Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
J'ai trouvé la page web de l'entreprise de ce monsieur (la page tarif)
http://www.londonmusic.fr/pages/tarifs
Il faut lire attentivement en suivant la petite étoile pour voir que les tarifs tiennent compte du crédit d'impôt.
Il faut donc , sauf erreur, que le client avance le double des sommes indiquées.
(les impôts de tout le monde servent à payer une partie du prix "réel" de la prestation)
J'ai une amie qui travaille dans une entreprise du même secteur, elle donne des cours de musique à domicile.
Ses revenus sont bas, elle est au RSA, il y a peu de gens qui arrivent à obtenir l'équivalent du SMIC mensuel en travaillant dans ce secteur.
(j'imagine aussi, comme l'écrit Yves plus haut, que pour un certain nombre de ces salariés, c'est un complément de salaire, ils ont une activité principale)
A ce que j'ai compris, les tarifs pour ce type de prestation sont plus élevés que les cours particuliers scolaires.
Si cet homme veut que son activité perdure et qu'il puisse continuer à employer des salariés ultra-précaires (statut+salaire) il suffit qu'il baisse sa marge et qu'il augmente ses tarifs.
Son activité n'est pas délocalisable et la mesure dénoncée ne crée pas une distorsion de concurrence puisque toutes les entreprises dans ce secteur sont impactées.
Va-t-on voir le statut d'auto-entrepreneur devenir la norme dans ce secteur?
http://www.londonmusic.fr/pages/tarifs
Il faut lire attentivement en suivant la petite étoile pour voir que les tarifs tiennent compte du crédit d'impôt.
Il faut donc , sauf erreur, que le client avance le double des sommes indiquées.
(les impôts de tout le monde servent à payer une partie du prix "réel" de la prestation)
J'ai une amie qui travaille dans une entreprise du même secteur, elle donne des cours de musique à domicile.
Ses revenus sont bas, elle est au RSA, il y a peu de gens qui arrivent à obtenir l'équivalent du SMIC mensuel en travaillant dans ce secteur.
(j'imagine aussi, comme l'écrit Yves plus haut, que pour un certain nombre de ces salariés, c'est un complément de salaire, ils ont une activité principale)
A ce que j'ai compris, les tarifs pour ce type de prestation sont plus élevés que les cours particuliers scolaires.
Si cet homme veut que son activité perdure et qu'il puisse continuer à employer des salariés ultra-précaires (statut+salaire) il suffit qu'il baisse sa marge et qu'il augmente ses tarifs.
Son activité n'est pas délocalisable et la mesure dénoncée ne crée pas une distorsion de concurrence puisque toutes les entreprises dans ce secteur sont impactées.
Va-t-on voir le statut d'auto-entrepreneur devenir la norme dans ce secteur?
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
L'évidence même, mais apparemment c'est un gros mot de baisser la marge.Si cet homme veut que son activité perdure et qu'il puisse continuer à employer des salariés ultra-précaires (statut+salaire) il suffit qu'il baisse sa marge et qu'il augmente ses tarifs.
Son activité n'est pas délocalisable et la mesure dénoncée ne crée pas une distorsion de concurrence puisque toutes les entreprises dans ce secteur sont impactées
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
L'augmentation des tarifs, sur une activité de loisir, c'est à dire une activité qui peut être jugée facultative, peut être problématique cela peut décourager le client potentiel.L'évidence même, mais apparemment c'est un gros mot de baisser la marge.
A mon humble avis, c'est une impression, je n'ai pas de chiffres pour le prouver, ces activités sont impactées défavorablement par la rigueur et leur crise.
Une partie de la population chasse le superflu.
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
A signaler que l'impact du CICE ("crédit d'impôt pour l'emploi et la compétitivité", autrement dit ces 20 nouveaux milliards de cadeaux fiscaux aux entreprises qui, au nom de la baisse du "coût du travail", seront compensés par une hausse de la TVA payée par tous, y compris les plus pauvres) sera le plus favorable dans le secteur des services aux particuliers, dont les emplois sont pourtant peu délocalisables et relativement bien protégés de la concurrence internationale :
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... ctif-.html
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... ctif-.html
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Je me dit que je je n'ai toujours pas crée le site "drole-emploi.fr", "l'agence du site qui vous redonne le sourire aux chômeur en les prenant pour des clowns !" avec un florilège d'annonce à la con et un dépot de CV intitulé "Ton CV sur la pile, la bas, au fond !" une gallerie photos avec tous les sourires des futurs employeurs, dont certains sont quelques peu faux c*ls" etc etc
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Il y en a un qui a pensé à un truc du genre, mais ça m'a l'air mal barré :
http://www.actuchomage.org/forum/index. ... =viewtopic
http://www.actuchomage.org/forum/index. ... =viewtopic
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Sous la pile, plutôt...et un dépot de CV intitulé "Ton CV sur la pile, la bas, au fond !"

Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
préciser "sur la pile" et "là-bas" c'est superfluet un dépot de CV intitulé "Ton CV sur la pile, la bas, au fond !"

Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Heureux pigeons !
d'aprés le mensuel juridique Le Particulier (N°1079 - décembre 2012) :
Pour compenser la suppression du forfait dans les services à la personne, le gouvernement envisage de créer un abattement de charges forfaitaire qui pourrait se monter à 0,75 € par heure de travail. Pour un salarié payé 10 € net le surcoût serait ainsi de 0,45 € par heure.
En clair : Le forfait qui permet à un employeur de ne payer les charges que sur la base du SMIC serait supprimé par la loi de financement de la Sécurité Sociale 2013, mais compensé par un abattement forfaitaire .......
Et dire que le gouvernement ne prouve pas de sous pour rétablir l'allocation équivalent retraite (AER) pour les chômeurs en fin de droits ayant cotiser leur 165 ou 166 trimestres ! Mais nos députés sont les heureux bénéficiaires de cette ristourne et pourront donc continuer à suivre leurs cours de musique sur le dos des finances publiques.
d'aprés le mensuel juridique Le Particulier (N°1079 - décembre 2012) :
Pour compenser la suppression du forfait dans les services à la personne, le gouvernement envisage de créer un abattement de charges forfaitaire qui pourrait se monter à 0,75 € par heure de travail. Pour un salarié payé 10 € net le surcoût serait ainsi de 0,45 € par heure.
En clair : Le forfait qui permet à un employeur de ne payer les charges que sur la base du SMIC serait supprimé par la loi de financement de la Sécurité Sociale 2013, mais compensé par un abattement forfaitaire .......
Et dire que le gouvernement ne prouve pas de sous pour rétablir l'allocation équivalent retraite (AER) pour les chômeurs en fin de droits ayant cotiser leur 165 ou 166 trimestres ! Mais nos députés sont les heureux bénéficiaires de cette ristourne et pourront donc continuer à suivre leurs cours de musique sur le dos des finances publiques.