La misère à ciel ouvert

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Modérateurs : superuser, Yves

alpharad

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Message par alpharad »

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Dernière modification par alpharad le 07 juin 2009, modifié 1 fois.
maguy

Re: La misère à ciel ouvert

Message par maguy »

la misère peut se cacher sous 2 ou 3 vêtements qu'on garde pour sortir
C'est ce qui s'appelle des cache-misère :lol: :lol: je me change dès que je rentre à la maison, car les produits d'entretien ont tendance à se jeter violemment sur mon jean :mrgreen:
Et n'oublions pas une misère qui ne se voit pas, la misère morale, affective, la blessure de n'être plus grand chose dans le paraître quotidien. A quand cette libération de nos chaînes absurdes ?
Très juste, nous nous forgeons nous-mêmes nos chaînes, aidés en cela par la propagande des medias et la bêtise. A nous de nous en libérer, ça peut prendre son temps, mais on y arrive.

Récemment, un monsieur nous disait (j'étais avec Irène) que le chômage rend bête. On s'est tout de suite récrié : on n'a jamais lu ou réfléchi autant. Ce qui nous paraissait couler de source, être dans le moule des travailleurs devient moins vital, moins indispensable à notre droit de vivre. On révise sa façon de vivre, on remet un tas de choses en question qui nous paraissaient limpides avant.

Alors vois-tu Alpharad, pas besoin de manif pour le "vivre vrai" j'ai fait ma petite révolution toute seule dans ma tête :wink:
tristesir

Re: La misère à ciel ouvert

Message par tristesir »

on n'a jamais lu ou réfléchi autant
C'est pour cette raison, que les chômeurs sont baladés, harcelés, culpabilisés. Pour canaliser leur pensées afin de les empêcher d'ouvrir trop les yeux et qu'ils commencent à avoir des velléités de se mêler de la répartition des richesses.

Pendant qu'ils sont sur la défensive, à se justifier, à se soumettre au contrôle social, ils ne pensent pas à se révolter, à protester, à demander des comptes.

(pour les salariés c'est plus simple, l'abrutissement lié au travail et le consumérisme vanté par la propagande officielle tuent toute velléité de ce type)
maguy

Re: La misère à ciel ouvert

Message par maguy »

C'est pour cette raison, que les chômeurs sont baladés, harcelés, culpabilisés. Pour canaliser leur pensées afin de les empêcher d'ouvrir trop les yeux et qu'ils commencent à avoir des velléités de se mêler de la répartition des richesses.
Oui Tristesir, à nous d'utiliser notre seule richesse : le temps.

Et notre cerveau, nos oreilles, nos yeux. Certains sont restés 30 ans en arrière, lorsque le chômage était soi-disant volontaire et qu'on tombait automatiquement dans l'alcool ou la drogue, marginalisés, quoi (voir les émissions poubelle qui passent dans la boitakons)

La donne a changé ces dernières années, les donneurs de leçons ou autres accompagnateurs ne sont plus à la hauteur, n'ont rien à nous apprendre. Et en plus, les caves commencent à se rebeller et à demander des comptes :mrgreen:
alpharad

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Message par alpharad »

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Dernière modification par alpharad le 07 juin 2009, modifié 1 fois.
maguy

Re: La misère à ciel ouvert

Message par maguy »

La révolution dans sa tête n'est pas suffisante, si ce n'est que pour soi, mais c'est déjà un commencement
Et bien oui c'est pour moi et je commence à (re)faire l'éducation autour de moi mais ce n'est pas gagné :? D'ailleurs, je pourrais convaincre qui si je ne commençais par moi ?
balayer les valeurs rétrogrades qui cristalisent l'inutilité des "inactifs
Yesssss les rentiers, fils et filles de : au pilori :lol:
alpharad

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Message par alpharad »

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Dernière modification par alpharad le 07 juin 2009, modifié 1 fois.
renaud21

Re: La misère à ciel ouvert

Message par renaud21 »

alpharad a écrit :Exiger que tout travail soit utile à la collectivité, respecte l'environnement et le travailleur. Promouvoir l'être et non le paraître....
Le problème, c'est que justement les gens de droite sont persuadés que tout travail est utile à la collectivité, respecte l'environnement et le travailleur. Leur dégout de la gauche les pousse à soutenir son opposé, la droite, et ce de manière aveugle, donc à vouloir conserver l'ordre mondial actuel comme il est.
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