).
- Lors de la dernière manif à Paris, le 29 janvier, il y avait plus de monde devant les cortèges syndicaux que derrière l'ouverture "officielle" de la manifestation. C'est la raison - d'ailleurs - pour laquelle la police n'a compté que 65.000 manifestants à Paris. Il y avait au moins 100.000 personnes devant la "manif officielle".
Ça fait 30 ans que je manifeste à Paris, je n'avais jamais vu un phénomène d'une telle ampleur, très révélateur du contexte social : Un ras le bol généralisé et des syndicats qui ne sont pas à la hauteur de cette exaspération.
C'est la raison pour laquelle notre rassemblement "Chômage Année Noire Paris" se tiendra sur la place de la Bastille (départ de la manif à République). Nous serons présents - comme le 29 janvier - le temps de l'arrivée du cortège officiel, présents lors du passage des leaders syndicaux, puis - comme le 29 janvier - nous n'assisterons pas aux défilés des syndicats (qui nous sont d'ailleurs généralement hostiles, du moins leurs services d'ordre).
Comme souvent, le clash déclencheur de la crise sociale viendra d'ailleurs : bavure, conflit de longue durée dans une entreprise et sa propagation progressive, émeutes dans les cités…
Re: Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
Et pourquoi pas, la manif suivante le 14 juillet ?Thibault souhaite un 1er Mai "revendicatif" et des mobilisations régionales au-delà du 19 mars
Bernard Thibault estime que si le gouvernement ne "change pas de cap" en cas de forte mobilisation jeudi, il faudra poursuivre le mouvement avec des "initiatives qui pourraient par exemple être régionales", en attendant un 1er Mai "revendicatif". Lire la suite l'article
"Si la mobilisation est plus importante que le 29 janvier, ce sera un événement politique. Cela signifiera que le désaccord s'amplifie avec la politique du gouvernement et celle des entreprises", déclare le secrétaire général de la CGT dans un entretien au journal "Le Monde" daté de mercredi.
"Le chef de l'Etat doit accepter de discuter de nos propositions. Il ne faut pas dire que c'est une crise sans précédent et partir du principe que les réformes sont décidées et qu'il ne faut pas changer de cap", a-t-il ajouté.
Dans le cas contraire, "on décidera avec les autres syndicats, au lendemain du 19, que le 1er Mai ne soit pas protocolaire mais revendicatif". Et d'ici là, le patron de la CGT souhaite "entretenir la mobilisation nationale avec des initiatives qui pourraient, par exemple, être régionales".
Et dire, que nombre de salariés vont perdre une journée de salaires pour rien. Si ! Pour que les médias parlent de Thibault, Chéréque et compagnie. D'ailleurs, certains en profitent pour faire la promotion de leurs bouquins.

Une division acceptée sur le terrain
Les manifestants parisiens se diviseront en deux parcours pour rejoindre la place de la Nation.
Comment les syndicats ont-ils accepté pareil "compromis" ?
Sans doute craignaient-ils qu'un cortège unique n'arrive à Nation avant que la fin de la manif' ne démarre de République.
Alors ils auraient du exiger de manifester sur les Champs-Élysées, de la porte Maillot jusqu'à la Concorde, comme le firent les partisans de de Gaulle, après Mai 68. Là, ça aurait eu de la gueule (et c'était plus facile à comptabiliser par les services de police
Cette manifestation divisée a des répercussions catastrophiques sur le mouvement social.
Elle entérine l'impuissance d'une riposte unique, fondée sur des revendications partagées par tous.
Ces revendications s'imposent pourtant d'évidence et d'urgence :
- Suppression du "bouclier fiscal".
- Augmentation de 200 € du SMIC et de tous les minima sociaux.
- Arrêt des suppressions de postes dans le public.
- Rétablissement de l'autorisation administrative de licenciement (notamment pour les entreprises bénéficiaires).
- Suppression du 3949 et des "offres raisonnables d'emploi".
- Renégociation de la Convention d'assurance-chômage.
Voilà quelques mesures de bon sens parmi d'autres, sur lesquelles les syndicats pourraient s'engager à obtenir des résultats.
Je suis persuadé qu'après trois jours de grève générale, gouvernement et patronat ouvriraient de vraies négociations qui aboutiraient.
C'est à croire que les syndicats ne veulent rien obtenir de concret. C'est désolant !
Comment les syndicats ont-ils accepté pareil "compromis" ?
Sans doute craignaient-ils qu'un cortège unique n'arrive à Nation avant que la fin de la manif' ne démarre de République.
Alors ils auraient du exiger de manifester sur les Champs-Élysées, de la porte Maillot jusqu'à la Concorde, comme le firent les partisans de de Gaulle, après Mai 68. Là, ça aurait eu de la gueule (et c'était plus facile à comptabiliser par les services de police

Cette manifestation divisée a des répercussions catastrophiques sur le mouvement social.
Elle entérine l'impuissance d'une riposte unique, fondée sur des revendications partagées par tous.
Ces revendications s'imposent pourtant d'évidence et d'urgence :
- Suppression du "bouclier fiscal".
- Augmentation de 200 € du SMIC et de tous les minima sociaux.
- Arrêt des suppressions de postes dans le public.
- Rétablissement de l'autorisation administrative de licenciement (notamment pour les entreprises bénéficiaires).
- Suppression du 3949 et des "offres raisonnables d'emploi".
- Renégociation de la Convention d'assurance-chômage.
Voilà quelques mesures de bon sens parmi d'autres, sur lesquelles les syndicats pourraient s'engager à obtenir des résultats.
Je suis persuadé qu'après trois jours de grève générale, gouvernement et patronat ouvriraient de vraies négociations qui aboutiraient.
C'est à croire que les syndicats ne veulent rien obtenir de concret. C'est désolant !
Re: Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
Mais, il faut dire la vérité, les syndicats (à part la cnt) ne veulent rien obtenir de concret. Pour obtenir quelque chose, il faudrait une grève générale de plusieurs jours. Mais quelles conséquences cela aurait-il ? une attaque virulente des médias envers les syndicats ! or ces derniers ne veulent pas subir cela. N'oublions pas qu'un syndicat est une grosse organisation qui a elle aussi ses salariés à garder ... il est bien plus avantageux pour les syndicats de "récupérer" le mécontentement, mais non pas pour pousser la population à la révolte organisée face au gouvernement, mais pour avoir de nouveaux adhérents ! (du moins essayer de réduire le lent déclin du nombre de leurs adhérents).Yves a écrit :C'est à croire que les syndicats ne veulent rien obtenir de concret. C'est désolant !
le saviez-vous ?
Quand on est salarié d'un syndicat et qu'on entre en conflit avec (ce qui arrive comme dans n'importe quel boulot), pas la peine de l'assigner aux Prud'hommes : on est sûr de perdre !
Re: Canaliser le mécontentement
Le truc aussi, c'est que les syndicats seront aussi ce qu'on en fera. Je dit ça, car je persiste à penserYves a écrit :Les syndicats sont là pour canaliser le mécontentement, pas pour lui permettre d'aboutir sur de vraies avancées.
que le syndicat est un bon outil, surtout pour les chômeurs/précaires qui ne sont pas isolés dans
une structure propre, mais doivent exister parmi d'autres salariéEs du même secteur d'activité.
Le problème avec les grosses centrales syndicales, c'est que tous les pouvoirs sont délégués et
concentrés et dés lors, ça laisse le champ libre, au syndicalisme de service qui fait des cartes
mais trés peu de militants, au sens de personne capable s'impliquer.
Même si les bureaucrates syndicaux sont pourries, il faut aussi que chacunE prennent ses responsabilités.
Dans les boites du privé, pas besoin de syndicat pour faire grève. Thibault ou Chéréque ne sont pas là
pour les empécher. Il faut aussi que les gens se réveillent un peu et arrêtent de bloquer sur leur crédit,
leur écran plat et leur voiture. Tout ces pièges à gogo qui nous endorment...
Quand chacun aura pris ses responsabilités, on aura plus besoin de ces bureaucrates...
A nous de nous réapproprier les syndicats, car je ne vois pas d'autres structures un peu unitaire.
Re: Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
Tu as raison de le rappeler.juska.khan a écrit :Dans les boites du privé, pas besoin de syndicat pour faire grève
Sinon j'ai une question : d'après la loi, quelles sont les conditions pour la reconduite d'une grève et l'organisation d'une nouvelle manif ? est-ce que de simples citoyens grévistes mais non syndiqués peuvent prendre cette décision ?
Un lien là dessus : http://www.cnt-f.org/59-62/txt_&_doc.html
Re: Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
NPA
http://www.npa2009.org/content/apr%C3%A ... ives%C2%A0
Après le 19 mars, premier bilan et perspectives
La journée de grèves et de mobilisations du 19 mars a été un énorme succès. Trois millions de manifestants, encore plus que le 29 janvier !
Pour beaucoup, c’était la première ou la deuxième manifestation. Avec une volonté forte, d’être ensemble , solidaires pour résister à la crise du capitalisme et faire reculer le pouvoir et le patronat. L’importance des cortèges témoigne du ras le bol et de la volonté de résistance de catégories de plus en plus diverses de la population des classes populaires aux cadres et aux couches moyennes. Cette fois-ci on a pu noter une forte présence des boites du privé directement touchées par le attaques patronales et des cortèges plus importants d’enseignants, chercheurs, étudiants,lycéens.
Sur le plan syndical,la CGT avait comme d’habitude les plus gros cortèges mais on a pu noter une présence plus importante de Solidarité et de la FSU Signes de vitalité du mouvement,l’existence de manifestations très fortes y compris dans des petites villes où d’habitude il ne se passe rien. Selon les cortèges les manifs étaient plus ou moins radicales mais avec un sentiment de ras le bol profond, d’écoeurement mais aussi de profondes inquiétudes.
Le NPA a été partout présent sous formes de points fixes ou de cortèges avec chaque fois un très bon accueil et de nombreux contacts même si notre apparition n’avait pas encore tous ses moyens ( Drapeaux en voie d’expéditions, nombre de 4 pages ou de tracts parfois insuffisants ).
Le pouvoir a décidé l’épreuve de force. Pas un mot de Sarkozy. C’est Fillon qui se charge du message de fermeture vis à vis du mouvement social . La présidente du MEDEF, les porte-paroles de l’UMP avaient préparé le terrain : ne rien lâcher et attendre l’essoufflement du mouvement. C’est sans compter sur la détermination des grévistes et des manifestants du 19 mars. Face à ce pouvoir, nous avons besoin d’une gauche syndicale et politique de combat. D’un mouvement prolongé qui relève le défi de l’insulte gouvernementale.
Dans une telle situation, où l’idée d’un tout ensemble prolongé à l’image de l’exemple antillais fait son chemin, on remarque l’ampleur du désarroi face aux directives des appareils syndicaux. Après un tel succès, comment justifier l’absence de perspectives immédiates de mobilisation ? Or aujourd’hui les directions syndicales viennent de décider de ne rien décider et de se revoir à la fin du mois…Après le bras d’honneur aux manifestants de F. Fillon, ce silence des directions syndicales ne manquera pas d’indigner tous ceux qui souhaitaient de ne pas en rester là.
Les militantes et militants du NPA feront tout pour que s’organise enfin une riposte capable de faire reculer le gouvernement et le patronat pour interdire les licenciements, augmenter les salaires de 300 euros nets et faire baisser les prix. Et pour cela seule une grève générale prolongée comme aux Antilles pourra permettre aux revendications d’aboutir.
http://www.npa2009.org/content/apr%C3%A ... ives%C2%A0
Après le 19 mars, premier bilan et perspectives
La journée de grèves et de mobilisations du 19 mars a été un énorme succès. Trois millions de manifestants, encore plus que le 29 janvier !
Pour beaucoup, c’était la première ou la deuxième manifestation. Avec une volonté forte, d’être ensemble , solidaires pour résister à la crise du capitalisme et faire reculer le pouvoir et le patronat. L’importance des cortèges témoigne du ras le bol et de la volonté de résistance de catégories de plus en plus diverses de la population des classes populaires aux cadres et aux couches moyennes. Cette fois-ci on a pu noter une forte présence des boites du privé directement touchées par le attaques patronales et des cortèges plus importants d’enseignants, chercheurs, étudiants,lycéens.
Sur le plan syndical,la CGT avait comme d’habitude les plus gros cortèges mais on a pu noter une présence plus importante de Solidarité et de la FSU Signes de vitalité du mouvement,l’existence de manifestations très fortes y compris dans des petites villes où d’habitude il ne se passe rien. Selon les cortèges les manifs étaient plus ou moins radicales mais avec un sentiment de ras le bol profond, d’écoeurement mais aussi de profondes inquiétudes.
Le NPA a été partout présent sous formes de points fixes ou de cortèges avec chaque fois un très bon accueil et de nombreux contacts même si notre apparition n’avait pas encore tous ses moyens ( Drapeaux en voie d’expéditions, nombre de 4 pages ou de tracts parfois insuffisants ).
Le pouvoir a décidé l’épreuve de force. Pas un mot de Sarkozy. C’est Fillon qui se charge du message de fermeture vis à vis du mouvement social . La présidente du MEDEF, les porte-paroles de l’UMP avaient préparé le terrain : ne rien lâcher et attendre l’essoufflement du mouvement. C’est sans compter sur la détermination des grévistes et des manifestants du 19 mars. Face à ce pouvoir, nous avons besoin d’une gauche syndicale et politique de combat. D’un mouvement prolongé qui relève le défi de l’insulte gouvernementale.
Dans une telle situation, où l’idée d’un tout ensemble prolongé à l’image de l’exemple antillais fait son chemin, on remarque l’ampleur du désarroi face aux directives des appareils syndicaux. Après un tel succès, comment justifier l’absence de perspectives immédiates de mobilisation ? Or aujourd’hui les directions syndicales viennent de décider de ne rien décider et de se revoir à la fin du mois…Après le bras d’honneur aux manifestants de F. Fillon, ce silence des directions syndicales ne manquera pas d’indigner tous ceux qui souhaitaient de ne pas en rester là.
Les militantes et militants du NPA feront tout pour que s’organise enfin une riposte capable de faire reculer le gouvernement et le patronat pour interdire les licenciements, augmenter les salaires de 300 euros nets et faire baisser les prix. Et pour cela seule une grève générale prolongée comme aux Antilles pourra permettre aux revendications d’aboutir.
Re: Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
Bonjour à tous
Effectivement je suis d'accord avec un membre qui a dit '' les syndicats étaient là pour canaliser le mécontentement '' le fait que ces derniers repoussent la prochaine action au 1er mai érode la grande manif du 19 ou des milliers de grévistes veront chacun une journée de salaire ou rtt en moins.
Les syndicats notamment la CGT et CFDT sont pour moi à la botte du MEDEF et patronat c'est dommage pour les militants de terrain mais la direction de ces deux syndicats trahit les travailleurs.
Par contre ce qui me parait bizare dans la manif du 19 c'est le peu de gréviste des transports en commun, METRO - BUS - SNCF, comment se fait il que des syndicalistes relativement virulents ne se soient pas plus mobiliser pour cette journée d'action avec comme avantage d'augmenter significativement la participation ???????
Comme beaucoup je suis déçu de l'attidude des dirigeants syndicats,mais ce n'est pas nouveau dès que la pression monte de trop ils temperent pour éviter l'explosion qui elle ferait craquer le pouvoir patronal.
Il faut témoigner de notre mécontentement à ces lacheurs!
Effectivement je suis d'accord avec un membre qui a dit '' les syndicats étaient là pour canaliser le mécontentement '' le fait que ces derniers repoussent la prochaine action au 1er mai érode la grande manif du 19 ou des milliers de grévistes veront chacun une journée de salaire ou rtt en moins.
Les syndicats notamment la CGT et CFDT sont pour moi à la botte du MEDEF et patronat c'est dommage pour les militants de terrain mais la direction de ces deux syndicats trahit les travailleurs.
Par contre ce qui me parait bizare dans la manif du 19 c'est le peu de gréviste des transports en commun, METRO - BUS - SNCF, comment se fait il que des syndicalistes relativement virulents ne se soient pas plus mobiliser pour cette journée d'action avec comme avantage d'augmenter significativement la participation ???????
Comme beaucoup je suis déçu de l'attidude des dirigeants syndicats,mais ce n'est pas nouveau dès que la pression monte de trop ils temperent pour éviter l'explosion qui elle ferait craquer le pouvoir patronal.
Il faut témoigner de notre mécontentement à ces lacheurs!
Re: Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
Ce qui serait le meilleur moyen d'empêcher les gens d'arriver aux manifs...c'est le peu de gréviste des transports en commun, METRO - BUS - SNCF
transports : une forme de solidarité
Je rejoins Maguy : quand il s'agit de défendre leurs intérêts, les agents de la RATP ou de la SNCF font grève, plus ou moins massivement. Mais je remarque qu'à chaque "grande grève", ils roulent… pour les autres. En effet, si les transports en commun étaient paralysés ces rares journées-là, il n'y aurait pas beaucoup de manifestants dans la rue.
Re: Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
Il me semble même avoir vu (c'était rapide) le 29 janvier, un conducteur de metro qui avait un brassard "grève", c'est à dire, je le comprends ainsi, solidaire des camarades, mais faisant tourner la machine pour que les grévistes de Paris (ou des grandes villes) rejoignent le cortège.
Y'a pas un cheminot qui pourrait confirmer ???
Je suis toujours impressionnée (ou mal à l'aise), moi qui ai commencé ma première manif à plus de 50 ans, de voir ces grands syndicats avec leurs services d'ordre qui aboient sur les non-dans-les-ordres, finalement ça me fait penser à un service pour ce qui nous sert de président. Je me suis fait une fois remonter les bretelles dans une manif (contre le CPE) parce que je voulais tracter et trouvé marrant qu'ils s'encordent ainsi
C'est bizarre, il y a les ceux-qui-paient-comme-salariés- et les autres.
Drôle de façon de rassembler, au cas où ce serait leur but...
Y'a pas un cheminot qui pourrait confirmer ???
Je suis toujours impressionnée (ou mal à l'aise), moi qui ai commencé ma première manif à plus de 50 ans, de voir ces grands syndicats avec leurs services d'ordre qui aboient sur les non-dans-les-ordres, finalement ça me fait penser à un service pour ce qui nous sert de président. Je me suis fait une fois remonter les bretelles dans une manif (contre le CPE) parce que je voulais tracter et trouvé marrant qu'ils s'encordent ainsi

C'est bizarre, il y a les ceux-qui-paient-comme-salariés- et les autres.
Drôle de façon de rassembler, au cas où ce serait leur but...
Re: Après le 19 mars, la prochaine manif aura lieu le 1er mai !!
Bernard Thibault rhabillé pour le printemps :
http://www.dailymotion.com/video/x8srgf ... ques-t_fun
http://www.dailymotion.com/video/x8srgf ... ques-t_fun