Quand le gouvernement et les députés poussent au désespoir un jeune chef d'entreprise du secteur des services aux particuliers qui ne demande qu'à travailler et à faire bosser ses employés... La loi de finances 2013 va l'obliger à licencier 120 salariés début de l'année! Il cherche par tous les moyens à entrer en contact avec son député, qui est le rapporteur de la loi en question. Regardez comment il est traité!!! Voilà comment on encourage la création d'entreprise en France en 2013! Voilà comment on entend rendre la France compétitive!
http://www.youtube.com/watch?v=WZkJ1eEiTTE
Un chef d'entreprise au bord du gouffre
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maguy
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Vu comme cela... mais cet entrepreneur trouverait normal qu'une partie des cotisations soit payée par la collectivité.
Je croyais que les pigeons roucoulaient, en fait chez nous ils couinent.
Acceptez cette réalité : certains jours vous êtes le pigeon, certains jours la statue.
R. Gervais
Je croyais que les pigeons roucoulaient, en fait chez nous ils couinent.
Acceptez cette réalité : certains jours vous êtes le pigeon, certains jours la statue.
R. Gervais
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toit_de_chôme
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
pas faux, pas fauxmaguy a écrit :Je croyais que les pigeons roucoulaient, en fait chez nous ils couinent.
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lobozo
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
qu'il fasse un pas en avant...Un chef d'entreprise au bord du gouffre
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maguy
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Pire que moi !qu'il fasse un pas en avant...
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toit_de_chôme
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Comme ça il en fera 3 en arrière ?lobozo a écrit :qu'il fasse un pas en avant...Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Bon et puis s'il veux entreprendre, il lui reste la Belgique et le Luxembourg ....
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bebert
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
C'est assez bizarre ce truc... Difficile de penser quoi que ce soit apres deux minutes de video...
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Invité
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
En effet, difficile de juger, on a peu d'éléments. Il faut ramener les choses à leurs proportions, déjà : la plupart de ces boîtes de services à la personne n'arrivent à fournir que quelques heures par mois à leurs "employés". Mais parler de 120 licenciements, ça fait de l'effet. Il faudrait savoir quelle quantité d'heures de travail en moyenne par mois ça représente.
Par ailleurs, pour payer les cotisations il faut simplement que le client paie suffisamment de salaire brut. Savoir si ces cotisations sont trop élevées c'est un débat, dire que les clients sont incapables de payer le service au prix qu'il vaut, c'est un peu rapide, non ?
Par ailleurs, pour payer les cotisations il faut simplement que le client paie suffisamment de salaire brut. Savoir si ces cotisations sont trop élevées c'est un débat, dire que les clients sont incapables de payer le service au prix qu'il vaut, c'est un peu rapide, non ?
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maguy
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Ca ressemble à du chantage aux licenciements. Certaines boites du caca40 le font à plus grande échelle, mais la démarche est la même.Mais parler de 120 licenciements, ça fait de l'effet.
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patrice-merignac
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
non c'est pas le problème ce patron gère une entreprise de service à la personne qui donne des cours de musique qui ont droit aujourd'hui à des réductions d’impôts hors du fait que cette niche fiscale lors du prochain budget est réduite,serabeth a écrit :En effet, difficile de juger, on a peu d'éléments. Il faut ramener les choses à leurs proportions, déjà : la plupart de ces boîtes de services à la personne n'arrivent à fournir que quelques heures par mois à leurs "employés". Mais parler de 120 licenciements, ça fait de l'effet. Il faudrait savoir quelle quantité d'heures de travail en moyenne par mois ça représente.
Par ailleurs, pour payer les cotisations il faut simplement que le client paie suffisamment de salaire brut. Savoir si ces cotisations sont trop élevées c'est un débat, dire que les clients sont incapables de payer le service au prix qu'il vaut, c'est un peu rapide, non ?
il a peur de perdre des clients qui alors ne trouveront plus d’intérêt à payer 30 €/h ce qui ne leur revenait au bout qu'à 15 € (la différence tout compte fait se trouve être supportée par moins riche que ceux à qui cela profite) enfin les gens qui pouvaient le faire au bout vont eux aussi défendre ce chef d'entreprise pour toujours y trouver leur intérêt mais où celui ci est lorsque tout compte fait cela ne profite pas le bas de notre société un tel système.
il y a un moment où à force d'habituer les gens à certaines choses et cela avait été fait afin d'éviter le travail au black il y a matière à réfléchir si vraiment il existe une nécessité sociale et fiscale chose qui d'ailleurs est défendue dans la garde d'enfant ou le ménage par certaine entreprises du secteur qui font payer plus de 2 fois ce que coûte réellement le coût du travail donc faisant de fait du bénéfice sur le dos de notre société, de notre pays déja bien mal
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Les "120 salariés" de ce jeune patron sont - certainement - des musiciens (professionnels ou non), professeurs à leurs heures, qui ont - pour beaucoup - un emploi par ailleurs. Enfin, j'imagine.
Connaissant un peu Nancy, ville dont je suis originaire, je vois mal une entreprise employer à plein temps 120 salariés musiciens professeurs.
Je doute fort que le Conservatoire (plutôt réputé) de la ville dispose d'autant d'enseignants. C'est comme ça que je le sens.
Quant à l'établissement d'attestations Assédic avant des licenciements, je pense que c'est parfaitement illégal. Pour la petite histoire…
Comme d'autres l'ont relevé, je constate que ce doc (très amateur) manque cruellement d'infos. De quel "forfait" parle notre "jeune ami" ?
Il s'agit probablement de la suppression d'une déduction fiscale… Ce qui ne fait forcément pas ses affaires.
Un bémol à mes propos néanmoins.
Là où on peut partager (en partie) ses vues : Qu'on arrête de changer continuellement les règles !
Il y a des gens qui se lancent dans la création d'entreprise parce qu'il y a des dispositions avantageuses, voire des incitations. On ne peut pas leur reprocher cet "opportunisme" (surtout sur des prestations de cours à domicile). Puis, on change les règles. Donc, forcément, ça complique la donne pour le gérant de la boîte (qui doit tout modifier : ses tarifs, ses docs commerciaux, sa façon de prospecter…).
Connaissant un peu Nancy, ville dont je suis originaire, je vois mal une entreprise employer à plein temps 120 salariés musiciens professeurs.
Je doute fort que le Conservatoire (plutôt réputé) de la ville dispose d'autant d'enseignants. C'est comme ça que je le sens.
Quant à l'établissement d'attestations Assédic avant des licenciements, je pense que c'est parfaitement illégal. Pour la petite histoire…
Comme d'autres l'ont relevé, je constate que ce doc (très amateur) manque cruellement d'infos. De quel "forfait" parle notre "jeune ami" ?
Il s'agit probablement de la suppression d'une déduction fiscale… Ce qui ne fait forcément pas ses affaires.
Un bémol à mes propos néanmoins.
Là où on peut partager (en partie) ses vues : Qu'on arrête de changer continuellement les règles !
Il y a des gens qui se lancent dans la création d'entreprise parce qu'il y a des dispositions avantageuses, voire des incitations. On ne peut pas leur reprocher cet "opportunisme" (surtout sur des prestations de cours à domicile). Puis, on change les règles. Donc, forcément, ça complique la donne pour le gérant de la boîte (qui doit tout modifier : ses tarifs, ses docs commerciaux, sa façon de prospecter…).
la fin de la récré
Il faut bien changer les règles quand elles sont absurdes...
L'opinion se félicite qu'on lève le pied sur l’"assistanat" des pauvres. Or, on ne parle jamais de l'assistanat des nantis et des patrons.
Nous sommes en crise et tous ces cadeaux — niches fiscales et sociales — offerts aux employeurs depuis des années (plus de 170 milliards par an !), soi-disant au nom de l'emploi (majoritairement précaire), coûtent un bras à l'Etat pour un résultat peu probant, ces "stimulations" ayant pour la plupart bénéficié aux plus aisés, comme l'a rappelé à juste titre patrice-merignac dans le cas des services à la personne (cours particuliers, aide à domicile, garde d'enfants, etc). Ces subventions visant à réduire "le coût du travail" sont devenues une très mauvaise habitude. J'approuve le fait qu'on y mette fin en cette période de disette où tout le monde doit se serrer la ceinture. Tant pis pour "l'instabilité" : je trouve que là, ce rabottage de privilèges est justifié.
L'opinion se félicite qu'on lève le pied sur l’"assistanat" des pauvres. Or, on ne parle jamais de l'assistanat des nantis et des patrons.
Nous sommes en crise et tous ces cadeaux — niches fiscales et sociales — offerts aux employeurs depuis des années (plus de 170 milliards par an !), soi-disant au nom de l'emploi (majoritairement précaire), coûtent un bras à l'Etat pour un résultat peu probant, ces "stimulations" ayant pour la plupart bénéficié aux plus aisés, comme l'a rappelé à juste titre patrice-merignac dans le cas des services à la personne (cours particuliers, aide à domicile, garde d'enfants, etc). Ces subventions visant à réduire "le coût du travail" sont devenues une très mauvaise habitude. J'approuve le fait qu'on y mette fin en cette période de disette où tout le monde doit se serrer la ceinture. Tant pis pour "l'instabilité" : je trouve que là, ce rabottage de privilèges est justifié.
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lucho
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
100% d'accord avec toiL'opinion se félicite qu'on lève le pied sur l’"assistanat" des pauvres. Or, on ne parle jamais de l'assistanat des nantis et des patrons.
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maguy
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Oui, ça m'a fait tiquer aussiQuant à l'établissement d'attestations Assédic avant des licenciements, je pense que c'est parfaitement illégal. Pour la petite histoire…
Tout à fait d'accord aussi. L'opinion devrait prendre conscience que ces niches fiscales, ces cadeaux faits aux patrons qui ne pérennisent rien se font sur leur dos et leurs impôts (revenus ou TVA) et qu'ils coûtent autrement que les minima sociaux qui eux dont destinés aux familles.L'opinion se félicite qu'on lève le pied sur l’"assistanat" des pauvres. Or, on ne parle jamais de l'assistanat des nantis et des patrons.
Justement, Yves, c'est là que le bât blesse. Il y a une certaine naïveté de la part de cet entrepreneur : croire que ces dispositions qui sont des niches fiscales vont durer toujours sur le dos de la collectivité.Il y a des gens qui se lancent dans la création d'entreprise parce qu'il y a des dispositions avantageuses, voire des incitations.
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zypos
Re: Un chef d'entreprise au bord du gouffre
Quel Honte :
On peut douter des 120 personnes concerné pour des cours de musique !
Le fameux forfait donc il parle est du au fait qu'un employeur de services à la personne ( en CESU ou via une entreprise ) peut payer les cotisations sociale du salarié sur la base du SMIC horaire ( 7,37 € net ) quelque soit le salaire net reel versé .
Le grand perdant est en fait le salarié car même si sont salaire net est supérieur au smic ses droit sociaux seront calculer sur la base du SMIC .
Trés pénalisant surtout pour la retraite , maladie, maternitée ........
Exemple pour un salarié effectuant 80h à 10€ net dans le mois les charges serons calculer sur la base de 800€ au réél, mais seulement de 589,60 € au forfait .
C'est à ma connaissance le seul cas ou les charges sociales peuvent-être calculer ainsi .Mais la reduction d'impôt calculer sur l'ensemble : salaire net + charges compensera en grande partie l'augmentation des charges .
On peut douter des 120 personnes concerné pour des cours de musique !
Le fameux forfait donc il parle est du au fait qu'un employeur de services à la personne ( en CESU ou via une entreprise ) peut payer les cotisations sociale du salarié sur la base du SMIC horaire ( 7,37 € net ) quelque soit le salaire net reel versé .
Le grand perdant est en fait le salarié car même si sont salaire net est supérieur au smic ses droit sociaux seront calculer sur la base du SMIC .
Trés pénalisant surtout pour la retraite , maladie, maternitée ........
Exemple pour un salarié effectuant 80h à 10€ net dans le mois les charges serons calculer sur la base de 800€ au réél, mais seulement de 589,60 € au forfait .
C'est à ma connaissance le seul cas ou les charges sociales peuvent-être calculer ainsi .Mais la reduction d'impôt calculer sur l'ensemble : salaire net + charges compensera en grande partie l'augmentation des charges .