Sarkozy défend sa politique économique et promet d'aller "plus loin"
Nicolas Sarkozy a défendu mardi à Saint-Quentin (Aisne) sa politique économique face à la crise, promettant d'aller encore "plus loin", mais s'est refusé à proposer une loi interdisant les stock-options ou les parachutes dorés pour les dirigeants d'entreprise en difficulté, vilipendés à droite comme à gauche.
Cinq jours après une journée de grève et de défilés dans toute la France, et à un peu plus d'une semaine du sommet du G20, le chef de l'Etat a choisi de venir "faire la pédagogie" de ses réformes sur les terres du secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand.
Devant quelque 4.000 personnes, en présence de deux ministres, Brice Hortefeux (Travail), et Eric Woerth (Budget), il a âprement défendu les réformes déjà engagées contre la crise, assurant que "si la situation devait se dégrader encore, nous ferions davantage".
Mais "la sagesse, le bons sens, le sang froid commandent d'attendre que tout ce qui a été décidé soit mis en oeuvre, qu'on laisse le temps à toutes ces mesures de produire leurs effets".
Le chef de l'Etat souhaite évaluer avec les partenaires sociaux "avant l'été" les mesures du gouvernement. "Au vu de la situation économique et sociale, nous réfléchirons, si cela est nécessaire, à d'autres mesures", a-t-il ajouté.
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3. Stock-options: après la polémique, le gouvernement menace de légiférer
Alors que les inscriptions à Pôle emploi en février, attendues mercredi, devraient confirmer l'impact accru du chômage sur les moins de 25 ans en activité, il a annoncé, "avant la fin du mois d'avril", un "plan d'urgence en faveur des jeunes" mettant l'accent sur la formation en alternance et l'apprentissage.
Autre décision: la prochaine nomination de "commissaires à la réindustrialisation" dans chaque bassin d'emploi en difficulté. "L'Etat ne peut pas sauver toutes les entreprises mais chacun a droit à une solution adaptée, soit un emploi, soit une formation (...) Personne ne doit être laissé au bord du chemin", a dit le président.
M. Sarkozy veut également "aller plus loin sur les infrastructures", notamment pour améliorer un système de transport francilien "à bout de souffle" et pour lequel il promet des mesures d'ici "la fin du mois d'avril".
Il s'est par ailleurs déclaré favorable à une "taxe carbone" contre le "dumping environnemental".
Le chef de l'Etat est revenu sur ses objectifs en matière de "moralisation du capitalisme", l'un de ses principaux chevaux de bataille depuis le déclenchement de la crise.
"Il ne doit plus y avoir de parachutes dorés (...) de bonus, de distribution d'actions gratuites ou de stock-options dans une entreprise qui reçoit une aide de l'Etat, qui met en oeuvre un plan social d'ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel", a-t-il dit sans proposer de loi, réagissant aux polémiques sur les stock-options des dirigeants de la Société Générale ou le parachute doré de l'ex-PDG de Valeo.
Toutefois, il a promis un projet de loi "à l'automne" sur le partage des profits des entreprises si les partenaires sociaux n'avançaient pas sur ce sujet.
"Le chemin que nous avons pris nous permettra de nous en sortir. J'ai confiance, je vous demande d'avoir confiance", a conclu le chef de l'Etat.
Pour Martine Aubry, première secrétaire du PS, aux Français qui attendaient des "réponses", M. Sarkozy a n'a offert que ses "obstinations" et des "diversions".
L'UMP a salué à l'inverse la "lucidité" et la "détermination" d'un discours "de nature à donner confiance aux Français".
Sarkozy défend sa politique économique et promet d'aller "pl
Re: Sarkozy défend sa politique économique et promet d'aller "pl
bonjour à tous,
sarko devrait déjà faire des économies sur ses déplacements. depuis dimanche soir saint Quentin (centre ville) était devenu une forteresse, interdit de stationner sur un rayon d,1km. plus de mille flics, avion de paris à meaulte(80) ensuite hélicoptère, les crs qui laissent tourner leurs cars( bonjour la pollution) pour dire quoi RIEN.
sarko devrait déjà faire des économies sur ses déplacements. depuis dimanche soir saint Quentin (centre ville) était devenu une forteresse, interdit de stationner sur un rayon d,1km. plus de mille flics, avion de paris à meaulte(80) ensuite hélicoptère, les crs qui laissent tourner leurs cars( bonjour la pollution) pour dire quoi RIEN.
Re: Sarkozy défend sa politique économique et promet d'aller "pl
Une étude bien argumentée sur quelques réformes depuis 18 mois du gouvernement Sarkozy :
http://lemondedissident.20minutes-blogs ... rkozy.html
http://lemondedissident.20minutes-blogs ... rkozy.html
c'est écrit par un mec de droite !
Bien argumentée ? Lue comme ça, je lui trouve un fond anti-social qui tape systématiquement sur les fonctionnaires, «les ayant-droits, les seniors, les emplois stables, les syndicats installés», en passant par les familles défavorisées qui vont (à tort, visiblement) bénéficier de la carte famille nombreuse... Pour ce mec qui écrit mal mais se prétend journaliste, la France est le sempiternel «pays de l'immobilisme» et Sarkozy aurait fait de «généreuses conciliations» (???) à «des catégories dont on voulait réduire les avantages» : certainement pas les plus riches !
Franchement, cette démonstration pue.
Je rappelle aussi en passant que Cahuc et Zylberberg estiment que le Smic n'est pas «un moyen efficace pour réduire la pauvreté et les inégalités» : tout un programme...
http://www.actuchomage.org/modules.php? ... e&sid=3886
Franchement, cette démonstration pue.
Je rappelle aussi en passant que Cahuc et Zylberberg estiment que le Smic n'est pas «un moyen efficace pour réduire la pauvreté et les inégalités» : tout un programme...
http://www.actuchomage.org/modules.php? ... e&sid=3886
400.000 € pour rien dire
Le député PS René Dosière a critiqué, mercredi, le coût du déplacement de Nicolas Sarkozy à Saint-Quentin qui s'élève, selon lui, à 400.000 €.lucho a écrit :bonjour à tous,
sarko devrait déjà faire des économies sur ses déplacements. Depuis dimanche soir Saint-Quentin (centre ville) était devenu une forteresse, interdit de stationner sur un rayon d'1 km, plus de mille flics, avion de paris à Meaulte (80) ensuite hélicoptère, les CRS qui laissent tourner leurs cars (bonjour la pollution)… pour dire quoi ? RIEN.
"Le président de la République s’est adressé au cours d'un meeting aux allures électorales à 4.000 sympathisants UMP qui avaient tous reçu par la poste un carton d’invitation", a lancé M. Dosière, spécialiste du budget de l'Elysée, lors des questions au gouvernement. "Le coût de ce déplacement s'élève à 400.000 € soit 100 € par personne présente. Est-il honnête, est-il moral d’utiliser autant de moyens publics pour un déplacement dont la finalité était partisane ?", a-t-il interrogé.
"Le coût du déplacement du Président de la République à Saint-Quentin mardi soir est loin d’avoir coûté la somme citée par M. Dosière", lui a répondu dans la soirée la préfecture de l'Aisne dans un communiqué. Pour la préfecture, le coût total du déplacement de Nicolas Sarkozy "avoisine" les 100.000 €, dont notamment 49.000 € pour des "gradins", 34.000 pour les "sons et lumières", 5.800 pour le buffet et 8.570 € pour "l’envoi des invitations". "Le nombre de personnes présentes était plus proche de 4.500 que de 4.000, ce qui donne un coût d'environ 22 € par personne", conclut la préfecture.
En outre "près de 1.300 policiers, CRS, gendarmes ont été mobilisés", a également critiqué M. Dosière, dénonçant la fermeture du centre-ville de Saint-Quentin pour l'occasion. "Est-il responsable, légitime, de bloquer toute l’économie d'une ville pour un déplacement de deux heures ?", a-t-il demandé.
"En matière d'utilisation électorale, nous n'avons de leçons à recevoir de personne", lui a rétorqué Mme Alliot-Marie à l'Assemblée nationale. "Les forces mobiles sont faites pour être sur place quand il y a un certain nombre d’événements pour les sécuriser. Quant au coût, il est inscrit tout naturellement dans le budget que vous votez chaque année", a-t-elle dit.